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"Démocratie... ou es tu ?" Prologue
Voilà le prologue d'un livre que j'ai commencé, inspiré de l'Histoire du Forum France ! Bonne lecture !
Démocratie… où es-tu ?
Volume 1 : Nogaret, Prince et autres guignols
Prologue
Quel beau début de journée que ce jeudi matin à l’école Des Prés ! Les enfants jouaient dans la cour de récréation, à la balle, à la corde à sauter, aux billes… Ils couraient, criaient, piaillaient, et les surveillants étaient à l’affût de la moindre bêtise. Mais, à l’écart, un jeune homme boudait. Il était seul et dépressif. Les psychologues lui avaient diagnostiqués un complexe de supériorité, et il avait été interné dans un asile psychiatrique. Ce jeune de 10 ans s’appelait Gérard de Nogaret. Nogaret était collé au mur, et regardait d’un air sombre et boudeur les autres jeunes gens qui s’amusaient.
-Ils s’amusent… Murmurait-il. Mais ils verront que je suis beaucoup plus intelligent qu’eux. Je suis même le plus intelligent de tous les petits enfants de la Terre !
Nogaret resta contre le mur pendant toute la durée de la récréation, à fustiger contre ses camarades et à se congratuler lui-même. Lorsque la sonnerie sonna, il se mit en rang, mais tout seul, comme d’habitude, en fin de file. Le professeur, monsieur Brontu, était un homme fripé avec des petites lunettes. Nogaret se plaisait à se dire que plus grand, il serait beaucoup plus grand et beau que ce petit professeur qu’il détestait tant. Les élèves suivirent Brontu à la salle de classe, et ils s’installèrent. Nogaret se mit tout seul au fond de la classe, en continuant à se moquer du professeur dans sa tête. A sa grande et belle surprise, une jeune fille s’installa à côté de lui. D’habitude, Nogaret détestait les filles, mais celle là, il l’adorait.
-Est-ce que je peux me mettre à côté de toi ? Demanda la jeune fille.
-Euh… oui si tu veux Pénélope ! Répondit Nogaret, qui commençait à avoir les joues en feu.
-Merci !
Et Pénélope s’assit à la droite de Nogaret avec un grand sourire. Pénélope était la seule personne qu’il appréciait avec sa mère. Il se demandait même si il ne tombait pas amoureux d’elle…
-Hum hum… Silence les enfants ! dit Monsieur Brontu de sa petite voix aigue. Bien. Aujourd’hui, nous allons faire un cours sur la démocratie ! Notre jolie République des Merveilles est en effet un pays de liberté et de droit. Vous pouvez vous exprimer, critiquer les politiciens, publier des journaux et surtout élire vos représentants. Notre président actuel a été élu par toutes et tous. Cette démocratie a été fondée après moult révolutions et instabilités politiques qui ont…
-NON C’EST FAUX ! C’est de la propagande libérale ! Cria un élève du second rang, coiffé d’une petite casquette. Mon père me dit qu’on n’est pas en démocratie ! Il me dit toujours que c’est l’argent et la bourgeoisie qui nous gouvernent et que le modèle à suivre c’est celui du communisme marxisme-léninisme, théorisé par le philosophe allemand Marx, instauré en Russie par Lénine, qui ont été de grands modèles de liberté et…
-TROSKA ! Hurla le professeur. Je vous demanderai de ne pas m’interrompre, surtout si c’est pour dire de ridicules âneries.
-Je croyais qu’on était en démocratie professeur ! Ce n’est pas vrai ? Peut être que je me suis trompé ! Et appelez-moi CAMARADE Troska. Merci.
-Vous êtes complètement cinglé Troska. Restez à votre place, c’est moi le professeur. Et puis enlevez cette casquette léniniste ridicule, pour la centième fois !
Victor Troska enleva sa casquette et jeta un regard noir à monsieur Brontu, qui continuait son cours. Pendant ce temps là, Nogaret murmurait à Pénélope :
-Je serai le plus grand politicien de la planète ! Je les dépasse tous en intelligence et en force. Je suis plus malin que le professeur, plus malin que Troska et plus malin que tous les autres.
-Oui je suis sur que tu seras le meilleur, approuva Pénélope avec un grand sourire.
Pendant tout le cours, Nogaret ne cessa de regarder Pénélope, et monsieur Brontu le remarqua.
-Alors Nogaret, on est perdu dans ses pensées ? On pense à sa jolie voisine ? Demanda Brontu avec un sourire narquois.
-Euh… balbutia Nogaret, les joues en flammes.
Les autres enfants rigolèrent et commencèrent à scander : « Nogaret est amoureux ! Nogaret est amoureux ! Nogaret est amoureux ! »
-SILENCE ! Cria monsieur Brontu. Attention Nogaret… si vous continuez à ne pas suivre en cours, je vous colle trois heures ! J’espère avoir été clair…
Mais tout d’un coup, on frappa à la porte. Une jeune fille apparut à son seuil. Elle était blonde, avec des lunettes, un appareil dentaire, les cheveux complètement emmêlés. Elle gesticulait dans tout le sens et tremblait.
-Euh… BONJOUR ! BONJOUR ! Je me suis trompé de classe je crois ! Je… je… où suis-je ?!
-Franline ! Qu’est ce que vous faites là ? Cria le professeur Brontu.
Tous les élèves rigolèrent. Franline était de notoriété publique la fille bizarre de l’école. Même Nogaret était plus respecté. Ce dernier était d’ailleurs en train de rigoler avec les autres.
-Je… je me suis perdu… Mais… Qu’est ce que je fais là ? Qu’est ce que je fais à parler avec des gens comme vous ? Vous n’en valez vraiment pas la peine !
Et Franline claqua la porte. Les élèves continuèrent à rigoler.
-Silence les enfants ! Hurla le professeur. Bien que-il commença à rigoler-elle m’inquiète un peu des fois. Bon maintenant, au travail !
Pendant que Brontu était en train d’écrire au tableau, Nogaret discutait avec Pénélope.
-Elle est complètement folle celle-là, murmura Gérard à son amie. Au fait… ça ne t’as pas trop gêné pour tout à l’heure ? Je veux dire quand ils ont tous criés… « Nogaret est amoureux ». Enfin au moins je ne suis plus la risée de la classe, grâce à l’histoire avec Franline.
-Mais non, bien sur que non mon petit Gérard. Tu sais ce que je ressens pour toi.
A la fin de la journée, Nogaret s’en alla de l’école et prit le chemin de sa petite maison. Sa mère vivait seule avec lui. En effet, son père était mort il y’a plusieurs années déjà, lors d’un combat entre ivrognes au bar du coin. Nogaret, comme à son habitude, se vantait dans sa tête sur le chemin de la maison. Enfin arrivé, il prit ses clés et ouvrit la porte.
-Bonsoir mère, êtes vous là ?
-Ouais… grogna une voix dans le salon.
Gérard de Nogaret entra dans la salle de séjour. Une femme brune était allongée sur le canapé. Plusieurs bouteilles étaient posées sur la table basse. Elle sentait l’alcool à plein nez.
-Ah… Gérard… j’ai un peu bu, il y’avait Marlène à la maison aujourd’hui… donc tu comprends… on a un peu fait la fête…
-Mais bien sur mère. Jamais je ne vous critiquerai. Vous êtes une personne remarquable et je vous respecterai toujours mère. D’ailleurs, aujourd’hui nous avons travaillé sur la démocratie avec le professeur. Et j’ai pensé que je serai le meilleur président du monde.
-Mais bien sur mon fils, tu seras le meilleur président du monde ! Tu seras le plus extraordinaire que notre république connaitra. Ton père serait fier de toi !
-Merci mère.
-Oh… je vais au toilettes, j’ai envie de gerber…
Le lendemain matin, le ciel était gris et triste. Nogaret était arrivé à l’école de bonheur, et se mit dos au mur, comme à son habitude. Il ne remarqua pas tout de suite qu’un autre jeune homme de son âge avait prit place à côté de lui. Lorsqu’il le vit, il ne le reconnut pas.
-Bonjour ! Dit Nogaret. Tu es nouveau je suppose ?
-Oui, bonjour. Je suis Jules-Henry d’Ombeline, mais on me surnomme Prince.
Nogaret fut surpris et admiratif de la noblesse qui se dégageait de cette personne, de par son attitude, sa façon de parler et son nom.
-Et bien je t’appellerai Prince. Moi, je suis Gérard de Nogaret ! Tu peux m’appeler Gérard, comme tu peux m’appeler Nogaret ! Tu veux être mon ami ? Tu seras bien un des rares.
-Avec plaisir Nogaret ! dit Prince en serrant la main de son nouvel ami.
-J’espère que tu seras dans ma classe Prince !
-Je suis avec un certain Monsieur Brontu.
-Alors tu avec moi ! Tu te mets à côté de moi ? Je ne pense pas que Pénélope m’en voudra.
-Qui est Pénélope ?
-C’est… une fille que j’aime beaucoup. La seule à vrai dire.
-Ah c’est beau l’amour ! Tu me la présenteras ?
-Si tu veux !
-Merci, tu es vraiment un ami Nogaret !
-Tu sais ce qu’on a fait en cours hier ?
-Non quoi ?
-La démocratie.
-Sujet très intéressant.
-Il y’avait un marxiste-léniniste.
-Un idiot en somme.
-Ah bon ?
-Le communisme est une idée révoltante. Elle vise à supprimer le règne de la noblesse.
-La noblesse c’est bien ?
-Oui Nogaret. Écoute-moi, je vais t’apprendre des choses. On me surnomme Prince, parce que je suis un grand prince. Je suis d’origine noble, la famille des Ombeline. Et ce que je veux, c’est créer un nouveau pays qui respecte les grandes valeurs de notre passé.
-Moi je serai le plus grand président de la terre !
-Tu as de l’ambition Nogaret, et c’est bien l’ambition.
Les élèves commençaient à arriver. Le brouhaha dans la cour était de plus en plus fort. Lorsque Nogaret vit Pénélope, il lui présenta Prince, et ils s’entendirent très bien.
-Ca ne te dérange pas que je me mette à côté de lui en classe Pénélope non ? demanda Gérard.
-Bien sur que non ! Je me mettrai à côté de Martine !
Lorsque la cloche sonna, les élèves se mirent en rang, et cette fois-ci, Nogaret n’était pas tout seul. Il y’avait Prince, son nouvel ami. Lorsque Brontu vint les chercher, Prince demanda à Gérard :
-C’est lui le professeur ? Il est pathétique !
-Oui, il est vraiment très faible d’esprit. Il ne sert pas à grand-chose, que veux tu Prince !
Les élèves suivirent le professeur, et Prince et Nogaret continuèrent à critiquer le professeur jusqu’à leur installation dans la salle de classe.
-Silence maintenant les enfants ! Je vous annonce que nous avons un nouveau venu dans notre classe. Tu veux bien te présenter ?
Prince se leva et se racla la gorge :
-Bonjour cher professeur et chers élèves. Je me nomme Jules-Henri d’Ombeline. Mais vous pouvez m’appelez Prince. Merci de votre attention.
Prince se rassit, et certains élèvent se mirent à rire.
-Après l’autre qui veut qu’on l’appelle camarade, voici un Prince, soupira monsieur Brontu en écrivant au tableau la leçon de conjugaison.
Pendant le cours, Prince et Nogaret discutèrent de leurs vies et de leurs familles.
-Nogaret ?! Vous osez parler pendant la leçon ? Et vous, le « Prince », ce n’est pas parce que vous êtes nouveau que vous exempt d’écouter le cours. Cela vaut pour vous aussi, Troska et Bens !
Après la leçon de conjugaison, les élèves durent faire une dictée. Le professeur récitait de longues paroles difficiles, avec des mots méconnus et compliqués. Les élèves détestaient les dictées. Il n’était pas rare que le professeur rende des zéro pointés aux enfants.
-Et la chaumière se détruisit au son de la cloche d’argent… Ah qu’est ce qui se passe encore ?!
En effet, quelqu’un avait frappé à la porte, et sans surprise, il s’agissait de Franline.
-Je… Je suis dans cette classe ? Je ne me souviens plus ! Ah non, c’est vrai que je ne traine pas avec des guignols comme eux !
-FRANLINE ! CA SUFFIT ! Si ça continu je vais voir le directeur !
Franline claqua la porte et s’enfuit en courant. Certains élèves se tordaient les côtes. Monsieur Brontu était extenué et essayait de rétablir le calme.
-C’est qui ça ? Demanda Prince à Nogaret.
-C’est Franline, une folle.
-Ah bon ! Tu veux qu’on aille l’embêter à la récréation ?
-Si tu veux, c’est une bonne idée ! Approuva Nogaret.
Les deux élèves se turent lorsqu’ils virent l’expression de monsieur Brontu. La cloche sonna, et les enfants se précipitèrent pour aller à la récréation, malgré le froid et le mauvais temps.
Nogaret et Prince cherchèrent Franline et la trouvèrent près d’un arbre en train de lire un livre.
-Coucou Franline ! Dit Nogaret avec un sourire narquois.
-Enchanté Franline ! Continua Prince.
Ce dernier prit le livre des mains de Franline. Elle se leva, le visage déformé par la rage.
-Rend moi mon livre toi.
-NON. Les folles ne lisent pas de livres.
-JE NE SUIS PAS FOLLE ! Laisse mon tranquille, rend moi mon livre, rend moi mon livre je te dis !!! Je… Comment… mais… rend moi… si il te plait… sinon… meurtre…
Tous les élèves étaient à présent retournés. Franline tremblait.
-Non, je ne te rendrais pas ton livre. Soit je le garderai, soit je le déchirerais et le mettrai à la poubelle ou sinon je le brulerai. Mais tu n’as pas à lire de livres. Surtout sur un sujet politique.
Franline, de colère, se jeta sur Prince et commença à l’étrangler. Les élèves scandèrent autour des deux personnages. Nogaret hurlait « Allez Prince ! ». Les surveillants intervinrent et séparèrent les deux personnes.
-Que se passe t-il ici ?! demanda un surveillant.
-C’est… cette folle… elle a voulue m’étrangler ! Faisait semblant de sangloter Prince.
-Mais non il a volé mon livre !
-C’est faux, dit Prince.
-Il dit la vérité ! Approuva Nogaret.
- Oh ce ne sera pas la première fois que Franline pique une crise. Allez, tu me suis à l’infirmerie toi !
Le surveillant emmena Franline qui continuait à hurler jusqu’à l’infirmerie. Nogaret et Prince se serrèrent la main.
-C’était marrant hein ? Rigola Prince.
-Oui trop !
-Tu veux être le plus grand président du monde Nogaret ?
-Oui.
-Alors je vais t’aider à la devenir.
Démocratie… où es-tu ?
Volume 1 : Nogaret, Prince et autres guignols
Prologue
Quel beau début de journée que ce jeudi matin à l’école Des Prés ! Les enfants jouaient dans la cour de récréation, à la balle, à la corde à sauter, aux billes… Ils couraient, criaient, piaillaient, et les surveillants étaient à l’affût de la moindre bêtise. Mais, à l’écart, un jeune homme boudait. Il était seul et dépressif. Les psychologues lui avaient diagnostiqués un complexe de supériorité, et il avait été interné dans un asile psychiatrique. Ce jeune de 10 ans s’appelait Gérard de Nogaret. Nogaret était collé au mur, et regardait d’un air sombre et boudeur les autres jeunes gens qui s’amusaient.
-Ils s’amusent… Murmurait-il. Mais ils verront que je suis beaucoup plus intelligent qu’eux. Je suis même le plus intelligent de tous les petits enfants de la Terre !
Nogaret resta contre le mur pendant toute la durée de la récréation, à fustiger contre ses camarades et à se congratuler lui-même. Lorsque la sonnerie sonna, il se mit en rang, mais tout seul, comme d’habitude, en fin de file. Le professeur, monsieur Brontu, était un homme fripé avec des petites lunettes. Nogaret se plaisait à se dire que plus grand, il serait beaucoup plus grand et beau que ce petit professeur qu’il détestait tant. Les élèves suivirent Brontu à la salle de classe, et ils s’installèrent. Nogaret se mit tout seul au fond de la classe, en continuant à se moquer du professeur dans sa tête. A sa grande et belle surprise, une jeune fille s’installa à côté de lui. D’habitude, Nogaret détestait les filles, mais celle là, il l’adorait.
-Est-ce que je peux me mettre à côté de toi ? Demanda la jeune fille.
-Euh… oui si tu veux Pénélope ! Répondit Nogaret, qui commençait à avoir les joues en feu.
-Merci !
Et Pénélope s’assit à la droite de Nogaret avec un grand sourire. Pénélope était la seule personne qu’il appréciait avec sa mère. Il se demandait même si il ne tombait pas amoureux d’elle…
-Hum hum… Silence les enfants ! dit Monsieur Brontu de sa petite voix aigue. Bien. Aujourd’hui, nous allons faire un cours sur la démocratie ! Notre jolie République des Merveilles est en effet un pays de liberté et de droit. Vous pouvez vous exprimer, critiquer les politiciens, publier des journaux et surtout élire vos représentants. Notre président actuel a été élu par toutes et tous. Cette démocratie a été fondée après moult révolutions et instabilités politiques qui ont…
-NON C’EST FAUX ! C’est de la propagande libérale ! Cria un élève du second rang, coiffé d’une petite casquette. Mon père me dit qu’on n’est pas en démocratie ! Il me dit toujours que c’est l’argent et la bourgeoisie qui nous gouvernent et que le modèle à suivre c’est celui du communisme marxisme-léninisme, théorisé par le philosophe allemand Marx, instauré en Russie par Lénine, qui ont été de grands modèles de liberté et…
-TROSKA ! Hurla le professeur. Je vous demanderai de ne pas m’interrompre, surtout si c’est pour dire de ridicules âneries.
-Je croyais qu’on était en démocratie professeur ! Ce n’est pas vrai ? Peut être que je me suis trompé ! Et appelez-moi CAMARADE Troska. Merci.
-Vous êtes complètement cinglé Troska. Restez à votre place, c’est moi le professeur. Et puis enlevez cette casquette léniniste ridicule, pour la centième fois !
Victor Troska enleva sa casquette et jeta un regard noir à monsieur Brontu, qui continuait son cours. Pendant ce temps là, Nogaret murmurait à Pénélope :
-Je serai le plus grand politicien de la planète ! Je les dépasse tous en intelligence et en force. Je suis plus malin que le professeur, plus malin que Troska et plus malin que tous les autres.
-Oui je suis sur que tu seras le meilleur, approuva Pénélope avec un grand sourire.
Pendant tout le cours, Nogaret ne cessa de regarder Pénélope, et monsieur Brontu le remarqua.
-Alors Nogaret, on est perdu dans ses pensées ? On pense à sa jolie voisine ? Demanda Brontu avec un sourire narquois.
-Euh… balbutia Nogaret, les joues en flammes.
Les autres enfants rigolèrent et commencèrent à scander : « Nogaret est amoureux ! Nogaret est amoureux ! Nogaret est amoureux ! »
-SILENCE ! Cria monsieur Brontu. Attention Nogaret… si vous continuez à ne pas suivre en cours, je vous colle trois heures ! J’espère avoir été clair…
Mais tout d’un coup, on frappa à la porte. Une jeune fille apparut à son seuil. Elle était blonde, avec des lunettes, un appareil dentaire, les cheveux complètement emmêlés. Elle gesticulait dans tout le sens et tremblait.
-Euh… BONJOUR ! BONJOUR ! Je me suis trompé de classe je crois ! Je… je… où suis-je ?!
-Franline ! Qu’est ce que vous faites là ? Cria le professeur Brontu.
Tous les élèves rigolèrent. Franline était de notoriété publique la fille bizarre de l’école. Même Nogaret était plus respecté. Ce dernier était d’ailleurs en train de rigoler avec les autres.
-Je… je me suis perdu… Mais… Qu’est ce que je fais là ? Qu’est ce que je fais à parler avec des gens comme vous ? Vous n’en valez vraiment pas la peine !
Et Franline claqua la porte. Les élèves continuèrent à rigoler.
-Silence les enfants ! Hurla le professeur. Bien que-il commença à rigoler-elle m’inquiète un peu des fois. Bon maintenant, au travail !
Pendant que Brontu était en train d’écrire au tableau, Nogaret discutait avec Pénélope.
-Elle est complètement folle celle-là, murmura Gérard à son amie. Au fait… ça ne t’as pas trop gêné pour tout à l’heure ? Je veux dire quand ils ont tous criés… « Nogaret est amoureux ». Enfin au moins je ne suis plus la risée de la classe, grâce à l’histoire avec Franline.
-Mais non, bien sur que non mon petit Gérard. Tu sais ce que je ressens pour toi.
A la fin de la journée, Nogaret s’en alla de l’école et prit le chemin de sa petite maison. Sa mère vivait seule avec lui. En effet, son père était mort il y’a plusieurs années déjà, lors d’un combat entre ivrognes au bar du coin. Nogaret, comme à son habitude, se vantait dans sa tête sur le chemin de la maison. Enfin arrivé, il prit ses clés et ouvrit la porte.
-Bonsoir mère, êtes vous là ?
-Ouais… grogna une voix dans le salon.
Gérard de Nogaret entra dans la salle de séjour. Une femme brune était allongée sur le canapé. Plusieurs bouteilles étaient posées sur la table basse. Elle sentait l’alcool à plein nez.
-Ah… Gérard… j’ai un peu bu, il y’avait Marlène à la maison aujourd’hui… donc tu comprends… on a un peu fait la fête…
-Mais bien sur mère. Jamais je ne vous critiquerai. Vous êtes une personne remarquable et je vous respecterai toujours mère. D’ailleurs, aujourd’hui nous avons travaillé sur la démocratie avec le professeur. Et j’ai pensé que je serai le meilleur président du monde.
-Mais bien sur mon fils, tu seras le meilleur président du monde ! Tu seras le plus extraordinaire que notre république connaitra. Ton père serait fier de toi !
-Merci mère.
-Oh… je vais au toilettes, j’ai envie de gerber…
Le lendemain matin, le ciel était gris et triste. Nogaret était arrivé à l’école de bonheur, et se mit dos au mur, comme à son habitude. Il ne remarqua pas tout de suite qu’un autre jeune homme de son âge avait prit place à côté de lui. Lorsqu’il le vit, il ne le reconnut pas.
-Bonjour ! Dit Nogaret. Tu es nouveau je suppose ?
-Oui, bonjour. Je suis Jules-Henry d’Ombeline, mais on me surnomme Prince.
Nogaret fut surpris et admiratif de la noblesse qui se dégageait de cette personne, de par son attitude, sa façon de parler et son nom.
-Et bien je t’appellerai Prince. Moi, je suis Gérard de Nogaret ! Tu peux m’appeler Gérard, comme tu peux m’appeler Nogaret ! Tu veux être mon ami ? Tu seras bien un des rares.
-Avec plaisir Nogaret ! dit Prince en serrant la main de son nouvel ami.
-J’espère que tu seras dans ma classe Prince !
-Je suis avec un certain Monsieur Brontu.
-Alors tu avec moi ! Tu te mets à côté de moi ? Je ne pense pas que Pénélope m’en voudra.
-Qui est Pénélope ?
-C’est… une fille que j’aime beaucoup. La seule à vrai dire.
-Ah c’est beau l’amour ! Tu me la présenteras ?
-Si tu veux !
-Merci, tu es vraiment un ami Nogaret !
-Tu sais ce qu’on a fait en cours hier ?
-Non quoi ?
-La démocratie.
-Sujet très intéressant.
-Il y’avait un marxiste-léniniste.
-Un idiot en somme.
-Ah bon ?
-Le communisme est une idée révoltante. Elle vise à supprimer le règne de la noblesse.
-La noblesse c’est bien ?
-Oui Nogaret. Écoute-moi, je vais t’apprendre des choses. On me surnomme Prince, parce que je suis un grand prince. Je suis d’origine noble, la famille des Ombeline. Et ce que je veux, c’est créer un nouveau pays qui respecte les grandes valeurs de notre passé.
-Moi je serai le plus grand président de la terre !
-Tu as de l’ambition Nogaret, et c’est bien l’ambition.
Les élèves commençaient à arriver. Le brouhaha dans la cour était de plus en plus fort. Lorsque Nogaret vit Pénélope, il lui présenta Prince, et ils s’entendirent très bien.
-Ca ne te dérange pas que je me mette à côté de lui en classe Pénélope non ? demanda Gérard.
-Bien sur que non ! Je me mettrai à côté de Martine !
Lorsque la cloche sonna, les élèves se mirent en rang, et cette fois-ci, Nogaret n’était pas tout seul. Il y’avait Prince, son nouvel ami. Lorsque Brontu vint les chercher, Prince demanda à Gérard :
-C’est lui le professeur ? Il est pathétique !
-Oui, il est vraiment très faible d’esprit. Il ne sert pas à grand-chose, que veux tu Prince !
Les élèves suivirent le professeur, et Prince et Nogaret continuèrent à critiquer le professeur jusqu’à leur installation dans la salle de classe.
-Silence maintenant les enfants ! Je vous annonce que nous avons un nouveau venu dans notre classe. Tu veux bien te présenter ?
Prince se leva et se racla la gorge :
-Bonjour cher professeur et chers élèves. Je me nomme Jules-Henri d’Ombeline. Mais vous pouvez m’appelez Prince. Merci de votre attention.
Prince se rassit, et certains élèvent se mirent à rire.
-Après l’autre qui veut qu’on l’appelle camarade, voici un Prince, soupira monsieur Brontu en écrivant au tableau la leçon de conjugaison.
Pendant le cours, Prince et Nogaret discutèrent de leurs vies et de leurs familles.
-Nogaret ?! Vous osez parler pendant la leçon ? Et vous, le « Prince », ce n’est pas parce que vous êtes nouveau que vous exempt d’écouter le cours. Cela vaut pour vous aussi, Troska et Bens !
Après la leçon de conjugaison, les élèves durent faire une dictée. Le professeur récitait de longues paroles difficiles, avec des mots méconnus et compliqués. Les élèves détestaient les dictées. Il n’était pas rare que le professeur rende des zéro pointés aux enfants.
-Et la chaumière se détruisit au son de la cloche d’argent… Ah qu’est ce qui se passe encore ?!
En effet, quelqu’un avait frappé à la porte, et sans surprise, il s’agissait de Franline.
-Je… Je suis dans cette classe ? Je ne me souviens plus ! Ah non, c’est vrai que je ne traine pas avec des guignols comme eux !
-FRANLINE ! CA SUFFIT ! Si ça continu je vais voir le directeur !
Franline claqua la porte et s’enfuit en courant. Certains élèves se tordaient les côtes. Monsieur Brontu était extenué et essayait de rétablir le calme.
-C’est qui ça ? Demanda Prince à Nogaret.
-C’est Franline, une folle.
-Ah bon ! Tu veux qu’on aille l’embêter à la récréation ?
-Si tu veux, c’est une bonne idée ! Approuva Nogaret.
Les deux élèves se turent lorsqu’ils virent l’expression de monsieur Brontu. La cloche sonna, et les enfants se précipitèrent pour aller à la récréation, malgré le froid et le mauvais temps.
Nogaret et Prince cherchèrent Franline et la trouvèrent près d’un arbre en train de lire un livre.
-Coucou Franline ! Dit Nogaret avec un sourire narquois.
-Enchanté Franline ! Continua Prince.
Ce dernier prit le livre des mains de Franline. Elle se leva, le visage déformé par la rage.
-Rend moi mon livre toi.
-NON. Les folles ne lisent pas de livres.
-JE NE SUIS PAS FOLLE ! Laisse mon tranquille, rend moi mon livre, rend moi mon livre je te dis !!! Je… Comment… mais… rend moi… si il te plait… sinon… meurtre…
Tous les élèves étaient à présent retournés. Franline tremblait.
-Non, je ne te rendrais pas ton livre. Soit je le garderai, soit je le déchirerais et le mettrai à la poubelle ou sinon je le brulerai. Mais tu n’as pas à lire de livres. Surtout sur un sujet politique.
Franline, de colère, se jeta sur Prince et commença à l’étrangler. Les élèves scandèrent autour des deux personnages. Nogaret hurlait « Allez Prince ! ». Les surveillants intervinrent et séparèrent les deux personnes.
-Que se passe t-il ici ?! demanda un surveillant.
-C’est… cette folle… elle a voulue m’étrangler ! Faisait semblant de sangloter Prince.
-Mais non il a volé mon livre !
-C’est faux, dit Prince.
-Il dit la vérité ! Approuva Nogaret.
- Oh ce ne sera pas la première fois que Franline pique une crise. Allez, tu me suis à l’infirmerie toi !
Le surveillant emmena Franline qui continuait à hurler jusqu’à l’infirmerie. Nogaret et Prince se serrèrent la main.
-C’était marrant hein ? Rigola Prince.
-Oui trop !
-Tu veux être le plus grand président du monde Nogaret ?
-Oui.
-Alors je vais t’aider à la devenir.
Napoléon III- Messages : 2315
Date d'inscription : 21/05/2014
Age : 25
Re: "Démocratie... ou es tu ?" Prologue
C'est Marxisme-Léninisme-Maoïsme. Oui je sais, c'est chiant mais c'est la troisième étape indispensable.
Camarade Dzerjinski-
Messages : 1928
Date d'inscription : 18/05/2014
Age : 33
Localisation : Loubianka
Re: "Démocratie... ou es tu ?" Prologue
Ok je ferai attention la prochaine fois ! Sinon vous avez aimé ?
Napoléon III- Messages : 2315
Date d'inscription : 21/05/2014
Age : 25
Re: "Démocratie... ou es tu ?" Prologue
Personne a part Mourzem et Camarade a lu ce prologue ?
Napoléon III- Messages : 2315
Date d'inscription : 21/05/2014
Age : 25
Re: "Démocratie... ou es tu ?" Prologue
Oui, c'est amusant. En fait il faut lire les trois premières lignes, et ensuite on est pris dans le fil de l'histoire assez vite. Bravo !
Je suppose que d'autres personnages vont faire leur apparition plus loin dans l'histoire... J'ai hâte de lire la suite.
Je suppose que d'autres personnages vont faire leur apparition plus loin dans l'histoire... J'ai hâte de lire la suite.
Mckay- Tribun
- Citoyen
Messages : 5619
Date d'inscription : 20/05/2014
Niveau débatteur: 5
Re: "Démocratie... ou es tu ?" Prologue
Napoléon III a écrit:Ok je ferai attention la prochaine fois ! Sinon vous avez aimé ?
nai káno̱
zorba- Messages : 65
Date d'inscription : 22/12/2014
Localisation : Dans l'au-delà
Re: "Démocratie... ou es tu ?" Prologue
La démocratie, c'est lorsque deux loups et un agneau décident ensembles de ce qu'ils vont manger à midi ...
Mckay- Tribun
- Citoyen
Messages : 5619
Date d'inscription : 20/05/2014
Niveau débatteur: 5
Re: "Démocratie... ou es tu ?" Prologue
MDR g pa lu
Saint Crouton Éclairé- Messages : 1506
Date d'inscription : 30/10/2014
Localisation : Au millieu des abysses
Re: "Démocratie... ou es tu ?" Prologue
Napoléon III ça vaut pas les romans de zola
zorba- Messages : 65
Date d'inscription : 22/12/2014
Localisation : Dans l'au-delà
Re: "Démocratie... ou es tu ?" Prologue
J'ai trouvé ça sympa moi !
Bens- Messages : 2697
Date d'inscription : 17/05/2014
Age : 34
Localisation : Pripyat
Re: "Démocratie... ou es tu ?" Prologue
Moi, c'est le runing gag de Franline qui m'éclate le plus...
Mourzem- Messages : 584
Date d'inscription : 23/10/2014
Re: "Démocratie... ou es tu ?" Prologue
Mourzem a écrit:Moi, c'est le runing gag de Franline qui m'éclate le plus...
pour se marrer il faut conaitre l'histoire !
zorba- Messages : 65
Date d'inscription : 22/12/2014
Localisation : Dans l'au-delà
Re: "Démocratie... ou es tu ?" Prologue
C'est comme pour tout Zorba.
Pour aimer la France, il faut connaître sn Histoire.
Pour apprécier le vin, il faut en avoir bu.
Pour aimer les échec, il faut savoir jouer...
Avec le temps, peut-être aimeras-tu ce forum.
Pour aimer la France, il faut connaître sn Histoire.
Pour apprécier le vin, il faut en avoir bu.
Pour aimer les échec, il faut savoir jouer...
Avec le temps, peut-être aimeras-tu ce forum.
Mourzem- Messages : 584
Date d'inscription : 23/10/2014
Re: "Démocratie... ou es tu ?" Prologue
Mourzem a écrit:C'est comme pour tout Zorba.
Pour aimer la France, il faut connaître sn Histoire.
Pour apprécier le vin, il faut en avoir bu.
Pour aimer les échec, il faut savoir jouer...
Avec le temps, peut-être aimeras-tu ce forum.
j'en doute fort ! A part des engueulades et des bagares pour des fonctions bidons ya rien ! le vide sidéral !
zorba- Messages : 65
Date d'inscription : 22/12/2014
Localisation : Dans l'au-delà
Re: "Démocratie... ou es tu ?" Prologue
Avec un peu de retard j'ai lu.
Pas mal du tout ouai
ça sent la personne aigrie
Pas mal du tout ouai
zorba a écrit:Mourzem a écrit:C'est comme pour tout Zorba.
Pour aimer la France, il faut connaître sn Histoire.
Pour apprécier le vin, il faut en avoir bu.
Pour aimer les échec, il faut savoir jouer...
Avec le temps, peut-être aimeras-tu ce forum.
j'en doute fort ! A part des engueulades et des bagares pour des fonctions bidons ya rien ! le vide sidéral !
ça sent la personne aigrie
Re: "Démocratie... ou es tu ?" Prologue
Le vide c'est le vide quand c'est à moitié rempli c'est plus le vide. Après on peut considérer que le demi-vide c'est aussi le demi-plein. Mais alors on se demande qui est remplis jusqu'au nombril...
Merl1- Messages : 6020
Date d'inscription : 26/05/2014
Localisation : La Géhenne ou presque...
Re: "Démocratie... ou es tu ?" Prologue
Quand les uns regarde le verre à moitié vide, nous, ici, nos regardons le verre à moitié plein.zorba a écrit:j'en doute fort ! A part des engueulades et des bagares pour des fonctions bidons ya rien ! le vide sidéral !
PS: Pour quoi mettre des points d'exclamation à la fin de chaque phrase écrites. Vous me rappelez un ancien membre.
Mckay- Tribun
- Citoyen
Messages : 5619
Date d'inscription : 20/05/2014
Niveau débatteur: 5
Re: "Démocratie... ou es tu ?" Prologue
McKay a écrit:Quand les uns regarde le verre à moitié vide, nous, ici, nos regardons le verre à moitié plein.zorba a écrit:j'en doute fort ! A part des engueulades et des bagares pour des fonctions bidons ya rien ! le vide sidéral !
PS: Pour quoi mettre des points d'exclamation à la fin de chaque phrase écrites. Vous me rappelez un ancien membre.
tu veux des !!!!!!!!!!!!!!!!! avec plaisir
zorba- Messages : 65
Date d'inscription : 22/12/2014
Localisation : Dans l'au-delà
Re: "Démocratie... ou es tu ?" Prologue
Coucou franline !
Bens- Messages : 2697
Date d'inscription : 17/05/2014
Age : 34
Localisation : Pripyat
Re: "Démocratie... ou es tu ?" Prologue
Bens a écrit:Coucou franline !
t es con ou t'as les vers ?
zorba- Messages : 65
Date d'inscription : 22/12/2014
Localisation : Dans l'au-delà
Re: "Démocratie... ou es tu ?" Prologue
McKay a écrit:Oui, c'est amusant. En fait il faut lire les trois premières lignes, et ensuite on est pris dans le fil de l'histoire assez vite. Bravo !
Je suppose que d'autres personnages vont faire leur apparition plus loin dans l'histoire... J'ai hâte de lire la suite.
Faudrait que je m'y remette !
Napoléon III- Messages : 2315
Date d'inscription : 21/05/2014
Age : 25
Re: "Démocratie... ou es tu ?" Prologue
Allez descend à la cave et libere le pour qu'il se remette à écrire godverdami.
Briard-
Messages : 2203
Date d'inscription : 10/03/2015
Re: "Démocratie... ou es tu ?" Prologue
Félicitation Napoléon III, j'ai hâte de connaître la suite, ne me déçoit pas (je te mets la pression...)
Dernière édition par FAB42 le Jeu 23 Avr - 10:00, édité 1 fois
FAB42- Messages : 1563
Date d'inscription : 23/10/2014
Localisation : SAINT-ETIENNE
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