Premier parti de France ! … est-ce suffisant ?

Quand Maurice Thorez haranguait triomphalement les foules après la guerre qu’il avait passé bien à l’abri dans une datcha mise à sa disposition par Staline, fraichement rentré en France il proclamait qu’il représentait le premier parti de France, et « le dernier revenu » lui répondaient en cœur les chansonniers de l’époque.


Le fait est que si le parti communiste fut effectivement le premier parti, il n’obtint jamais le pouvoir, malgré le soutien inconditionnel des intellectuels, une coalition qu’on n’appelait pas en ce temps là : front républicain, existait plus ou moins tacitement entre les radicaux, la SFIO et les formations de droite, UNR .


Une forme de diabolisation atténuée par les intellectuels de saint Germain des Prés, montrait en période électorale le communiste avec le couteau entre les dents, image en réalité assez crédible quand, pour les plus anciens d’entre nous, on se rappelle les violences physiques qu’exerçaient les gros bras du parti contre leurs opposants.


Pour autant, d’être le premier parti de France ne suffit pas. C’est ce qu’essayait de démontrer Paul-Marie Couteaux en créant une passerelle à travers « le SIEL » son micro parti, qui s’était donné comme mission de tisser des liens avec des personnalités de la droite patriote, lesquelles sans adhérer au Front National pourraient soutenir ponctuellement ou plus régulièrement les propositions politiques de Marine Le pen. C’était une façon d’imaginer un large rassemblement patriotique autour de la personnalité de Marine et au-delà du parti. Mais n’est pas De Gaulle qui veut.


Le SIEL existe toujours aujourd’hui sous la houlette de Karim Ouchick et a participé activement à la campagne des départementales ainsi qu’au scrutin en présentant des candidats dans le cadre du « Rassemblement Bleu Marine ». Mais il est fort à craindre que cette petite formation ne soit plus qu’une courroie de transmission du FN et en tout cas qu’elle ne puisse jouer un rôle important dans d’éventuelles tractations avec l’opposition officielle de la majorité.
Faut-il le regretter ?


Jean François Khann qui faisait remarquer hier soir sur une chaine publique que l’on ne pouvait pas dire que le FN avait été supplantée par l’UMP, mais par une coalition UMP, UDI, MODEM observait que la stratégie de Sarkozy qui consiste à renvoyer le Front National vers l’extrême gauche, était extrêmement gauche. Car il n’y a qu’à Nicolas, ce libéral libertaire, atlantiste et apatride que cette perspective fait peur. Une partie de la gauche frondeuse reproche précisément à la droite convenue et à la gauche officielle d’abandonner aux banques la gestion des économies nationales.
On se retrouve avec ce paradoxe que la gauche traite le FN d’extrême droite, tandis que la droite l’accuse d’être à l’extrême gauche. Le FN a beau jeu de dire ni droite ni gauche mais patriote.


Comme l’a si bien fait la gauche en son temps, qui délivrait aux uns et aux autres des brevets de républicanisme, le FN se réserve aujourd’hui le rôle de délivrer des brevets de patriotisme.


Nous allons voir revenir en hâte un certain nombre de leader d’opinion ainsi même que des intellectuels, se parer gravement de toges bleu blanc rouge pour s’afficher dans les médias. Mais l’habit ne fait pas le moine et il sera assez facile de pousser ces nouveaux « gaulois » dans leurs retranchements et on verra ressortir aussitôt tout le glossaire ennuyeux de ces « citoyens du monde ».


Il appartiendra peut-être au SIEL de servir de poisson pilote pour permettre à Marine de gagner cette nouvelle bataille idéologique et sémantique.

J'espere bien qu'à la difference du PC le FN va final de compte prendre le pouvoir en France et faire payer à tous ces mange merde qui se sont gaver sur le dos des Français, en puisant dans les caisses publiques, s'octroyant des indemnites pharaoniques, quand dans le même temps des gens sont sans abri, sans travail, sans nourriture !!

Tu as raison Briard les gens du FN crachent dans la soupe pour les rémunérations de députés et autre conseiller régional.

Le traitement mensuel d'un député européen étant de 7 665 euros brut, Marine Le Pen reçoit du Parlement européen une indemnité nette d'un peu plus de 6 000 euros chaque mois.

Sans compter les indemnités de frais généraux qui peuvent, elles, dépasser les 4 000 euros.

Cette somme n'est accordée qu'aux eurodéputés les plus assidus : Marine Le Pen a suffisamment pointé à Strasbourg pour toucher l'ensemble des ses indemnités.

La présidente du Front national touche aussi, depuis les élections de 2010, une indemnité pour son mandat de conseillère régionale du Nord-Pas-de-Calais. Celle-ci s'élève à 2 647 euros brut par mois.

Reçu de l’Europe ( qu’elle ne cesse de critiquer ) = 6 000 €
Indemnités et frais généraux reçus de l’UE =          4 000 €
Conseillère Régionale =                                      2 647 €
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Pas mal ………………..                                    12 647 €

C'est le cas pour tous ces parasites, du FDG au FN.

Toxic Avenger a écrit:C'est le cas pour tous ces parasites, du FDG au FN.

Là-dessus je parfaitement d'accord. Encore faut-il que malgré tout ces représentants du peuple puissent avoir des compensations financières mais modestes, ce qui est loin ,très loin d'être le cas et ce quelque soit les élus .