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Re: C'était aujourd'hui
Un crime gaulliste de plus... Et çà ne faisait que commencer !
Bravo55- Messages : 946
Date d'inscription : 15/02/2015
Re: C'était aujourd'hui
En effet c'était un "petit saint"Bravo55 a écrit:Un crime gaulliste de plus... Et çà ne faisait que commencer !
Robert Brasillach est surtout connu pour son engagement politique à l'extrême droite : formé à l'Action française, il évolue vers le fascisme dans les années 1930 .
Sous l'Occupation, il devient rédacteur en chef du journal collaborationniste et antisémite. Il est ensuite poursuivi pour intelligence avec l'ennemi, et condamné et fusillé durant l'épuration.
MacAdam- Messages : 761
Date d'inscription : 16/01/2016
Age : 77
Localisation : PAYS DE LOIRE
Re: C'était aujourd'hui
Un de nos plus grands écrivain et poëte... As-tu seulement écouté ses "Poèmes de Fresnes" dits par... Pierre Frenay ? Non, bien sur !
Bravo55- Messages : 946
Date d'inscription : 15/02/2015
Age : 84
Localisation : Vallée du Rhône
Re: C'était aujourd'hui
MacAdam a écrit:
Robert Brasillach est surtout connu pour son engagement politique à l'extrême droite : formé à l'Action française
Un homme bien en somme.
C'est comme si ils avaient exécuté Baudelaire.
Merl1- Messages : 6020
Date d'inscription : 26/05/2014
Localisation : La Géhenne ou presque...
Re: C'était aujourd'hui
Le 21 janvier 1793 : assassinat de Louis XVI, Roi de France, sur la place de la révolution, ancienne place Louis XV et future place de la Concorde. La France refuse que le pouvoir politique de la Nation trouve son origine en Dieu
À 10h20, sur la place de la Révolution, actuellement la place de la Concorde, le Roi de France, Louis XVI, âgé de 39 ans, est guillotiné. Emprisonné au Temple avec sa famille depuis le mois d'août 1792, il a été condamné à la peine de mort par le tribunal révolutionnaire le 18 janvier 1793, au mépris de toutes les lois du Royaume et de toute consultation de la volonté du peuple, dont ce tribunal se réclamait. La Convention l'accuse d'être un traître à la nation. Ses dernières paroles sont :
"Français, je meurs innocent; je pardonne à mes ennemis; je prie Dieu que mon sang ne retombe pas sur la France"...»
Mais la fin de ses mots est occultée par le roulement de tambour annonçant son exécution. Le 16 octobre suivant, le Reine, Marie-Antoinette est à son tour guillotinée.
« Quand on relit Saint-Just et le célèbre pamphlet du Marquis de Sade, on comprend à quel point le meurtre du Roi fut un acte consciemment sacrilège, la profanation volontaire du sacre de Reims, « la messe noire de l'histoire de France », dont nous n'avons pas fini de vivre les ultimes conséquences. C'est un acte symbolique et théâtral, selon le génie de ce peuple, qui domine l'histoire de France, et s'oppose au baptême de Clovis à Reims ou l'aventure triomphale et sacrificielle de Jeanne d'Arc. Ce n'est pas une société profane qui s'est scellée dans le sang de Louis XVI, c'est une contre-chrétienté : en immolant l'Oint du Seigneur, ce peuple en tant que peuple abdiquait la haute espérance du royaume de Dieu. »
R.-L. Bruckberger, dans Dieu et la politique, p. 71
Et Pie VI, le 17 juin 1793 :
«Le Roi Très Catholique Louis XVI a été condamné au dernier supplice par une conjuration impie, et ce jugement s'est exécuté (…) Qui pourra jamais douter que ce Monarque ait été principalement immolé en haine de la Foi et par esprit de fureur contre les dogmes catholiques (...) Ah ! France ! Ah ! France ! Toi que nos prédécesseurs appelaient le miroir de la Chrétienté et l'inébranlable appui de la foi ; toi qui, par ton zèle pour la croyance chrétienne et par ta piété filiale envers le Siège Apostolique, ne marche pas à la suite des nations, mais les précède toutes, combien tu nous es contraire aujourd'hui ! Ah ! Encore une fois, France ! Tu demandais toi-même auparavant un roi catholique. Tu disais que les lois fondamentales du royaume ne permettaient pas de reconnaître un roi qui ne fut pas catholique. Et maintenant que tu l'avais, ce roi catholique, c'est précisément parce qu'il était catholique que tu viens de l'assassiner !... Jour de triomphe pour Louis XVI, à qui Dieu a donné et la patience dans les tribulations et la victoire au milieu de son supplice! »
(Allocution au Consistoire secret du 17 juin 1793 sur l'assassinat de Louis XVI)
21 janvier 1794 : lancement des colonnes infernales de Turreau sur la Vendée.
Après la dislocation de l'armée vendéenne à Savenay, la Convention décide de poursuivre la "pacification" de la Vendée. Le soutien apporté à la contre-révolution par la population ayant été puissant, Robespierre et son gouvernement veulent appliquer jusqu'au bout leur résolution du 1er août, prônant des mesures extrêmes pour détruire la rébellion : destruction des récoltes et des villages, exécution des suspects, confiscation du bétail. Ces lois, ainsi que celle du 1er octobre, n'ont jamais été abolies depuis! Turreau va mettre en œuvre avec application cette politique de la terre brûlée. Seules quelques villes d'importance doivent être épargnées, le reste peut être rasé… Pendant près de cinq mois, les colonnes infernales vont multiplier exactions et massacres.
12 "colonnes infernales" vont quadriller la région et la dévaster. Le 28 février 1794, tuant et incendiant tout sur leur passage, les colonnes Cordellier et Crouzat se dirigent vers le village des Lucs-sur-Boulogne. Elles sont attaquées par Charette et mises en déroute. Cependant, Charette se retire. Martincourt, un lieutenant de Cordellier s'en aperçoit, se dirige vers Les Lucs et massacre le village: des femmes, des enfants dont 109 avaient moins de 7 ans. Les soldats poussent la population dans l'église, mais, celle-ci est trop petite. Les républicains chargent à la baïonnette et massacrent toutes les personnes restées à l'extérieur. La chapelle est ensuite fermée et incendiée, puis détruite au canon.
À 10h20, sur la place de la Révolution, actuellement la place de la Concorde, le Roi de France, Louis XVI, âgé de 39 ans, est guillotiné. Emprisonné au Temple avec sa famille depuis le mois d'août 1792, il a été condamné à la peine de mort par le tribunal révolutionnaire le 18 janvier 1793, au mépris de toutes les lois du Royaume et de toute consultation de la volonté du peuple, dont ce tribunal se réclamait. La Convention l'accuse d'être un traître à la nation. Ses dernières paroles sont :
"Français, je meurs innocent; je pardonne à mes ennemis; je prie Dieu que mon sang ne retombe pas sur la France"...»
Mais la fin de ses mots est occultée par le roulement de tambour annonçant son exécution. Le 16 octobre suivant, le Reine, Marie-Antoinette est à son tour guillotinée.
« Quand on relit Saint-Just et le célèbre pamphlet du Marquis de Sade, on comprend à quel point le meurtre du Roi fut un acte consciemment sacrilège, la profanation volontaire du sacre de Reims, « la messe noire de l'histoire de France », dont nous n'avons pas fini de vivre les ultimes conséquences. C'est un acte symbolique et théâtral, selon le génie de ce peuple, qui domine l'histoire de France, et s'oppose au baptême de Clovis à Reims ou l'aventure triomphale et sacrificielle de Jeanne d'Arc. Ce n'est pas une société profane qui s'est scellée dans le sang de Louis XVI, c'est une contre-chrétienté : en immolant l'Oint du Seigneur, ce peuple en tant que peuple abdiquait la haute espérance du royaume de Dieu. »
R.-L. Bruckberger, dans Dieu et la politique, p. 71
Et Pie VI, le 17 juin 1793 :
«Le Roi Très Catholique Louis XVI a été condamné au dernier supplice par une conjuration impie, et ce jugement s'est exécuté (…) Qui pourra jamais douter que ce Monarque ait été principalement immolé en haine de la Foi et par esprit de fureur contre les dogmes catholiques (...) Ah ! France ! Ah ! France ! Toi que nos prédécesseurs appelaient le miroir de la Chrétienté et l'inébranlable appui de la foi ; toi qui, par ton zèle pour la croyance chrétienne et par ta piété filiale envers le Siège Apostolique, ne marche pas à la suite des nations, mais les précède toutes, combien tu nous es contraire aujourd'hui ! Ah ! Encore une fois, France ! Tu demandais toi-même auparavant un roi catholique. Tu disais que les lois fondamentales du royaume ne permettaient pas de reconnaître un roi qui ne fut pas catholique. Et maintenant que tu l'avais, ce roi catholique, c'est précisément parce qu'il était catholique que tu viens de l'assassiner !... Jour de triomphe pour Louis XVI, à qui Dieu a donné et la patience dans les tribulations et la victoire au milieu de son supplice! »
(Allocution au Consistoire secret du 17 juin 1793 sur l'assassinat de Louis XVI)
21 janvier 1794 : lancement des colonnes infernales de Turreau sur la Vendée.
Après la dislocation de l'armée vendéenne à Savenay, la Convention décide de poursuivre la "pacification" de la Vendée. Le soutien apporté à la contre-révolution par la population ayant été puissant, Robespierre et son gouvernement veulent appliquer jusqu'au bout leur résolution du 1er août, prônant des mesures extrêmes pour détruire la rébellion : destruction des récoltes et des villages, exécution des suspects, confiscation du bétail. Ces lois, ainsi que celle du 1er octobre, n'ont jamais été abolies depuis! Turreau va mettre en œuvre avec application cette politique de la terre brûlée. Seules quelques villes d'importance doivent être épargnées, le reste peut être rasé… Pendant près de cinq mois, les colonnes infernales vont multiplier exactions et massacres.
12 "colonnes infernales" vont quadriller la région et la dévaster. Le 28 février 1794, tuant et incendiant tout sur leur passage, les colonnes Cordellier et Crouzat se dirigent vers le village des Lucs-sur-Boulogne. Elles sont attaquées par Charette et mises en déroute. Cependant, Charette se retire. Martincourt, un lieutenant de Cordellier s'en aperçoit, se dirige vers Les Lucs et massacre le village: des femmes, des enfants dont 109 avaient moins de 7 ans. Les soldats poussent la population dans l'église, mais, celle-ci est trop petite. Les républicains chargent à la baïonnette et massacrent toutes les personnes restées à l'extérieur. La chapelle est ensuite fermée et incendiée, puis détruite au canon.
Merl1- Messages : 6020
Date d'inscription : 26/05/2014
Localisation : La Géhenne ou presque...
Re: C'était aujourd'hui
Voyez, assassinat, exécution, procès, résistance, terrorisme, etc ... tout dépend de celui qui écrit l'Histoire ...
Outre le fait que je te respecte énormément du fait de ta culture et de ton éducation, je regrette le côté "obsessionnel" qui exclut d'emblée le panache de impartialité quand il s'agit de dépeindre les événements de l'Histoire. Cela reste toutefois très amusant de te lire. Je t'en remercie ne serait-ce que pour cela.
Outre le fait que je te respecte énormément du fait de ta culture et de ton éducation, je regrette le côté "obsessionnel" qui exclut d'emblée le panache de impartialité quand il s'agit de dépeindre les événements de l'Histoire. Cela reste toutefois très amusant de te lire. Je t'en remercie ne serait-ce que pour cela.
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