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Re: C'était aujourd'hui
Le Concordat est un boulet que l'on se traîne au pied, dans ma région par exemple. Napoléon a fait de la religion une auxiliaire de son propre pouvoir, se foutant ouvertement de la gueule du Pape, le menaçant de lui prendre ses Etats. Sans parler du fait que Napoléon méprisait les idées religieuses, les prêtres et les curés qu'il ne voyait que comme de potentils soldats en soutane, pour "éduquer" la population. Son bilan a été catastrophique dans ce domaine, il a laissé à l'abandon des centaines de lieux de cultes par exemple. (Cela vient aussi du fait que ses goûts en art était proche du néant)
T'arrives à dormir la nuit, ou t'es trop bête pour comprendre l'Histoire ?Darkwing a écrit:Oui mais hélas tout devait changer avec l'arrivée des "socialistes" bouffeurs de curés au pouvoir...
Camarade Dzerjinski- Messages : 1928
Date d'inscription : 18/05/2014
Re: C'était aujourd'hui
Darkwing a écrit:Il y avait les Spahis et les troupes de marine qui avec le 1er régiment de Tirailleurs représentent largement ces combattants. Mais les dizaines de milliers de Harkis qui ont coimbattu aussi à nos côtés et qui ont été massacrés par ceux qui combattaient sous les plis du drapeaux qui est aujourd'hui le drapeau algérien, ceux là, ils ne méritaient pas d'être représentés ? Car parmi eux, il y avait des héros de 39/45, qui se sont battus pour que tu sois libre ! Ne l'oublies jamais !
Je ne me suis jamais considéré comme un "colonialiste" et je n'ai jamais eu cette attitude, ni moi, ni mes parents. Mais je continue à défendre la mémoire de nos morts "pour la France" que la présence d'un tel détachement, le jour de NOTRE fête nationale, insulte !
Tu as beau dire que tu ne te considères pas comme un colonialiste il n'empêche que tu es né et a vécu dans une " colonie" française que tu le veuilles ou non . Quand au pouvoir Algérien actuel ta situation de " français" ne te permet pas de t'immiscer dans la politique intérieure d'un pays, sauf à être nostalgique et ne pas avoir accepté que ce Pays ( car c'est maintenant un Pays) soit indépendant malgré toi ! Tu as d'ailleurs reçu un courrier fort éloquent des autorités Algériennes !
Pour conclure je te dirais très franchement que ce qu'il s'est passé il y a plus de 50 ans ... on s'en fout !
Pour conclure je te dirais très franchement que ce qu'il s'est passé il y a plus de 50 ans ... on s'en fout !
Oksana- Messages : 2667
Date d'inscription : 13/06/2014
Age : 609
Localisation : Marc Dorcel
Re: C'était aujourd'hui
Tiens, c'est nous qui supprimons les cours et privatisation l'enseignement ? Faut en rire ou en pleurer ? Tes notions d'Histoire sont aussi belles que les histoire d'Alexandre Dumas... Ou que Michelet.Darkwing a écrit:L'Histoire, camarade, est ma passion et surtout l'Histoire contemporaine dont vous avez fait "table rase".
Camarade Dzerjinski-
Messages : 1928
Date d'inscription : 18/05/2014
Age : 33
Localisation : Loubianka
Re: C'était aujourd'hui
oxana a écrit:
Pour conclure je te dirais très franchement que ce qu'il s'est passé il y a plus de 50 ans ... on s'en fout !
Darkwing a écrit:Tiens ? Sauf Oradour et la Shoah ? C'est plus ancien pourtant...
Merl1- Messages : 6020
Date d'inscription : 26/05/2014
Localisation : La Géhenne ou presque...
Re: C'était aujourd'hui
16 juillet 1942 - 16 juillet 1995 :
La rafle du Vélodrome d'Hiver (16 juillet 1942), souvent appelée rafle du Vel' d'Hiv, est la plus grande arrestation massive de Juifs étrangers ou apatrides réfugiés en France.
Jacques Chirac reconnaît la responsabilité de l'État dans les persécutions anti-juives de 1940-1944, lors de la commémoration de la rafle du Vel' d'hiv' en 1995.
La rafle du Vélodrome d'Hiver (16 juillet 1942), souvent appelée rafle du Vel' d'Hiv, est la plus grande arrestation massive de Juifs étrangers ou apatrides réfugiés en France.
Jacques Chirac reconnaît la responsabilité de l'État dans les persécutions anti-juives de 1940-1944, lors de la commémoration de la rafle du Vel' d'hiv' en 1995.
Merl1- Messages : 6020
Date d'inscription : 26/05/2014
Localisation : La Géhenne ou presque...
Re: C'était aujourd'hui
Merl1 a écrit:Jacques Chirac reconnaît la responsabilité de l'État dans les persécutions anti-juives de 1940-1944, lors de la commémoration de la rafle du Vel' d'hiv' en 1995.
Ce qui revient à légitimer le gouvernement de Vichy et par conséquent à considérer les FFI comme des terroristes.
Sentenza- Troll
- Messages : 1033
Date d'inscription : 17/05/2014
Re: C'était aujourd'hui
Le bouquin de Maurice Rajsfus Des Juifs Dans La Collaboration - L U.G.I.F. 1941-1944 est assez éclairant à ce sujet.
Camarade Dzerjinski-
Messages : 1928
Date d'inscription : 18/05/2014
Age : 33
Localisation : Loubianka
Re: C'était aujourd'hui
Je sais pas si c'est le mieux à lire sur le sujet, mais bon.
Camarade Dzerjinski-
Messages : 1928
Date d'inscription : 18/05/2014
Age : 33
Localisation : Loubianka
Re: C'était aujourd'hui
Non, aucunement. Je te conseille la lecture de son ouvrage, il monte comment est-ce que l'UGIF a participé de façon tacite à toutes les saloperies faîtes par Vichy vis à vis des la communauté juive en France. C'est un peu le même ton que le bouquin de Epstein à propos des mecs de la LICA qui sont devenus fervent antisémites.
Camarade Dzerjinski-
Messages : 1928
Date d'inscription : 18/05/2014
Age : 33
Localisation : Loubianka
Re: C'était aujourd'hui
Je l'ai en PDF, c'est la seule version encore trouvable de nos jours.
Camarade Dzerjinski-
Messages : 1928
Date d'inscription : 18/05/2014
Age : 33
Localisation : Loubianka
Re: C'était aujourd'hui
Numérisé si tu préfères, à lire directement sur ton ordinateur. Ce n'est certes pas le meilleur support, mais je n'en vois pas d'autres pour avoir accès à ce bouquin.
17 juillet 1791
La fusillade du Champ-de-Mars
17 juillet 1791
La fusillade du Champ-de-Mars
Le 17 juillet 1791, une fusillade se produit sur le Champ de Mars, à Paris. C'est la conséquence immédiate de la fuite du roi Louis XVI jusqu'à Varennes.
Dès que la fuite du roi est connue, le club des Cordeliers demande aux députés de l'Assemblée Constituante de proclamer la déchéance du monarque et l'avènement de la République. Mais les députés s'y refusent et le lendemain, le roi ayant été arrêté et ramené à Paris, ils inventent la fiction de son enlèvement. C'est contre son gré qu'il se serait enfui et sa déchéance n'aurait donc pas lieu d'être...
Le club des Cordeliers ne se satisfait pas de cet arrangement et rédige une deuxième pétition en faveur de la République. Le texte est mis au point par Brissot avec le concours de Choderlos de Laclos (l'auteur des Liaisons dangereuses !). Il est soutenu par Danton et Marat. Les pétitionnaires réclament «un nouveau pouvoir constituant» pour «procéder d'une manière vraiment nationale au jugement du coupable et surtout au remplacement et à l'organisation d'un nouveau pouvoir exécutif».
Une délégation dépose le texte le 17 juillet 1791 sur l'autel de la patrie du Champ-de-Mars, à l'endroit où eut lieu la Fête de la Fédération, afin de la faire signer par les Parisiens. Mais deux hommes cachés sous l'autel sont pris à partie et massacrés par la foule.
Les députés de l'Assemblée craignent que la Révolution ne sombre dans l'anarchie et que la déchéance de Louis XVI n'entraîne la France dans une guerre contre les autres monarchies européennes. Prétextant du désordre, ils ordonnent au maire de Paris, l'astronome Jean Bailly, de proclamer la loi martiale.
Le maire, révolutionnaire modéré et populaire, élu à la mairie le surlendemain de la prise de la Bastille, ne se fait pas prier. Ni une ni deux, il fait appel à la garde nationale et lui ordonne de disperser la foule du Champ-de-Mars. Commandée par La Fayette en personne, elle pénètre sur le Champ-de-Mars où elle est accueillie à coup de pierres.
Elle fait feu sans sommation sur les pétitionnaires. On compte plusieurs dizaines de morts. De nombreuses arrestations viennent compléter la répression. Le club des Cordeliers est fermé. Danton et Marat, prudents, s'enfuient en Angleterre.
Au club des Jacobins, l'atmosphère est toute différente. De nombreux militants, y compris Robespierre, jugent inopportun ou prématuré d'abolir la monarchie et entérinent donc la répression du Champ-de-Mars. Celle-ci n'en brise pas moins la lune de miel entre l'Assemblée et le peuple de Paris. Premières failles dans le consensus révolutionnaire.
Camarade Dzerjinski-
Messages : 1928
Date d'inscription : 18/05/2014
Age : 33
Localisation : Loubianka
Re: C'était aujourd'hui
17 juillet 1918 : Assassinat de Nicolas II et de sa famille.
L’assassinat de la famille Romanov a eu lieu à Ekaterinbourg le 17 juillet 1918, sur les ordres de Lénine. Les tirs ont lieu à bout portant. Nicolas II meurt sur le coup. Les bourreaux tirent jusqu’à ce que toutes les victimes tombent. Le tsarévitch rampe vers la porte, un Commissaire bolchevik lui défonce le crâne à coups de baïonnettes. Les dernières survivantes (Anastasia, Tatiana, Olga, et Maria dont les diamants cousus dans leurs vêtements leur ont servi un temps de gilet pare-balle) sont exécutées tout aussi sauvagement. Les corps sont placés dans des draps, conduits en camion dans une fondrière à quelques kilomètres de là, brûlés à la chaux vive et au vitriol.
De juin 1918 à janvier 1919, 18 membres de la dynastie des Romanov sont assassinés.
Le 15 août 2000, l’Église orthodoxe russe annonce la canonisation des Romanov pour « son humilité, sa patience et sa douceur ». Le 1er octobre 2008, la Cour suprême de la Fédération de Russie poursuit la campagne de réhabilitation et estime que Nicolas II et sa famille ont été victimes de la répression politique.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Assassinat_de_la_famille_imp%C3%A9riale_russe
L’assassinat de la famille Romanov a eu lieu à Ekaterinbourg le 17 juillet 1918, sur les ordres de Lénine. Les tirs ont lieu à bout portant. Nicolas II meurt sur le coup. Les bourreaux tirent jusqu’à ce que toutes les victimes tombent. Le tsarévitch rampe vers la porte, un Commissaire bolchevik lui défonce le crâne à coups de baïonnettes. Les dernières survivantes (Anastasia, Tatiana, Olga, et Maria dont les diamants cousus dans leurs vêtements leur ont servi un temps de gilet pare-balle) sont exécutées tout aussi sauvagement. Les corps sont placés dans des draps, conduits en camion dans une fondrière à quelques kilomètres de là, brûlés à la chaux vive et au vitriol.
De juin 1918 à janvier 1919, 18 membres de la dynastie des Romanov sont assassinés.
Le 15 août 2000, l’Église orthodoxe russe annonce la canonisation des Romanov pour « son humilité, sa patience et sa douceur ». Le 1er octobre 2008, la Cour suprême de la Fédération de Russie poursuit la campagne de réhabilitation et estime que Nicolas II et sa famille ont été victimes de la répression politique.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Assassinat_de_la_famille_imp%C3%A9riale_russe
Merl1- Messages : 6020
Date d'inscription : 26/05/2014
Localisation : La Géhenne ou presque...
Camarade Dzerjinski-
Messages : 1928
Date d'inscription : 18/05/2014
Age : 33
Localisation : Loubianka
Re: C'était aujourd'hui
C'est vrai que la guerre civile russe était moins lyrique que ça... Lire le bouquin de Jean Jacques Marie à ce sujet ou le bouquin de Isaac Babel.
Camarade Dzerjinski-
Messages : 1928
Date d'inscription : 18/05/2014
Age : 33
Localisation : Loubianka
Re: C'était aujourd'hui
7 octobre 1571
Bataille de Lépante
La bataille de Lépante est l'une des plus grandes batailles navales de l'histoire. Elle s'est déroulée le 7 octobre 1571 dans le golfe de Patras en Grèce, à proximité de Naupacte — appelée alors Lépante. La puissante marine ottomane y affrontait une flotte chrétienne comprenant des escadres vénitiennes et espagnoles renforcées de galères génoises, pontificales, maltaises et savoyardes, le tout réuni sous le nom de Sainte Ligue à l'initiative du pape Pie V. La bataille se conclut par un désastre pour les Turcs qui y perdirent la plus grande partie de leurs vaisseaux et près de 30 000 hommes. L'événement eut un retentissement considérable en Europe car, plus encore que la défaite des janissaires lors du Grand Siège de Malte de 1565, il sonnait comme un coup d'arrêt porté à l'expansionnisme ottoman.
Certains historiens estiment qu'il s'agit de la bataille navale la plus importante par ses conséquences depuis celle d'Actium, qui marqua la fin des guerres civiles romaines.
La tradition catholique attribue la victoire à la Vierge Marie : le pape Pie V avait demandé un rosaire universel pour obtenir la victoire. Il en eut surnaturellement connaissance avant que la nouvelle ne fut parvenue à Rome. L'anniversaire de la bataille fut inscrit sous le nom de Notre-Dame du Rosaire dans le calendrier liturgique romain.
La bataille de Lépante - Yogesh Brahmbhatt
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_L%C3%A9pante
Bataille de Lépante
La bataille de Lépante est l'une des plus grandes batailles navales de l'histoire. Elle s'est déroulée le 7 octobre 1571 dans le golfe de Patras en Grèce, à proximité de Naupacte — appelée alors Lépante. La puissante marine ottomane y affrontait une flotte chrétienne comprenant des escadres vénitiennes et espagnoles renforcées de galères génoises, pontificales, maltaises et savoyardes, le tout réuni sous le nom de Sainte Ligue à l'initiative du pape Pie V. La bataille se conclut par un désastre pour les Turcs qui y perdirent la plus grande partie de leurs vaisseaux et près de 30 000 hommes. L'événement eut un retentissement considérable en Europe car, plus encore que la défaite des janissaires lors du Grand Siège de Malte de 1565, il sonnait comme un coup d'arrêt porté à l'expansionnisme ottoman.
Certains historiens estiment qu'il s'agit de la bataille navale la plus importante par ses conséquences depuis celle d'Actium, qui marqua la fin des guerres civiles romaines.
La tradition catholique attribue la victoire à la Vierge Marie : le pape Pie V avait demandé un rosaire universel pour obtenir la victoire. Il en eut surnaturellement connaissance avant que la nouvelle ne fut parvenue à Rome. L'anniversaire de la bataille fut inscrit sous le nom de Notre-Dame du Rosaire dans le calendrier liturgique romain.
La bataille de Lépante - Yogesh Brahmbhatt
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_L%C3%A9pante
Merl1- Messages : 6020
Date d'inscription : 26/05/2014
Localisation : La Géhenne ou presque...
Re: C'était aujourd'hui
8 octobre 1967
Arrestation d'Ernesto Guevara
Les forces spéciales boliviennes apprennent par un informateur le lieu du campement de la guérilla. Le 8 octobre 1967, le campement est encerclé dans le ravin de Quebrada del Yuro. Il se rend après avoir été blessé aux jambes et que la culasse de son fusil a été détruite par une balle. Selon les soldats boliviens présents, il aurait crié : « Ne tirez pas, je suis Che Guevara et j'ai plus de valeur pour vous vivant que mort »
Il est fussillé le 9 octobre 1967...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Che_Guevara
Arrestation d'Ernesto Guevara
Les forces spéciales boliviennes apprennent par un informateur le lieu du campement de la guérilla. Le 8 octobre 1967, le campement est encerclé dans le ravin de Quebrada del Yuro. Il se rend après avoir été blessé aux jambes et que la culasse de son fusil a été détruite par une balle. Selon les soldats boliviens présents, il aurait crié : « Ne tirez pas, je suis Che Guevara et j'ai plus de valeur pour vous vivant que mort »
Il est fussillé le 9 octobre 1967...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Che_Guevara
Merl1- Messages : 6020
Date d'inscription : 26/05/2014
Localisation : La Géhenne ou presque...
Re: C'était aujourd'hui
C'est hors taxes les 100M ?
Che c'est fait piégé en Bolivie. Par Castro qui s'est en débarassé vivement, par le PC Bolivien qui a refusé de l'aidé et parce que la stratégie dit du 'foco', n'a pas marché car pour implanter un mouvement de guérilla, faut préparer le terrain beaucoup plus. Après, on va pas revenir sur le personnage, j'ai toujours trouvé que déifier quelqu'un, c'est lui retirer toute sa substance.
Ah et c'est un mec à consulter si on veut sortir des punchline aussi, il y en a des pas mal. Le fameux "On a fusillé, nous fusillons et nous continuerons à la faire tant que cela sera nécessaire" est de toute beauté.
Che c'est fait piégé en Bolivie. Par Castro qui s'est en débarassé vivement, par le PC Bolivien qui a refusé de l'aidé et parce que la stratégie dit du 'foco', n'a pas marché car pour implanter un mouvement de guérilla, faut préparer le terrain beaucoup plus. Après, on va pas revenir sur le personnage, j'ai toujours trouvé que déifier quelqu'un, c'est lui retirer toute sa substance.
Ah et c'est un mec à consulter si on veut sortir des punchline aussi, il y en a des pas mal. Le fameux "On a fusillé, nous fusillons et nous continuerons à la faire tant que cela sera nécessaire" est de toute beauté.
Camarade Dzerjinski-
Messages : 1928
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Localisation : Loubianka
Re: C'était aujourd'hui
C'est Castro qui l'a fait Piéger ? Pourquoi ?On ne peut vraiment se fier à personne .Je savais qu'il avait été piégé en fait je n'avais jamais approfondi la chose .
Moi j'ai toujours eu un faible pour Ernesto , ça fait partie de mes contradictions que celui qui n' en a jamais eu me jette la première pierre .
Il était médecin , il aurait pû vivre tranquille aucun besoins matériels , on ne peut pas lutter contre un idéal qu'il soit considéré bon par certains où mauvais par d'autres .
Sublime vidéo .
Moi j'ai toujours eu un faible pour Ernesto , ça fait partie de mes contradictions que celui qui n' en a jamais eu me jette la première pierre .
Il était médecin , il aurait pû vivre tranquille aucun besoins matériels , on ne peut pas lutter contre un idéal qu'il soit considéré bon par certains où mauvais par d'autres .
Sublime vidéo .
Invité- Invité
Re: C'était aujourd'hui
Guevara était plus utile à Castro, mort que vivant. A partir de là, on peut forger un mythe. Je signale au passage que bien que Guevara fut sur certains points un stalinien (dans le sens propre du terme), il refusait l'alignement sur un bloc et préférais construire la "Tricontinentale". C'était l'inverse pour Castro, qui rendait le pays de plus en plus dépendant du 'Grand Frère' soviétique. Après, les conditions en Bolivie étaient catastrophiques pour l'ALN, peu soutenu, aucunement par le PCB. Ce fut pareil dans le reste de l'Amérique Latine, toutes les tentatives guévaro-révolutionnaire ont échoués. Problèmes de tactique et de stratégie.
Après, il y a le mythe du personnage et sa réalité. J'ai horreur de ces débats sur Che Guevara, que certains présentent comme un 'monstre froid' et d'autres comme un 'combattant révolutionnaire hors pair'. C'est entre les deux, même un homme révolutionnaire à des contradictions.
Après, il y a le mythe du personnage et sa réalité. J'ai horreur de ces débats sur Che Guevara, que certains présentent comme un 'monstre froid' et d'autres comme un 'combattant révolutionnaire hors pair'. C'est entre les deux, même un homme révolutionnaire à des contradictions.
Camarade Dzerjinski-
Messages : 1928
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Age : 33
Localisation : Loubianka
Re: C'était aujourd'hui
J'admire ce mec. J'irai me recueillir à son mausolée à Santa Clara au mois d'avril.
En tout cas, la Bolivie s'est bien faite aider par la CIA, qui ne souhaitait pas d'expansion socialiste sur le continent américain. Et ça continuera avec Allende et Pinochet.
En tout cas, la Bolivie s'est bien faite aider par la CIA, qui ne souhaitait pas d'expansion socialiste sur le continent américain. Et ça continuera avec Allende et Pinochet.
Bens- Messages : 2697
Date d'inscription : 17/05/2014
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Localisation : Pripyat
Re: C'était aujourd'hui
9 octobre 1981 : Abolition de la peine de mort en France
Le 9 octobre 1981, la loi est promulguée. La France est l'un des derniers pays d'Europe occidentale à abolir la peine de mort. Le dernier condamné à être décapité est Hamida Djandoubi, le 10 septembre 1977.
De 1984 à 1995, 27 propositions de loi visant à rétablir la peine de mort sont déposées au Parlement.
En 2002, a été adopté le protocole n° 13 de la convention européenne des droits de l'Homme, qui interdit la peine de mort en toutes circonstances, même en temps de guerre. La France l'a ratifié en 2007.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Peine_de_mort_en_France
Le 9 octobre 1981, la loi est promulguée. La France est l'un des derniers pays d'Europe occidentale à abolir la peine de mort. Le dernier condamné à être décapité est Hamida Djandoubi, le 10 septembre 1977.
De 1984 à 1995, 27 propositions de loi visant à rétablir la peine de mort sont déposées au Parlement.
En 2002, a été adopté le protocole n° 13 de la convention européenne des droits de l'Homme, qui interdit la peine de mort en toutes circonstances, même en temps de guerre. La France l'a ratifié en 2007.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Peine_de_mort_en_France
Merl1- Messages : 6020
Date d'inscription : 26/05/2014
Localisation : La Géhenne ou presque...
Re: C'était aujourd'hui
16 octobre 1793 – L’odieux calvaire de la Reine
Le 16 Octobre 1793, la Reine Marie Antoinette s’avance sur l’échafaud, devant une foule muette et stupéfaite. La merveilleuse et magnifique Reine de France, l’Autrichienne, n’était plus que l’ombre d’elle-même : ses cheveux devenus prématurément blancs encadraient un visage creusé par les souffrances physiques et les ravages moraux. Son mari avait été exécuté depuis quelques mois, ses amies telles que Mme de Lamballe avaient été massacrées et mutilées sous ses yeux et, pire que tout pour une mère, son fils était séquestré dans la Tour du Temple où il subissait d’odieux sévices…
Marie Antoinette fut enfermée dans la Prison du Temple du 13 Août 1792 jusqu’au 5 Août 1793, date où elle fut transférée dans la Prison de la Conciergerie en attente de son procès. Celui-ci débuta le 14 Octobre 1793, où la Reine resplendira de grâce et de dignité. Face au fiel et aux diffamations de ses accusateurs, la Reine répondit avec dignité, vertu immuable des Reines de France.
Ce procès odieusement expéditif et arbitraire, devint rapidement un ramassis d’insultes gratuites et d’accusations sans fondements ! On accusa la Reine d’avoir été « le fléau et la sangsue du peuple de France », d’avoir donné des millions et de multiples renseignements à l’ennemi et surtout, d’avoir dilapidé l’argent des français dans diverses frasques, et de multiples autres accusations, dont la plupart avaient été inventé de toutes pièces !
Aucune preuve, des témoins que la Reine (et son entourage) affirme ne pas connaître, des affirmations grotesques qui ne résisteraient pas à la défense d’un avocat d’aujourd’hui…. Affabulations et calomnies, inventions et rumeurs, tout est bon pour faire condamner la Reine. Edmond de Goncourt, dans son Histoire de Marie Antoinette, expliqua que « La Reine fut admirable de patience et de sang-froid : elle força sa dignité à l’humilité , elle défendit l’indignation à sa fermeté ; elle répondit à la calomnie par une syllabe de dénégation, à l’absurde par le silence, au monstrueux par le sublime »
Hébert, l’un des principaux protagonistes du procès, écrivait : « Je suppose qu’elle ne fût pas coupable de tous ces crimes : n’a-t-elle pas été Reine ? Ce crime là suffit pour la raccourcir… Car qu’Est-ce qu’un Roi ou une Reine ? N’est-ce pas ce qu’il y a au monde de plus vil, de plus scélérat.[...] Les Rois et leur race sont nés pour nous nuire : en naissant, ils sont destinés au crime, comme une plante à nous empoisonner… » Et cette république qui prône la fraternité, l’anti-racisme et l’égalité….
Le calvaire de la Reine Marie Antoinette commença à 5 heures, dans le froid d’un frêle matin d’automne. La Reine s’était préparée à la mort : elle avait elle-même coupé les cheveux, rédigé son testament et changé de vêtements. Le bourreau Samson vient la chercher, mène la charrette dans tout Paris : les cris et les quolibets rythment cette marche vers l’issue fatale qui se dessine sur la Place où avait péri son époux. Vers midi, le 16 Octobre 1793, la Reine Marie Antoinette s’avança vers la guillotine, innocente et calme…
Edmond de Goncourt écrira :
La mort de Marie-Antoinette a calomnié la France.
La mort de Marie-Antoinette a déshonoré la Révolution.
Mais il en est de pareils crimes comme de certaines gloires : celles-ci n’ennoblissent, ceux-là ne compromettent pas seulement une génération et une patrie. Gloires et crimes dépassent leur temps et leur théâtre.
L’humanité tout entière, associée à elle-même dans la durée et dans l’espace, en revendique le bénéfice ou en porte le deuil ; et il arrive que la mort d’une femme désole cette âme universelle et cette justice solidaire des siècles et des peuples : la conscience humaine; il arrive que le remords d’une nation profite aux natifs, et que l’horreur d’un jour est la leçon de l’avenir.
Oui, ce jour, dont la postérité ne se consolera pas, demeurera dans la mémoire des hommes l’immortel exemple de la Terreur.
Le 16 octobre 1793 apprendra ce que les jeux d’une révolution font d’un peuple, hier les amours du monde. Il apprendra comment, en un moment, une cité, un empire, deviennent semblables à cet ami de saint Augustin, entraîné aux combats du cirque, tout à coup goûtant leur fureur et jouissant do leur barbarie.
Le l6 octobre 1793 parlera aux philosophies humaines. Il s’élèvera contre les coeurs trop jeunes, contre les esprits trop généreux, contre l’armée de ces Coudorcets qui meurent sans vouloir renier l’orgueil de leurs illusions. Il avertira les systèmes de leur vanité, les rêves de leur lendemain. Il montrera le fait à l’idée, les passions aux doctrines, à Salente le bois des Furies, aux utopies l’homme.
Ce jour enfin rappellera l’Histoire à la modestie de ses devoirs. Il lui conseillera un ton plus prudent, une raison plus humble. Il lui enseignera qu’il ne lui appartient point de flatter l’humanité, de la tenter, d’exaspérer ses présomptions, de solliciter ses impatiences, et de l’appeler, en l’enivrant de mots, aux aventures d’un progrès continu et d’une perfectibilité indéfinie.
http://www.lysardent.fr/2012/10/16/16-octobre-1793-lodieux-calvaire-de-la-reine/
Le 16 Octobre 1793, la Reine Marie Antoinette s’avance sur l’échafaud, devant une foule muette et stupéfaite. La merveilleuse et magnifique Reine de France, l’Autrichienne, n’était plus que l’ombre d’elle-même : ses cheveux devenus prématurément blancs encadraient un visage creusé par les souffrances physiques et les ravages moraux. Son mari avait été exécuté depuis quelques mois, ses amies telles que Mme de Lamballe avaient été massacrées et mutilées sous ses yeux et, pire que tout pour une mère, son fils était séquestré dans la Tour du Temple où il subissait d’odieux sévices…
Marie Antoinette fut enfermée dans la Prison du Temple du 13 Août 1792 jusqu’au 5 Août 1793, date où elle fut transférée dans la Prison de la Conciergerie en attente de son procès. Celui-ci débuta le 14 Octobre 1793, où la Reine resplendira de grâce et de dignité. Face au fiel et aux diffamations de ses accusateurs, la Reine répondit avec dignité, vertu immuable des Reines de France.
Ce procès odieusement expéditif et arbitraire, devint rapidement un ramassis d’insultes gratuites et d’accusations sans fondements ! On accusa la Reine d’avoir été « le fléau et la sangsue du peuple de France », d’avoir donné des millions et de multiples renseignements à l’ennemi et surtout, d’avoir dilapidé l’argent des français dans diverses frasques, et de multiples autres accusations, dont la plupart avaient été inventé de toutes pièces !
Aucune preuve, des témoins que la Reine (et son entourage) affirme ne pas connaître, des affirmations grotesques qui ne résisteraient pas à la défense d’un avocat d’aujourd’hui…. Affabulations et calomnies, inventions et rumeurs, tout est bon pour faire condamner la Reine. Edmond de Goncourt, dans son Histoire de Marie Antoinette, expliqua que « La Reine fut admirable de patience et de sang-froid : elle força sa dignité à l’humilité , elle défendit l’indignation à sa fermeté ; elle répondit à la calomnie par une syllabe de dénégation, à l’absurde par le silence, au monstrueux par le sublime »
Hébert, l’un des principaux protagonistes du procès, écrivait : « Je suppose qu’elle ne fût pas coupable de tous ces crimes : n’a-t-elle pas été Reine ? Ce crime là suffit pour la raccourcir… Car qu’Est-ce qu’un Roi ou une Reine ? N’est-ce pas ce qu’il y a au monde de plus vil, de plus scélérat.[...] Les Rois et leur race sont nés pour nous nuire : en naissant, ils sont destinés au crime, comme une plante à nous empoisonner… » Et cette république qui prône la fraternité, l’anti-racisme et l’égalité….
Le calvaire de la Reine Marie Antoinette commença à 5 heures, dans le froid d’un frêle matin d’automne. La Reine s’était préparée à la mort : elle avait elle-même coupé les cheveux, rédigé son testament et changé de vêtements. Le bourreau Samson vient la chercher, mène la charrette dans tout Paris : les cris et les quolibets rythment cette marche vers l’issue fatale qui se dessine sur la Place où avait péri son époux. Vers midi, le 16 Octobre 1793, la Reine Marie Antoinette s’avança vers la guillotine, innocente et calme…
Edmond de Goncourt écrira :
La mort de Marie-Antoinette a calomnié la France.
La mort de Marie-Antoinette a déshonoré la Révolution.
Mais il en est de pareils crimes comme de certaines gloires : celles-ci n’ennoblissent, ceux-là ne compromettent pas seulement une génération et une patrie. Gloires et crimes dépassent leur temps et leur théâtre.
L’humanité tout entière, associée à elle-même dans la durée et dans l’espace, en revendique le bénéfice ou en porte le deuil ; et il arrive que la mort d’une femme désole cette âme universelle et cette justice solidaire des siècles et des peuples : la conscience humaine; il arrive que le remords d’une nation profite aux natifs, et que l’horreur d’un jour est la leçon de l’avenir.
Oui, ce jour, dont la postérité ne se consolera pas, demeurera dans la mémoire des hommes l’immortel exemple de la Terreur.
Le 16 octobre 1793 apprendra ce que les jeux d’une révolution font d’un peuple, hier les amours du monde. Il apprendra comment, en un moment, une cité, un empire, deviennent semblables à cet ami de saint Augustin, entraîné aux combats du cirque, tout à coup goûtant leur fureur et jouissant do leur barbarie.
Le l6 octobre 1793 parlera aux philosophies humaines. Il s’élèvera contre les coeurs trop jeunes, contre les esprits trop généreux, contre l’armée de ces Coudorcets qui meurent sans vouloir renier l’orgueil de leurs illusions. Il avertira les systèmes de leur vanité, les rêves de leur lendemain. Il montrera le fait à l’idée, les passions aux doctrines, à Salente le bois des Furies, aux utopies l’homme.
Ce jour enfin rappellera l’Histoire à la modestie de ses devoirs. Il lui conseillera un ton plus prudent, une raison plus humble. Il lui enseignera qu’il ne lui appartient point de flatter l’humanité, de la tenter, d’exaspérer ses présomptions, de solliciter ses impatiences, et de l’appeler, en l’enivrant de mots, aux aventures d’un progrès continu et d’une perfectibilité indéfinie.
http://www.lysardent.fr/2012/10/16/16-octobre-1793-lodieux-calvaire-de-la-reine/
Merl1- Messages : 6020
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Re: C'était aujourd'hui
18 octobre 1685: L'Edit de Fontaibleau
Le 18 octobre 1685, le roi de France Louis XIV signait l’Édit de Fontainebleau. Cet édit révoque l'édit de Nantes, qui avait été octroyé par le roi Henri IV, et qui permettait aux protestants la liberté de pratiquer leur culte et de posséder des places fortes (notamment à la Rochelle). Déjà en 1629, l’édit d'Alès, accordé par Louis XIII et le cardinal de Richelieu, rogne de manière importante les droits accordés par l'édit de Nantes: il supprime le droit de posséder des places de sûretés, mais réaffirme tout de même la liberté de culte. A partir de 1661, l’édit de Nantes continu à être démantelé par des mesures discriminatoires. Louis XIV fait intensifier les persécutions contre les protestants: il charge des missionnaires appelés "dragons" pour convertir les protestants au catholicisme par la force. Ce sont les "dragonnades". En octobre 1685, l'Eglise Reformée a presque disparue de France. Il ne reste plus qu'au roi de révoquer l'édit de Nantes.
Cet édit fait interdire les écoles protestantes, oblige les pasteurs à se convertir sous peine de galères, menace de punitions les "relaps", ordonne l'obligation aux protestants de faire baptiser et faire instruire leurs enfants dans le religion catholique ou encore énonce la confiscation de biens des réformés partis à l'étranger. Toutefois, le dernier article, 'article 12 de l'édit contient certaines ambiguïtés: « Pourront au surplus lesdits de la RPR, en attendant qu’il plaise à Dieu de les éclairer comme les autres, de demeurer dans les villes et lieux de notre royaume, pays et terres de notre obéissance, y continuer leur commerce et jouir de leurs biens sans pouvoir être troublés ni empêchés sous prétexte de ladite R.P.R. à condition, comme il est dit, de ne point faire d’exercices ni de s’assembler sous prétexte de prières ou de culte de ladite religion de quelque nature qu’il soit, sous les peines (...) de confiscation de corps et de biens. ». Ce qui est bien curieux, c'est que le roi autoriserai ici aux protestants de rester en France du moment qu'ils ne se réunissent pas dans leurs lieux de cultes. Certains historiens pensent que cet article vise à modérer l'indignation des princes protestants. Bien entendu, la plupart des catholiques sont fortement favorables à l'édit, mais les réactions restent modérées.
Face à cet édit, de nombreux protestants se révoltent (notamment dans les Cévènes de 1702 à 1711), et les dragonnades continueront. L'édit de Fontainebleau prend fin avec l'article 8 de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen, puis avec la constitution du 3 septembre 1791.
Le 18 octobre 1685, le roi de France Louis XIV signait l’Édit de Fontainebleau. Cet édit révoque l'édit de Nantes, qui avait été octroyé par le roi Henri IV, et qui permettait aux protestants la liberté de pratiquer leur culte et de posséder des places fortes (notamment à la Rochelle). Déjà en 1629, l’édit d'Alès, accordé par Louis XIII et le cardinal de Richelieu, rogne de manière importante les droits accordés par l'édit de Nantes: il supprime le droit de posséder des places de sûretés, mais réaffirme tout de même la liberté de culte. A partir de 1661, l’édit de Nantes continu à être démantelé par des mesures discriminatoires. Louis XIV fait intensifier les persécutions contre les protestants: il charge des missionnaires appelés "dragons" pour convertir les protestants au catholicisme par la force. Ce sont les "dragonnades". En octobre 1685, l'Eglise Reformée a presque disparue de France. Il ne reste plus qu'au roi de révoquer l'édit de Nantes.
Cet édit fait interdire les écoles protestantes, oblige les pasteurs à se convertir sous peine de galères, menace de punitions les "relaps", ordonne l'obligation aux protestants de faire baptiser et faire instruire leurs enfants dans le religion catholique ou encore énonce la confiscation de biens des réformés partis à l'étranger. Toutefois, le dernier article, 'article 12 de l'édit contient certaines ambiguïtés: « Pourront au surplus lesdits de la RPR, en attendant qu’il plaise à Dieu de les éclairer comme les autres, de demeurer dans les villes et lieux de notre royaume, pays et terres de notre obéissance, y continuer leur commerce et jouir de leurs biens sans pouvoir être troublés ni empêchés sous prétexte de ladite R.P.R. à condition, comme il est dit, de ne point faire d’exercices ni de s’assembler sous prétexte de prières ou de culte de ladite religion de quelque nature qu’il soit, sous les peines (...) de confiscation de corps et de biens. ». Ce qui est bien curieux, c'est que le roi autoriserai ici aux protestants de rester en France du moment qu'ils ne se réunissent pas dans leurs lieux de cultes. Certains historiens pensent que cet article vise à modérer l'indignation des princes protestants. Bien entendu, la plupart des catholiques sont fortement favorables à l'édit, mais les réactions restent modérées.
Face à cet édit, de nombreux protestants se révoltent (notamment dans les Cévènes de 1702 à 1711), et les dragonnades continueront. L'édit de Fontainebleau prend fin avec l'article 8 de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen, puis avec la constitution du 3 septembre 1791.
Napoléon III- Messages : 2315
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Re: C'était aujourd'hui
28 octobre 1791
Olympe de Gouges présente la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne devant l'Assemblée Nationale.
Elle sera guillotinée le 3 novembre 1793...
Pastel d’Alexandre Kucharski.
http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9claration_des_droits_de_la_femme_et_de_la_citoyenne
Olympe de Gouges présente la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne devant l'Assemblée Nationale.
Elle sera guillotinée le 3 novembre 1793...
Pastel d’Alexandre Kucharski.
http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9claration_des_droits_de_la_femme_et_de_la_citoyenne
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Re: C'était aujourd'hui
29 octobre 1932 : mise à l'eau du "Normandie"
Le plus grand paquebot du monde (312 m) sort des chantiers navals du Havre. Fleuron de la compagnie générale transatlantique, il peut recevoir 1972 passagers. Réquisitionné par les Etats-Unis pendant la guerre le Normandie finira sa vie à New-York en 1942, ravagé par un incendie.
http://lesalonbeige.blogs.com
Le plus grand paquebot du monde (312 m) sort des chantiers navals du Havre. Fleuron de la compagnie générale transatlantique, il peut recevoir 1972 passagers. Réquisitionné par les Etats-Unis pendant la guerre le Normandie finira sa vie à New-York en 1942, ravagé par un incendie.
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Merl1- Messages : 6020
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Re: C'était aujourd'hui
01 novembre 1700 :
Mort du roi Charles II d'Espagne, dernier roi d'Espagne de la Maison de Habsbourg. Selon le testament du roi défunt, son petit-neveu Philippe de France, duc d'Anjou, (petit-fils de Louis XIV et de Marie-Thérèse d'Espagne ), lui succède et devient le premier roi Bourbon d'Espagne sous le nom de Philippe V Il se trouve confronté à la candidature de l'archiduc Charles d'Autriche, autre neveu du souverain défunt, fils cadet de l'empereur et membre de la branche Autrichienne de la Maison de Habsbourg. La guerre de Succession d'Espagne durera 13 ans.
Au congrès d'Utrecht en 1712, Philippe V conserve le trône d'Espagne, toutefois il doit renoncer, pour lui et pour sa descendance, au trône de France même dans le cas où les autres princes de sang français disparaîtraient.
Philippe de France proclamé roi d'Espagne
Mort du roi Charles II d'Espagne, dernier roi d'Espagne de la Maison de Habsbourg. Selon le testament du roi défunt, son petit-neveu Philippe de France, duc d'Anjou, (petit-fils de Louis XIV et de Marie-Thérèse d'Espagne ), lui succède et devient le premier roi Bourbon d'Espagne sous le nom de Philippe V Il se trouve confronté à la candidature de l'archiduc Charles d'Autriche, autre neveu du souverain défunt, fils cadet de l'empereur et membre de la branche Autrichienne de la Maison de Habsbourg. La guerre de Succession d'Espagne durera 13 ans.
Au congrès d'Utrecht en 1712, Philippe V conserve le trône d'Espagne, toutefois il doit renoncer, pour lui et pour sa descendance, au trône de France même dans le cas où les autres princes de sang français disparaîtraient.
Philippe de France proclamé roi d'Espagne
Merl1- Messages : 6020
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