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un peu de géographie et d'histoire ne fait pas de mal !

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Message par Oksana Ven 31 Oct - 16:54

Le Burkina Faso, littéralement « Pays des hommes intègres », aussi appelé Burkina, est un pays d'Afrique de l'Ouest sans accès à la mer, entouré du Mali au nord, du Niger à l’est, du Bénin au sud-est, du Togo et du Ghana au sud et de la Côte d'Ivoire au sud-ouest.

Burkina se prononce /buʁ.ki.na/ (en alphabet phonétique international). Ses habitants sont les Burkinabè.

La capitale est Ouagadougou, située au centre du pays. Le Burkina Faso est membre de l’Union africaine (UA) et de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO).

C'est l'un des 10 pays les moins développés du monde (avec un indice de développement humain de 0,343 en 2012).
Ancienne colonie française, la Haute-Volta obtient l’indépendance en 1960. Le nom actuel du pays (Burkina Faso) date du 4 août 1984, sous la présidence du révolutionnaire Thomas Sankara.

Combinaison dans deux langues principales du pays, il signifie la patrie des hommes intègres — burkina se traduisant par « intégrité, honneur » en mooré, et faso, terme emprunté à la langue dioula, signifiant « territoire ou terre ou patrie ».

Selon la constitution nationale les habitants sont appelés les Burkinabè (mot invariable), où le suffixe « bè » désignant l’habitant (homme ou femme) est en foulfouldé, langue parlée par les Peuls, peuple d’éleveurs nomades également présents dans de nombreux pays d’Afrique de l’Ouest.

Le choix de ce mélange de langues (fondé sur trois langues ayant le statut de langues nationales avec le français) dans la dénomination du pays et de ses habitants traduit la volonté d'unification d'une société multi-ethnique (plus de 60 ethnies).

En français, on utilise également les mots Burkinais ou Burkinabés pour désigner les habitants.

On utilise Burkina, Faso ou Burkina Faso dans les usages courants, et Burkina Faso dans les usages officiels. D'après la constitution du Burkina Faso, « le Faso est la forme républicaine de l’État ». Le terme « Faso » remplace donc le terme « République » : « République du Burkina Faso » ou « République du Burkina » ne sont donc pas officiels.

De même on utilise officiellement « président du Faso » au lieu de « président de la République ».

Avant la colonisation, le territoire actuel du Burkina Faso était partagé entre différents royaumes ou chefferies.
• le Gurma, habité par les Gurmanceba et les Bemba
• le Moogho, pays des Moose
• le Gwiriko, pays des Bobo-Dioulas
• le Liptako, occupé par les Peuls, les Haoussa et les Bella

On trouve peu de témoignages sur cette époque au Burkina Faso. Toutefois, une chronologie des royaumes Mossi existe.
Les Européens ont eu peu de contacts avec « le Mossi », ainsi que l’on désignait ce territoire, et ils se sont produits peu avant la colonisation.

Le compte-rendu du voyage de Louis-Gustave Binger (1856-1936) (Du Niger au Golfe de Guinée) relate son séjour, en juin 1888, chez Boukary, frère du Mogho Naba Sanem de Ouagadougou.

Lequel Boukary devait devenir le Mogho Naba Wobgho qui résista aux Français, avec des moyens bien limités devant leurs armes modernes. Binger décrit un royaume organisé suivant un mode féodal.

En 1896, le royaume mossi de Ouagadougou devient un protectorat français.
En 1898, la majeure partie de la région correspondant à l’actuel Burkina est conquise.
En 1904, ces territoires sont intégrés à l’Afrique-Occidentale française au sein de la colonie du Haut-Sénégal-Niger.

Participation des habitants à la Première Guerre mondiale au sein des bataillons de tirailleurs sénégalais. Le 1er mars 1919, Édouard Hesling devient le premier gouverneur de la nouvelle colonie de Haute-Volta.

Celle-ci est démembrée le 5 septembre 1932, le territoire est partagé entre la Côte d'Ivoire, le Mali et le Niger.

Le 4 septembre 1947 la Haute-Volta est reconstituée dans ses limites de 1932.

Le 11 décembre 1958, elle devient la République de Haute-Volta, une république membre de la communauté franco-africaine et accède à l’indépendance le 5 août 1960. Le nom de Burkina Faso est adopté le 4 août 1984.
Le premier président de la Haute-Volta est Maurice Yaméogo, de l'ethnie mossi (qui rassemble plus de 50 % de la population).

Le 4 janvier 1966, le lieutenant-colonel Aboubacar Sangoulé Lamizana (de l'ethnie samo) le remplace au pouvoir.
Le 25 novembre 1980, un putsch militaire porte le colonel Saye Zerbo au pouvoir. Celui-ci est renversé en 1982 par un autre groupe militaire qui place le médecin commandant Jean-Baptiste Ouédraogo et le capitaine Thomas Sankara (Premier ministre) à la tête de l'État.

Lors d'un nouveau putsch militaire, Thomas Sankara prend le pouvoir et instaure le Conseil national de la révolution (CNR) d'orientation marxiste. Le 4 août 1984, le président Sankara débaptise son pays, la Haute-Volta devient Burkina Faso.
Le président actuel, le capitaine Blaise Compaoré (mossi), prend le pouvoir le 15 octobre 1987 à la faveur d’un coup d'État ; au cours de ces événements, il aurait fait assassiner son prédécesseur Thomas Sankara.

La mort de ce dernier est sujette à controverses. La période suivant le coup d'État est baptisée « Rectification » par Blaise Compaoré.

Une nouvelle constitution est adoptée par référendum et le 1er décembre 1991, Blaise Compaoré est élu président de la République (taux d'abstention 74 %). Il est réélu en 1998, 2005 et en 2010.

Les violences policières et les meurtres d’opposants au président Blaise Compaoré scandent les décennies 1990 et 2000 : Dabo Boukary en 1990 ; deux étudiants en 1995 ; Flavien Nébié, 12 ans, en 2000.

Tous étaient militants ou manifestants. Le Burkina connaît aussi des mouvements d’émeutes : en 1998, en 2006 avec l'arrestation de certains étudiants à la suite d'une conférence de presse à l'université de Ouaga, en 2007-2008 contre la vie chère.

En juin 2008, l’université de Ouagadougou connaît une grève massive, qui se solde par une reprise en main brutale de l’université par le pouvoir : suppression de toutes les prestations sociales étudiantes (bourses, restauration, résidences universitaires vidées en deux jours) après tirs à balles réelles sur les étudiants.

La révolte de 2011 secoue le pays en même temps que le printemps arabe.

Le 30 octobre 2014, Blaise Compaoré fait face à un soulèvement populaire contre son projet de modification de l'article 37 de la loi fondamentale limitant le nombre de mandats présidentiels, afin de se représenter en 2015.

A la suite des émeutes, Blaise Compaoré quitte le pouvoir et le chef d’état-major des armées, Honoré Traoré, annonce la création d’un «organe de transition», chargé des pouvoirs exécutif et législatif, dont l’objectif est un retour à l’ordre constitutionnel «dans un délai de douze mois».

La langue officielle est le français. De nombreuses langues nationales sont parlées dont les plus courantes sont le mooré, le dioula, le gulmancéma et le foulfoulde

Depuis son indépendance en août 1960, le Burkina Faso a connu plusieurs régimes politiques : État de droit et État d’exception.

À partir de 1991, le pays a officiellement opté pour un système politique démocratique en adoptant une constitution par voie référendaire et en organisant des élections présidentielles et législatives.

Aujourd’hui, des institutions républicaines sont mises en place :
• Les élections du premier et du deuxième Président de la 4e République respectivement en 1992,1998 et 2004.
• Les élections législatives en 1992, 1997, 2002 et 2007.
• L’installation de la chambre des représentants.
• La mise en place de l’appareil judiciaire.
• Il s’agit donc d’un État démocratique à trois pouvoirs qui sont :
o le pouvoir exécutif assuré par le Gouvernement,
o le pouvoir législatif composé d’une Assemblée Nationale et d’une Chambre des Représentants,
o le pouvoir judiciaire.

En outre, d’autres institutions viennent consolider l’état de droit. Ce sont notamment :
• le Médiateur du Faso,
• le Conseil Économique et Social (CES),
• le Conseil Supérieur de la Communication,
• l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP),
• et la Commission Nationale de la Décentralisation (CND).

La Constitution du 2 juin 1991, adoptée par référendum, a instauré un régime semi-présidentiel à deux chambres ouvert au multipartisme :
• Le Président du Burkina Faso, élu par le peuple pour cinq ans lors d'un scrutin à deux tours. Il ne devait pouvoir être réélu qu’une seule fois.
• L’Assemblée nationale est la seule instance législative du pays. Elle peut être dissoute par le président du Burkina Faso.
• La chambre des représentants qui avait un rôle consultatif se renouvelait tous les trois (03) ans et a été dissoute le 23 janvier 2002. Mais la révision constitutionnelle du 11 juin 2012 a réintroduit une seconde chambre, le Sénat, qui n'est pas encore fonctionnel.

Il faut noter que depuis son adoption le 2 juin 1992, la constitution du Burkina Faso a été révisée à trois reprises respectivement en janvier 1997 pour lever le verrou de la limitation du mandat présidentiel, avril 2000 pour non seulement ramener la durée du mandat présidentiel de 7 ans à 5 ans et aussi pour introduire à nouveau sa limitation à renouvelable une fois, janvier 2002.

Il existe également un conseil constitutionnel, composée de dix membres et un conseil économique et social dont le rôle est purement consultatif.

Le territoire du Burkina Faso est divisé en 13 régions et subdivisé en 45 provinces, 350 départements, 359 communes de plein exercice dirigées par des maires élus et 8 000 villages environ.

Le Burkina Faso est divisé 13 régions administratives regroupant 45 provinces (qui étaient les anciennes subdivisions principales du pays mais ne sont plus des collectivités territoriales depuis le 2 juillet 2001).

Les régions sont dirigées administrativement par un gouverneur représentant l'État auprès du conseil régional et qui est lui-même représenté dans les provinces par des hauts-commissaires.

Les conseils régionaux réunissent les représentants des départements qui autrefois se réunissaient dans les conseils de province.

Il n'y a plus depuis 2011 d'assemblée consultative dans les provinces qui sont de simples intermédiaires administratifs entre les régions et les départements, les anciens conseils de province où étaient représentés les communes ayant été regroupés dans les conseils régionaux.

De plus les départements ont pour la plupart été érigés en municipalités de plein droit, et donc des collectivités territoriales, avec à leur tête un maire devant un conseil municipal.

Selon le cas, les départements ont soit le statut de « commune urbaine », soit celui de « commune rurale ».
Parmi les communes urbaines, les plus peuplées ont aussi le statut de « ville ».

Toutefois légalement ces différents statuts sont tous des départements. Le département est la circonscription électorale de base pour toutes les institutions nationales et celles des collectivités territoriales.

Enfin de nombreuses fusions de communes ont eu lieu (avant ou après la création des départements, qui aujourd'hui presque partout ne comptent plus qu'une seule municipalité).

Toutefois les communes urbaines les plus peuplées sont divisées en « arrondissements municipaux » (à Ouagadougou et Bobo-Dioulasso), eux-mêmes divisés en « secteurs » administratifs. Les autres communes urbaines de plus de 2 000 habitants peuvent être aussi divisées en secteurs.

Toutes les autres communes (urbaines ou rurales) sont ensuite divisées en « villages ».

Ni les arrondissements, ni les secteurs urbains, ni les villages ne sont des collectivités territoriales : ils servent essentiellement comme outils de planification et de développement et d'unités territoriales statistiques (celles-ci étant basées sur des sous-ensembles de population d'environ 1 000 habitants, selon l'Institut national de la statistique et de la démographie qui établit la nomenclature officielle de toutes les collectivités territoriales, des provinces et des autres plus petites unités territoriales statistiques).

Ainsi les « villages » concernent des territoires essentiellement ruraux à l'intérieur des communes, et qui peuvent rassembler de nombreux hameaux autour d'une petite agglomération rurale.

Le Burkina Faso compte ainsi plusieurs milliers de villages ou secteurs urbains, dans lesquels peuvent subsister d'encore plus nombreux hameaux (à la population très changeante du fait des fortes migrations vers de plus grandes villes, ou de la croissance de la périphérie de ces villes sur d'anciens territoires ruraux, lesquelles absorbent alors leurs anciens hameaux voire des villages entiers).

Les arrondissements, secteurs ou villages peuvent aussi avoir localement des conseils consultatifs (conseils de quartier, conseils de villages traditionnels, etc.), qui ne sont pas des collectivités territoriales mais des associations (de droit privé, ou paritaire), qui peuvent parfois recevoir des subventions et d'autres moyens de la part des départements ou des régions pour certaines missions développées en partenariat, ou des financements privés de la part de leurs membres (certaines collectivités territoriales adhèrent à ces structures de coopération locale).

Ces associations peuvent aussi avoir compétence couvrant d'autres territoires voisins (y compris faisant partie d'autres arrondissements ou départements).


........... je sais Darkwing fort érudit en HISTOIRE va contester cet article .... peu importe, ça l'occupera Balle  
Oksana
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