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Israël menace les Palestiniens de nouvelles sanctions
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Israël menace les Palestiniens de nouvelles sanctions
Israël a assuré dimanche qu'il ne permettrait aucune poursuite contre ses soldats après la demande des Palestiniens d'adhérer à la Cour pénale internationale (CPI). Il les a menacés de nouvelles sanctions, après le gel de 500 millions de shekels (127 millions de francs).
"Israël est sur le point de passer de la défense à l'attaque", a prévenu Nissim Ben Sheetrit, haut responsable des Affaires étrangères. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu prépare cette fois une réponse "plus dure et globale" que le seul gel du versement des taxes. Elle ne comprendra pas de constructions dans les colonies, a-t-il toutefois assuré.
Dans le passé, l'Etat hébreu a également utilisé l'arme du retrait des permis VIP, qui permettent aux responsables palestiniens de se déplacer notamment de la Cisjordanie à la bande de Gaza.
"Si les Palestiniens ne reviennent pas en arrière, nous devrons prendre des mesures encore plus dures jusqu'à une dissolution progressive, une neutralisation progressive de l'Autorité palestinienne", a déclaré le ministre des Renseignements Youval Steinitz, considéré comme un proche de M. Netanyahu.
Officiellement, l'Autorité palestinienne ne peut être dissoute que par les Palestiniens. La dissolution constitue, selon les observateurs, la dernière carte que le président Mahmoud Abbas peut abattre dans son bras de fer diplomatique avec les Israéliens.
Tribunal de La Haye
"Nous ne permettrons pas que les soldats et officiers de Tsahal soient traînés devant le tribunal de La Haye", a déclaré plus tôt dans la journée Benjamin Netanyahu. En rétorsion à cette demande d'adhésion à la CPI, Israël avait gelé dès samedi le versement de 106 millions d'euros (127 millions de francs) de taxes collectées pour le compte de l'Autorité palestinienne.
"Ceux qui doivent être poursuivis sont les dirigeants de l'Autorité palestinienne qui ont fait une alliance avec les criminels de guerre du Hamas", a ajouté le Premier ministre israélien.
"Courage et détermination"
Il accuse le mouvement islamiste d'avoir notamment utilisé les Gazaouis comme bouclier humain lors du conflit de l'été dernier. Celui-ci avait fait près de 2200 morts côté palestinien, en majorité des civils, et 73 côté israélien, dont 67 soldats.
"Les soldats de Tsahal continueront de défendre d'Etat d'Israël avec courage et détermination. De la même façon qu'ils nous protègent, nous les protégerons avec courage et détermination ", a-t-il aussi dit. "L'Autorité palestinienne a décidé de confronter l'Etat d'Israël et nous ne resterons pas les bras croisés", a encore prévenu le chef du gouvernement israélien.
"Nouveau crime de guerre"
Le gel des versements à l'Autorité palestinienne avait promptement été qualifié samedi de "nouveau crime de guerre" par les Palestiniens. Il faut "annoncer officiellement la fin des négociations et de la coopération sécuritaire avec l'occupant israélien", a dit le Hamas.
Le mouvement islamiste a dénoncé "le vol de l'argent palestinien". Il a appelé une nouvelle fois l'Autorité palestinienne à répliquer vite et fermement.
Ces paiements sont vitaux pour l'Autorité, car ils représentent plus des deux tiers de ses recettes budgétaires propres et contribuent au paiement de plus de 150'000 fonctionnaires. L'Etat hébreu a déjà utilisé ce moyen de pression, notamment en avril lors de la réconciliation entre le Fatah du président Mahmoud Abbas et le Hamas.
Offensive diplomatique
L'objectif de la démarche d'adhésion palestinienne, entamée vendredi aux Nations unies, est de pouvoir demander des comptes aux dirigeants israéliens pour les trois offensives lancées sur Gaza depuis 2008 ou encore pour l'occupation. La CPI est compétente en matière de génocide, crime contre l'humanité et crime de guerre.
Cette démarche s'inscrit dans le cadre d'une offensive diplomatique menée à l'ONU par les Palestiniens, qui entendent de nouveau y soumettre leur projet de résolution, rejeté la semaine dernière.
"Israël est sur le point de passer de la défense à l'attaque", a prévenu Nissim Ben Sheetrit, haut responsable des Affaires étrangères. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu prépare cette fois une réponse "plus dure et globale" que le seul gel du versement des taxes. Elle ne comprendra pas de constructions dans les colonies, a-t-il toutefois assuré.
Dans le passé, l'Etat hébreu a également utilisé l'arme du retrait des permis VIP, qui permettent aux responsables palestiniens de se déplacer notamment de la Cisjordanie à la bande de Gaza.
"Si les Palestiniens ne reviennent pas en arrière, nous devrons prendre des mesures encore plus dures jusqu'à une dissolution progressive, une neutralisation progressive de l'Autorité palestinienne", a déclaré le ministre des Renseignements Youval Steinitz, considéré comme un proche de M. Netanyahu.
Officiellement, l'Autorité palestinienne ne peut être dissoute que par les Palestiniens. La dissolution constitue, selon les observateurs, la dernière carte que le président Mahmoud Abbas peut abattre dans son bras de fer diplomatique avec les Israéliens.
Tribunal de La Haye
"Nous ne permettrons pas que les soldats et officiers de Tsahal soient traînés devant le tribunal de La Haye", a déclaré plus tôt dans la journée Benjamin Netanyahu. En rétorsion à cette demande d'adhésion à la CPI, Israël avait gelé dès samedi le versement de 106 millions d'euros (127 millions de francs) de taxes collectées pour le compte de l'Autorité palestinienne.
"Ceux qui doivent être poursuivis sont les dirigeants de l'Autorité palestinienne qui ont fait une alliance avec les criminels de guerre du Hamas", a ajouté le Premier ministre israélien.
"Courage et détermination"
Il accuse le mouvement islamiste d'avoir notamment utilisé les Gazaouis comme bouclier humain lors du conflit de l'été dernier. Celui-ci avait fait près de 2200 morts côté palestinien, en majorité des civils, et 73 côté israélien, dont 67 soldats.
"Les soldats de Tsahal continueront de défendre d'Etat d'Israël avec courage et détermination. De la même façon qu'ils nous protègent, nous les protégerons avec courage et détermination ", a-t-il aussi dit. "L'Autorité palestinienne a décidé de confronter l'Etat d'Israël et nous ne resterons pas les bras croisés", a encore prévenu le chef du gouvernement israélien.
"Nouveau crime de guerre"
Le gel des versements à l'Autorité palestinienne avait promptement été qualifié samedi de "nouveau crime de guerre" par les Palestiniens. Il faut "annoncer officiellement la fin des négociations et de la coopération sécuritaire avec l'occupant israélien", a dit le Hamas.
Le mouvement islamiste a dénoncé "le vol de l'argent palestinien". Il a appelé une nouvelle fois l'Autorité palestinienne à répliquer vite et fermement.
Ces paiements sont vitaux pour l'Autorité, car ils représentent plus des deux tiers de ses recettes budgétaires propres et contribuent au paiement de plus de 150'000 fonctionnaires. L'Etat hébreu a déjà utilisé ce moyen de pression, notamment en avril lors de la réconciliation entre le Fatah du président Mahmoud Abbas et le Hamas.
Offensive diplomatique
L'objectif de la démarche d'adhésion palestinienne, entamée vendredi aux Nations unies, est de pouvoir demander des comptes aux dirigeants israéliens pour les trois offensives lancées sur Gaza depuis 2008 ou encore pour l'occupation. La CPI est compétente en matière de génocide, crime contre l'humanité et crime de guerre.
Cette démarche s'inscrit dans le cadre d'une offensive diplomatique menée à l'ONU par les Palestiniens, qui entendent de nouveau y soumettre leur projet de résolution, rejeté la semaine dernière.
Re: Israël menace les Palestiniens de nouvelles sanctions
Ce soir (ou jamais !) - Une nouvelle intifada s'est-elle déclarée en Israël ? 16/10/15
Re: Israël menace les Palestiniens de nouvelles sanctions
http://next.liberation.fr/arts/2016/01/14/israel-demande-le-retrait-d-une-oeuvre-de-pignon-ernest-liberation-refuse_1426412
Israël demande le retrait d'une œuvre de Pignon-Ernest ...
A gauche, la une originale de «Libération» du 12 novembre 2004, jour de l'enterrement du leader palestinien Yasser Arafat. A droite, le détournement d'Ernest ...
Israël demande le retrait d'une œuvre de Pignon-Ernest, «Libération» refuse
Par Clémentine Mercier — 14 janvier 2016 à 17:31
Après une exposition au Palais de Tokyo, la vente des unes de «Libé» customisées par des artistes en partenariat avec Reporters sans frontières est en suspens.
A gauche, la une originale de «Libération» du 12 novembre 2004, jour de l'enterrement du leader palestinien Yasser Arafat. A droite, le détournement d'Ernest Pignon-Ernest, mettant en scène un activiste emprisonné en Israël sous le célèbre keffieh. DR
La vente était prévue le 27 janvier au profit de Reporters sans frontières (RSF) : 36 couvertures de Libération relookées par des artistes tels que Laurent Grasso, Bernar Venet, Tania Mouraud, Françoise Pétrovitch ou Jean-Charles de Castelbajac, appelées à être mises aux enchères pour défendre la liberté d’expression des artistes et de la presse. Mais l’une d’entre elles suscitant la contrariété de l’ambassade d’Israël à Paris, cette dernière a demandé à la maison de ventes Artcurial de la retirer de l’ensemble. En cause, une couverture de Libé détournée par Ernest Pignon-Ernest, pièce numéro 27 de la vente.
Né en 1942 à Nice, figure de l’art urbain, l’artiste est connu pour ses silhouettes dessinées et collées à même les murs des rues. Il s’est emparé de la une de Libé du 12 novembre 2004, évoquant la mort de Yasser Arafat. Ce jour-là, Libération montrait un simple keffieh et titrait «Et maintenant ?» Sur cette couverture célèbre, Ernest Pignon-Ernest a dessiné en 2015 le visage de Marwan Barghouti, un activiste palestinien, avec la légende : «En 1980, quand j’ai dessiné Mandela, on m’a dit que c’était un terroriste.»
Liberté de création
Ce travail a déplu à l’ambassade d’Israël qui, par courrier, réclame à Artcurial d’extraire ce travail de la vente, le comparant à un «projet terroriste» qui mettrait en avant un activiste palestinien enfermé en Israël depuis 2002. Artcurial répercute alors sur Libération et RSF cette requête, appuyée par François Tajan, président délégué de la maison de vente, lequel demande le retrait de l’œuvre, non seulement de la vente mais aussi du catalogue, en cours d’édition. Au motif des attentats récents, de la prorogation de l’état d’urgence et des potentiels troubles à l’ordre public. Libération refuse, au titre de la liberté de création. Un des artistes, C215 (Christian Guémy), décide de se retirer de l’opération en soutien à Ernest Pignon-Ernest. Joint par téléphone, ce dernier salue la position du journal et de RSF : «Je suis étonné qu’une ambassade étrangère puisse décider de ce que l’on expose ou pas. Et qu’une maison de ventes cède aux pressions. Je ne tenais pas à envenimer tout cela. Dans les années 70, je me suis élevé contre le jumelage de ma ville, Nice, avec l’Afrique du Sud. A l’époque on disait la même chose de Mandela. Je n’ai pas cherché la provocation avec cette une.»
Mercredi, la collaboration entre Artcurial, Libération et RSF s’est interrompue. De nouvelles solutions pour maintenir cette vente à visée caritative sont à l’étude.
Israël demande le retrait d'une œuvre de Pignon-Ernest ...
A gauche, la une originale de «Libération» du 12 novembre 2004, jour de l'enterrement du leader palestinien Yasser Arafat. A droite, le détournement d'Ernest ...
Israël demande le retrait d'une œuvre de Pignon-Ernest, «Libération» refuse
Par Clémentine Mercier — 14 janvier 2016 à 17:31
Après une exposition au Palais de Tokyo, la vente des unes de «Libé» customisées par des artistes en partenariat avec Reporters sans frontières est en suspens.
A gauche, la une originale de «Libération» du 12 novembre 2004, jour de l'enterrement du leader palestinien Yasser Arafat. A droite, le détournement d'Ernest Pignon-Ernest, mettant en scène un activiste emprisonné en Israël sous le célèbre keffieh. DR
La vente était prévue le 27 janvier au profit de Reporters sans frontières (RSF) : 36 couvertures de Libération relookées par des artistes tels que Laurent Grasso, Bernar Venet, Tania Mouraud, Françoise Pétrovitch ou Jean-Charles de Castelbajac, appelées à être mises aux enchères pour défendre la liberté d’expression des artistes et de la presse. Mais l’une d’entre elles suscitant la contrariété de l’ambassade d’Israël à Paris, cette dernière a demandé à la maison de ventes Artcurial de la retirer de l’ensemble. En cause, une couverture de Libé détournée par Ernest Pignon-Ernest, pièce numéro 27 de la vente.
Né en 1942 à Nice, figure de l’art urbain, l’artiste est connu pour ses silhouettes dessinées et collées à même les murs des rues. Il s’est emparé de la une de Libé du 12 novembre 2004, évoquant la mort de Yasser Arafat. Ce jour-là, Libération montrait un simple keffieh et titrait «Et maintenant ?» Sur cette couverture célèbre, Ernest Pignon-Ernest a dessiné en 2015 le visage de Marwan Barghouti, un activiste palestinien, avec la légende : «En 1980, quand j’ai dessiné Mandela, on m’a dit que c’était un terroriste.»
Liberté de création
Ce travail a déplu à l’ambassade d’Israël qui, par courrier, réclame à Artcurial d’extraire ce travail de la vente, le comparant à un «projet terroriste» qui mettrait en avant un activiste palestinien enfermé en Israël depuis 2002. Artcurial répercute alors sur Libération et RSF cette requête, appuyée par François Tajan, président délégué de la maison de vente, lequel demande le retrait de l’œuvre, non seulement de la vente mais aussi du catalogue, en cours d’édition. Au motif des attentats récents, de la prorogation de l’état d’urgence et des potentiels troubles à l’ordre public. Libération refuse, au titre de la liberté de création. Un des artistes, C215 (Christian Guémy), décide de se retirer de l’opération en soutien à Ernest Pignon-Ernest. Joint par téléphone, ce dernier salue la position du journal et de RSF : «Je suis étonné qu’une ambassade étrangère puisse décider de ce que l’on expose ou pas. Et qu’une maison de ventes cède aux pressions. Je ne tenais pas à envenimer tout cela. Dans les années 70, je me suis élevé contre le jumelage de ma ville, Nice, avec l’Afrique du Sud. A l’époque on disait la même chose de Mandela. Je n’ai pas cherché la provocation avec cette une.»
Mercredi, la collaboration entre Artcurial, Libération et RSF s’est interrompue. De nouvelles solutions pour maintenir cette vente à visée caritative sont à l’étude.
Re: Israël menace les Palestiniens de nouvelles sanctions
2 pays qui aiment la guerre...
FAB42- Messages : 1563
Date d'inscription : 23/10/2014
Localisation : SAINT-ETIENNE
Re: Israël menace les Palestiniens de nouvelles sanctions
pas tant que ça en realité, le nombre de morts annuel (pour faire une moyenne) du conflit israelo-palestinien est hyper soft comparé à des centaines de conflits ailleurs dans le monde y compris des guerres de gangs.
C'est juste que comme chez nous on a les juifs et les bounioules, des peuples connus pour ne pas du tout avoir tendance à l'exageration, ça s'exporte et tout le monde en parle, mais à la base c'est un pet dans l'ocean.
D'ailleurs c'est de la chouina, en realité les nioules se branlent des palestiniens (il y a beaucoup plus de palos dans des conditions bien plus hardcore chez les arabes), et les jufis se branlent du peril nioule quand ils ne le favorisent pas carrement, c'est juste pour casser les noix du goy blanc. Dès que quelque chose ne va pas, "cilisiouniss", "cilizarab" et les deux camps se mettent d'accord pour nous dire "cilinazis" ...; mais qu'ils aillent s'entratomiser avec leurs histoire de dunes et de chevres.
C'est juste que comme chez nous on a les juifs et les bounioules, des peuples connus pour ne pas du tout avoir tendance à l'exageration, ça s'exporte et tout le monde en parle, mais à la base c'est un pet dans l'ocean.
D'ailleurs c'est de la chouina, en realité les nioules se branlent des palestiniens (il y a beaucoup plus de palos dans des conditions bien plus hardcore chez les arabes), et les jufis se branlent du peril nioule quand ils ne le favorisent pas carrement, c'est juste pour casser les noix du goy blanc. Dès que quelque chose ne va pas, "cilisiouniss", "cilizarab" et les deux camps se mettent d'accord pour nous dire "cilinazis" ...; mais qu'ils aillent s'entratomiser avec leurs histoire de dunes et de chevres.
Louis Quemener- Messages : 1543
Date d'inscription : 27/05/2015
Localisation : Bretagne
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