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Ces dirigeants hostiles aux réformes en régions Nord-Pas-de-Calais, Picardie, Champagne Ardenne, Lorraine, Alsace
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Ces dirigeants hostiles aux réformes en régions Nord-Pas-de-Calais, Picardie, Champagne Ardenne, Lorraine, Alsace
Entre des investissements industriels hasardeux, des projets de fusion territoriale avortés et des équipements publics démesurés, ces régions se retrouvent avec de sacrés boulets aux pieds.
Claude Gewert et Daniel Percheron : ils disent "non" à la réduction des dépenses de personnel
Réduire les effectifs des conseils régionaux une fois que ces derniers auront fusionné ? Vous n'y pensez pas ! Les actuels patrons des régions Picardie et Nord-Pas-de-Calais, Claude Gewert (PS) et Daniel Percheron (PS), affirment s'être déjà mis d'accord sur ce statu quo, avec le soutien tacite de Martine Aubry (PS), la maire de Lille, qui considère d'ailleurs cette fusion régionale comme une «aberration». «Ce n'est vraiment pas le moment de déclencher une grève chez nos agents», s'excuse-t-on chez les socialistes picards. Une vision à courte vue quand on sait les économies qui pourraient être réalisées. Surtout dans la région Nord-Pas-de-Calais, où les effectifs ont augmenté de 30% depuis 2007 (en partie par transfert d'agents de l'Etat) : 6.000 personnes environ. Du coup, les charges de personnel y sont particulièrement élevées : 58 euros par habitant, contre 37 euros en Rhône-Alpes. Pierre de Saintignon, future tête de liste PS aux régionales, s'est bien gardé de prendre position. Quant à son principal adversaire, l'UMP Xavier Bertrand, il se contente d'assurer qu'il ne remplacera pas tous les fonctionnaires partant à la retraite.
© REA
Claude Gewert, patron PS de la région Picardie, ne veut pas toucher à ses effectifs.
Michel Delebarre : son arena coûtera 50 millions d'euros... pour rien
Celui qui fut maire socialiste de Dunkerque pendant près de vingt ans laisse derrière lui une sacrée facture. Il avait notamment convaincu 68 des 81 conseillers de la Communauté urbaine de Dunkerque, dont les vice-présidents, Damien Carême (PS), Christian Hutin (MRC) et David Bailleul (divers gauche), de construire une salle de 10.000 places pour accueillir des matchs de hand et de basket. Un PPP (partenariat public privé) avait été signé avec Vinci en 2012 pour une inauguration lors du Championnat du monde de hand 2017. Mais le coût prohibitif de ce projet pour la ville - 6,7 millions d'euros de loyers pendant vingt-sept ans ! - a poussé Patrice Vergriete (sans étiquette), qui a ravi son siège à Delebarre en 2014, à abandonner l'affaire. Mais, même enterré, l'Arena va coûter cher. Entre les dépenses engagées et la résiliation du contrat, la note pourrait s'élever à 50 millions d'euros.
A croire que les élus du Nord adorent les équipements démesurés : voilà cinq ans, appuyée par son prédécesseur Jean-Louis Borloo (UDI), Valérie Létard (UDI), présidente de Valenciennes Métropole, avait dépensé 85 millions d'euros dans un stade de 25.000 places pour un club de foot, alors présidé par son père, Francis Decourrière, qui se traîne aujourd'hui en Ligue 2.
© REA
Michel Delebarre, sénateur PS du Nord, a laissé une sacrée ardoise à Dunkerque
Laurent Pinatel : il mène la charge contre la "ferme des mille vaches"
L'agriculture traditionnelle a de nombreuses vertus, mais ce sont parfois de drôles de combats qui sont menés en son nom. La Confédération paysanne, qui voit dans la ferme dite des «mille vaches» de Buigny-Saint-Maclou (Picardie) un symbole odieux de l'élevage industriel, a tenté de bloquer son démarrage par diverses actions coup-de-poing. Son porte- parole, Laurent Pinatel , et huit autres militants, ont dans la foulée été condamnés pour dégradations matérielles. Francis Chastagner, le président de Novissen, une association locale de défense de l'environnement totalement opposée au projet, a, lui, réussi à rallier de nombreux politiques - José Bové, Corinne Lepage, Barbara Pompili, JeanLuc Mélenchon, Pierre Laurent, Nicolas Dupont-Aignan - sans oublier Brigitte Bardot. Or la ferme, lancée par Michel Ramery, un patron du BTP nordiste, s'inspire de centaines d'exploitations laitières implantées en Europe du Nord, notamment en Allemagne et en Belgique. Des fermes-usines, comptant jusqu'à 4.000 têtes, dont la concurrence va s'intensifier avec la fin des quotas laitiers appliquée depuis mars dernier. Une sérieuse menace pour nos éleveurs de vaches laitières de moins en moins nombreux : ils ne sont plus que 70.000, soit 15.000 de moins qu'en 2008.
© REA
La «ferme des mille vaches» de Buigny-Saint-Maclou, en Picardie, est la bête noire de la Confédération paysanne.
Gilbert Meyer : il a bloqué la réforme territoriale en Alsace
Les Alsaciens auraient pu être les premiers, dès 2013, à tailler dans le mille-feuille territorial. Mais, à la surprise générale, ils ont voté non lors du référendum sur le projet de collectivité unique d'Alsace, qui devait regrouper les conseils généraux des Haut et Bas-Rhin. C'est une coalition hétéroclite qui avait appelé à voter contre ce qui aurait pu servir d'exemple aux autres collectivités. Au premier rang : Gilbert Meyer , maire (UMP) de Colmar depuis vingt ans, qui craignait que sa ville ne perde son rang de préfecture, et a fait campagne en assurant que la fusion n'apporterait ni économies ni simplification administrative. Egalement opposés à ce rapprochement, mais avec des arguments divers, on trouvait Raphaël Nisand (PS), Constant Goerg (DVD), Martine Binder (FN), Nicolas Chevalier-Roch (Debout la République) et encore Pierre Laurent (PC).
© Max PPP
Gilbert Meyer, maire UMP de Colmar, a fait capoter la fusion régionale en Alsace.
Jean-Pierre Masseret : son référendum fait dérailler la gare TGV de Lorraine
De gâchis en gâchis : les Lorrains n'en peuvent plus de la guerre des TGV. Les batailles d'ego d'élus avaient conduit il y a quinze ans à la construction d'une gare «provisoire» en pleins champs, accessible seulement par la route, à Louvigny, à 30 kilomètres de Metz. Coût : 30 millions d'euros. Pourtant, dès cette époque, il était prévu de construire ensuite une «vraie» gare, à 20 kilomètres de la première, à Vandières, qui aurait été, elle, logiquement interconnectée au réseau TER. Fin 2014, le projet semblait en bonne voie et son financement (120 millions) bouclé. Mais son principal défenseur, Jean-Pierre Masseret, président (PS) du conseil régional de Lorraine, s'est tiré une balle dans le pied en organisant une consultation publique, inédite sur un projet d'infrastructure de ce type. Mais coûteuse : 300.000 euros. Des élus qui avaient défendu cette gare autrefois comme Michel Heinrich, maire (UMP) d'Epinal, et Gérard Longuet, sénateur UMP, l'ont aussitôt dézingué, tout comme Laurent Hénart, maire UDI de Nancy, et surtout Patrick Weiten (UDI), le président du conseil général de la Meuse. Résultat de cette confusion : 9,6% seulement de participation, et 58,5% de votes contre.
© REA
Jean-Pierre Masseret (PS) s'est enlisé en Lorraine dans la guerre des gares TGV.
Charles Beigbeder : son usine à gaz lorraine a été débranchée
Voilà une belle usine à gaz. Au sens propre : la centrale électrique au gaz naturel de Toul, l'une des plus modernes de France, ne fonctionne plus. Inauguré il y a dix-huit mois à peine, le site a été «mis sous cocon» par son propriétaire, l'autrichien Verbund. Motif ? Pas assez compétitif. C'est l'entrepreneur Charles Beigbeder, alors à la tête de Poweo, qui avait vendu l'idée à la maire de Toul, Nicole Feidt (PS), et au patron de la communauté de communes, Dominique Potier (PS), trop heureux à l'époque d'accueillir un investissement de 350 millions sur une zone industrielle frappée par la crise. Séduit, le comité d'expansion du département, alors présidé par Michel Dinet (PS), avait poussé le projet qui devait fournir 350.000 personnes en électricité. Depuis, Poweo a été vendu à Verbund, qui a décidé de débrancher sa centrale et vient de la revendre à l'américain KKR pour 150 millions d'euros.
© REA
Charles Beigbeder, ex-Poweo, n'a pas vu venir le fiasco de sa centrale à gaz.
David Baré, Eric Vercoutre, Didier Cappelle : ils sont à l'origine des déboires de MyFerryLink
A Calais, on fait grise mine. Premier employeur de la ville - 600 personnes pour ses trois ferries qui font la navette transmanche MyFerryLink est menacé par une décision de l'autorité britannique de la concurrence (CMA). Eurotunnel, propriétaire des navires, contrôlerait une part trop importante du trafic, au détriment du britannique P & O Ferries. En fait, les Anglais avaient tiqué dès la création de MyFerryLink en 2012 après qu'Eurotunnel eut récupéré les navires de Sea France, une ex-filiale SNCF, liquidée à la suite de pertes de 400 millions. L'opération, encouragée par le socialiste Arnaud Montebourg, alors ministre à Bercy, devait éviter un désastre social. Problème, le naufrage de Sea France était largement dû à la gestion opaque de la compagnie par le syndicat CFDT maritime Nord, seul maître à bord, à l'origine de nombreuses fraudes et dérives de fonctionnement, comme l'a révélé un rapport de la Cour des comptes. Or les leaders locaux du syndicat, dont Eric Vercoutre, David Baré et Didier Cappelle, bien que désavoués par leur direction centrale, sont restés en place. Pis, ils bénéf cient toujours du soutien des conseillers généraux qui, de Daniel Percheron (PS) à Bertrand Péricaud (PC) et Philippe Emery (FN), se disent même prêts à injecter 100 millions d'euros pour renflouer ce bateau ivre.
© REA
Valérie Létard, sénatrice UDI du Nord, a dépensé 25 millions dans un stade.
Michel Gay
© Capital
Claude Gewert et Daniel Percheron : ils disent "non" à la réduction des dépenses de personnel
Réduire les effectifs des conseils régionaux une fois que ces derniers auront fusionné ? Vous n'y pensez pas ! Les actuels patrons des régions Picardie et Nord-Pas-de-Calais, Claude Gewert (PS) et Daniel Percheron (PS), affirment s'être déjà mis d'accord sur ce statu quo, avec le soutien tacite de Martine Aubry (PS), la maire de Lille, qui considère d'ailleurs cette fusion régionale comme une «aberration». «Ce n'est vraiment pas le moment de déclencher une grève chez nos agents», s'excuse-t-on chez les socialistes picards. Une vision à courte vue quand on sait les économies qui pourraient être réalisées. Surtout dans la région Nord-Pas-de-Calais, où les effectifs ont augmenté de 30% depuis 2007 (en partie par transfert d'agents de l'Etat) : 6.000 personnes environ. Du coup, les charges de personnel y sont particulièrement élevées : 58 euros par habitant, contre 37 euros en Rhône-Alpes. Pierre de Saintignon, future tête de liste PS aux régionales, s'est bien gardé de prendre position. Quant à son principal adversaire, l'UMP Xavier Bertrand, il se contente d'assurer qu'il ne remplacera pas tous les fonctionnaires partant à la retraite.
© REA
Claude Gewert, patron PS de la région Picardie, ne veut pas toucher à ses effectifs.
Michel Delebarre : son arena coûtera 50 millions d'euros... pour rien
Celui qui fut maire socialiste de Dunkerque pendant près de vingt ans laisse derrière lui une sacrée facture. Il avait notamment convaincu 68 des 81 conseillers de la Communauté urbaine de Dunkerque, dont les vice-présidents, Damien Carême (PS), Christian Hutin (MRC) et David Bailleul (divers gauche), de construire une salle de 10.000 places pour accueillir des matchs de hand et de basket. Un PPP (partenariat public privé) avait été signé avec Vinci en 2012 pour une inauguration lors du Championnat du monde de hand 2017. Mais le coût prohibitif de ce projet pour la ville - 6,7 millions d'euros de loyers pendant vingt-sept ans ! - a poussé Patrice Vergriete (sans étiquette), qui a ravi son siège à Delebarre en 2014, à abandonner l'affaire. Mais, même enterré, l'Arena va coûter cher. Entre les dépenses engagées et la résiliation du contrat, la note pourrait s'élever à 50 millions d'euros.
A croire que les élus du Nord adorent les équipements démesurés : voilà cinq ans, appuyée par son prédécesseur Jean-Louis Borloo (UDI), Valérie Létard (UDI), présidente de Valenciennes Métropole, avait dépensé 85 millions d'euros dans un stade de 25.000 places pour un club de foot, alors présidé par son père, Francis Decourrière, qui se traîne aujourd'hui en Ligue 2.
© REA
Michel Delebarre, sénateur PS du Nord, a laissé une sacrée ardoise à Dunkerque
Laurent Pinatel : il mène la charge contre la "ferme des mille vaches"
L'agriculture traditionnelle a de nombreuses vertus, mais ce sont parfois de drôles de combats qui sont menés en son nom. La Confédération paysanne, qui voit dans la ferme dite des «mille vaches» de Buigny-Saint-Maclou (Picardie) un symbole odieux de l'élevage industriel, a tenté de bloquer son démarrage par diverses actions coup-de-poing. Son porte- parole, Laurent Pinatel , et huit autres militants, ont dans la foulée été condamnés pour dégradations matérielles. Francis Chastagner, le président de Novissen, une association locale de défense de l'environnement totalement opposée au projet, a, lui, réussi à rallier de nombreux politiques - José Bové, Corinne Lepage, Barbara Pompili, JeanLuc Mélenchon, Pierre Laurent, Nicolas Dupont-Aignan - sans oublier Brigitte Bardot. Or la ferme, lancée par Michel Ramery, un patron du BTP nordiste, s'inspire de centaines d'exploitations laitières implantées en Europe du Nord, notamment en Allemagne et en Belgique. Des fermes-usines, comptant jusqu'à 4.000 têtes, dont la concurrence va s'intensifier avec la fin des quotas laitiers appliquée depuis mars dernier. Une sérieuse menace pour nos éleveurs de vaches laitières de moins en moins nombreux : ils ne sont plus que 70.000, soit 15.000 de moins qu'en 2008.
© REA
La «ferme des mille vaches» de Buigny-Saint-Maclou, en Picardie, est la bête noire de la Confédération paysanne.
Gilbert Meyer : il a bloqué la réforme territoriale en Alsace
Les Alsaciens auraient pu être les premiers, dès 2013, à tailler dans le mille-feuille territorial. Mais, à la surprise générale, ils ont voté non lors du référendum sur le projet de collectivité unique d'Alsace, qui devait regrouper les conseils généraux des Haut et Bas-Rhin. C'est une coalition hétéroclite qui avait appelé à voter contre ce qui aurait pu servir d'exemple aux autres collectivités. Au premier rang : Gilbert Meyer , maire (UMP) de Colmar depuis vingt ans, qui craignait que sa ville ne perde son rang de préfecture, et a fait campagne en assurant que la fusion n'apporterait ni économies ni simplification administrative. Egalement opposés à ce rapprochement, mais avec des arguments divers, on trouvait Raphaël Nisand (PS), Constant Goerg (DVD), Martine Binder (FN), Nicolas Chevalier-Roch (Debout la République) et encore Pierre Laurent (PC).
© Max PPP
Gilbert Meyer, maire UMP de Colmar, a fait capoter la fusion régionale en Alsace.
Jean-Pierre Masseret : son référendum fait dérailler la gare TGV de Lorraine
De gâchis en gâchis : les Lorrains n'en peuvent plus de la guerre des TGV. Les batailles d'ego d'élus avaient conduit il y a quinze ans à la construction d'une gare «provisoire» en pleins champs, accessible seulement par la route, à Louvigny, à 30 kilomètres de Metz. Coût : 30 millions d'euros. Pourtant, dès cette époque, il était prévu de construire ensuite une «vraie» gare, à 20 kilomètres de la première, à Vandières, qui aurait été, elle, logiquement interconnectée au réseau TER. Fin 2014, le projet semblait en bonne voie et son financement (120 millions) bouclé. Mais son principal défenseur, Jean-Pierre Masseret, président (PS) du conseil régional de Lorraine, s'est tiré une balle dans le pied en organisant une consultation publique, inédite sur un projet d'infrastructure de ce type. Mais coûteuse : 300.000 euros. Des élus qui avaient défendu cette gare autrefois comme Michel Heinrich, maire (UMP) d'Epinal, et Gérard Longuet, sénateur UMP, l'ont aussitôt dézingué, tout comme Laurent Hénart, maire UDI de Nancy, et surtout Patrick Weiten (UDI), le président du conseil général de la Meuse. Résultat de cette confusion : 9,6% seulement de participation, et 58,5% de votes contre.
© REA
Jean-Pierre Masseret (PS) s'est enlisé en Lorraine dans la guerre des gares TGV.
Charles Beigbeder : son usine à gaz lorraine a été débranchée
Voilà une belle usine à gaz. Au sens propre : la centrale électrique au gaz naturel de Toul, l'une des plus modernes de France, ne fonctionne plus. Inauguré il y a dix-huit mois à peine, le site a été «mis sous cocon» par son propriétaire, l'autrichien Verbund. Motif ? Pas assez compétitif. C'est l'entrepreneur Charles Beigbeder, alors à la tête de Poweo, qui avait vendu l'idée à la maire de Toul, Nicole Feidt (PS), et au patron de la communauté de communes, Dominique Potier (PS), trop heureux à l'époque d'accueillir un investissement de 350 millions sur une zone industrielle frappée par la crise. Séduit, le comité d'expansion du département, alors présidé par Michel Dinet (PS), avait poussé le projet qui devait fournir 350.000 personnes en électricité. Depuis, Poweo a été vendu à Verbund, qui a décidé de débrancher sa centrale et vient de la revendre à l'américain KKR pour 150 millions d'euros.
© REA
Charles Beigbeder, ex-Poweo, n'a pas vu venir le fiasco de sa centrale à gaz.
David Baré, Eric Vercoutre, Didier Cappelle : ils sont à l'origine des déboires de MyFerryLink
A Calais, on fait grise mine. Premier employeur de la ville - 600 personnes pour ses trois ferries qui font la navette transmanche MyFerryLink est menacé par une décision de l'autorité britannique de la concurrence (CMA). Eurotunnel, propriétaire des navires, contrôlerait une part trop importante du trafic, au détriment du britannique P & O Ferries. En fait, les Anglais avaient tiqué dès la création de MyFerryLink en 2012 après qu'Eurotunnel eut récupéré les navires de Sea France, une ex-filiale SNCF, liquidée à la suite de pertes de 400 millions. L'opération, encouragée par le socialiste Arnaud Montebourg, alors ministre à Bercy, devait éviter un désastre social. Problème, le naufrage de Sea France était largement dû à la gestion opaque de la compagnie par le syndicat CFDT maritime Nord, seul maître à bord, à l'origine de nombreuses fraudes et dérives de fonctionnement, comme l'a révélé un rapport de la Cour des comptes. Or les leaders locaux du syndicat, dont Eric Vercoutre, David Baré et Didier Cappelle, bien que désavoués par leur direction centrale, sont restés en place. Pis, ils bénéf cient toujours du soutien des conseillers généraux qui, de Daniel Percheron (PS) à Bertrand Péricaud (PC) et Philippe Emery (FN), se disent même prêts à injecter 100 millions d'euros pour renflouer ce bateau ivre.
© REA
Valérie Létard, sénatrice UDI du Nord, a dépensé 25 millions dans un stade.
Michel Gay
© Capital
Briard-
Messages : 2203
Date d'inscription : 10/03/2015
Re: Ces dirigeants hostiles aux réformes en régions Nord-Pas-de-Calais, Picardie, Champagne Ardenne, Lorraine, Alsace
Et tout ces enculès claquent le fric public se prenant pour des "rois négres" !!
Foutez moi toutes ces ordures dehors bordel de merde !!
On a coupé des têtes pour moins que ça !!
Foutez moi toutes ces ordures dehors bordel de merde !!
On a coupé des têtes pour moins que ça !!
FRANCE REVEILLE TOI !!!!
Briard-
Messages : 2203
Date d'inscription : 10/03/2015
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