La RDA, un état au service des travailleurs !

par Niall Horan Dim 9 Nov - 0:09

Les partis amis, le Bloc démocratique

Peu de temps après l'anéantissement du fascisme, quatre formations politiques ont vus le jour dans l'est de l'Allemagne, à côté du Parti de la classe ouvrière. Cette évolution était due aux progrès de la révolution antifasciste et démocratique. Le système multiparti devait se révéler très efficace dans l'instauration de la démocratie antifasciste, aussi la Constitution de la R.D.A. consacrait-elle expressément l'existence de plusieurs partis à côté du S.E.D. Ces formations politiques, amies du S.E.D. étaient indépendantes, avaient leur statuts, leur presse et tenaient leurs congrès. On trouvait des représentants de ces partis à tous les degrés de la hiérarchie politique à la Chambre du peuple, dans les représentations populaires, au Conseil des ministres, dans les conseils de district, les conseils d'arrondissement et les conseils municipaux. Ils participaient directement à l'exercice du pouvoir que détenait la classe ouvrière, à la définition des grandes lignes de la politique et de l'action publique, à la réalisation des tâches de l'édification socialiste. Les partis reconnaissaient sans restriction le rôle dirigeant de la classe ouvrière et du S.E.D. Le S.E.D. quant à lui soutenait l'action des formations amies, c'est ainsi par exemple que le premier secrétaire du Comité central procédait régulièrement à un échange de vue sincère et constructif avec les présidents de ces partis.

Dès le 14 juillet 1945, les cinq partis existants alors s'étaient regroupés pour former le Bloc démocratique, qui comprenait également la F.D.G.B., la D.F.D., La F.D.J. La coopération organisée par le Bloc avait joué un rôle crucial dans l'édification du socialisme. Par son intermédiaire, tous les partis et les grandes organisations sociales s'efforçaient de faire avancer la nouvelle société et assumaient la responsabilité commune de ce qui avait été décidé. Toutes les questions décisives concernant le développement de l'Etat et de la société étaient discutées dans les comités du Bloc démocratique.

L'identité des intérêts fondamentaux de toutes les classes et de toutes les couches sociales expliquait qu'il n'y avait pas d'opposition en R.D.A. Elle était d'ailleurs inconcevable car elle n'aurait pu que se diriger contre les intérêts communs. Le Bloc démocratique formait en 1974 l'élément vital du Front national.

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Le Parti Démocrate-paysan d'Allemagne (D.B.D.) avait été fondé le 24 avril 1948. Il regroupait des paysans coopérateurs ainsi que des personnes exerçant diverses professions liées à l'agriculture. Le D.B.D. se réclamait des traditions révolutionnaires et des luttes de la paysannerie allemande contre l'oppression. Ce parti oeuvrait en 1974 pour le développement d'une agriculture socialiste moderne. Des milliers de ses adhérents étaient présidents de coopératives de production agricole, des milliers d'autres faisaient partie de leurs comités directeurs.

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Le Parti Libéral-démocrate d'Allemagne (L.D.P.D.) avait été fondé le 5 juillet 1945. Le gros de ses adhérents étaient constitué par des artisans, des petits commerçants et des intellectuels. Le L.D.P.D. perpétuait les traditions révolutionnaires et démocratiques de la bourgeoisie allemande progressiste. Il intervenait pour la réalisation des idéaux et des objectifs humanistes de cette dernière dans la société socialiste.

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L'Union Chrétienne-Démocrate (C.D.U.) avait vu le jour le 25 juin 1945. Ses adhérents, originaires de toutes les couches de la population, se recrutaient parmi les chrétiens de confession protestante et catholique, aussi dans les communautés religieuses libres. La C.D.U. était ralliée au socialisme parce qu'elle voyait dans ce régime la possibilité de respecter les commandements fondamentaux du christianisme: la paix sur terre et l'amour du prochain. Les adhérents de la C.D.U. s'acquittaient de leur mission humaniste en participant activement à l'édification de la société socialiste et en collaborant dans un esprit de camaraderie avec les marxistes.

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Le Parti National-démocrate d'Allemagne (N.D.P.D.) avait été fondé le 25 mai 1948. Il était essentiellement composé d'artisans, de petits commerçants et d'intellectuels. Il était pour beaucoup dans le fait que les couches sociales qu'il réunissait œuvraient activement en faveur d'une politique de paix et du socialisme.

République démocratique allemande

En quinze ans, l’Allemagne de l’Est s’est hissée au deuxième rang derrière l’URSS dans le camp des pays socialistes.

Longtemps désignée par les Occidentaux comme la zone sous-entendue soviétique, puis sous l’étiquette de Mittledeutschland (« Allemagne du centre »), manière de préserver la communauté nationale et d’affirmer le caractère allemand des territoires situés au-delà de l’Oder-Neisse, l’Allemagne de l’Est a mis vingt ans pour conquérir son nom. Il faut attendre 1969 pour que le chancelier Brandt se risque à parler des deux Etats de la nation allemande. Mais, pour le camp des pays socialistes, dès 1949, l’Allemagne de l’Est existe. Nullement découragée par la tutelle autoritaire des soviétiques, elle emprunte à ses vainqueurs son modèle de société. Avec leur appui et la volonté révolutionnaire de l’équipe dirigeante, l’Allemagne de l’Est édifie peu à peu les bases d’un système socialiste. Sa mise en place l’éloigne chaque jour davantage de l’Allemagne de l’Ouest et rend plus hypothétique la réunification.

La zone soviétique de 1945 à 1949

La zone attribuée à l’armée soviétique en 1945 comprend la partie orientale du territoire allemand d’avant 1937 jusqu'à une ligne Lübeck-Helmstedt-Eisenach-Hof. Mais l’administration soviétique transfère au gouvernement polonais les territoires situés à l’est de la ligne Oder-Neisse. Aussi l’Allemagne de l’Est est-elle mal partie : 108 000 km², 23 % du territoire, 22 % de la population et du revenu national du Reich de 1937. Soit un vaste territoire agricole en partie déserté par les junkers qui ont fui par milliers à l’arrivée des troupes soviétiques. A Yalta, la somme astronomique de 10 milliards de dollars au titre de réparation avait été réclamée. L’Allemagne ne peut faire face à sa dette. C’est pourquoi le maréchal Joukov, quand il prend ses fonctions, le 5 juin 1945, n’hésite pas à se payer sur le terrain et à procéder au démantèlement systématique : les voies ferrées sont arrachées, les machines-outils mises en pièces détachées, des usines entières sont démontées ; le tout est expédié dans un temps record en Russie. Les vainqueurs bénéficient d’un large champ de manœuvre puisque les accords de Postdam les ont autorisés à prélever jusqu'à 40 % de l’équipement industriel de leur zone. Simultanément, des mesures d’épuration sont prises à l’égard de la population.

Malgré l’affirmation d’une volonté novatrice, les Soviétiques ne songent pas, au début, à imposer le modèle du socialisme. Dès le 10 juin 1945, Joukov autorise la reconstitution des anciens partis politiques. Le Parti communiste (KPD) lui-même invite le peuple allemand à l’instauration « d’une république parlementaire qui achèverait la transformation démocratique bourgeoise commencée en 1848 ». Parallèlement, le Parti socialiste (SPD), l’Union chrétienne démocrate (CDU), le Parti libéral démocratique (LPD) reprennent leurs activités. Ce sont eux qui vont prendre une décision capitale pour l’avenir : la première réforme agraire. Le régime de la grande propriété domine alors, puisque 1 % des propriétés absorbe 28 % de la surface. Exaspérés par l’injustice de cette répartition, les partis ouvriers réclamaient déjà une réforme. Ils obtiennent satisfaction dès 1946 : 6 350 grands propriétaires, 4 000 nazis et criminels de guerre sont expropriés sans indemnités, et leurs terres réparties entre 500 000 familles. Aux élections de 1946, la population de Mecklembourg aura l’occasion de manifester sa reconnaissance au Parti socialiste unifié (SED), qui a si bien travaillé en sa faveur.

Dans le domaine industriel, la situation est catastrophique ; le dépècement de ce secteur a été si radical que l’on s’interroge sur les mesures à prendre pour le relancer. Par rapport à 1936, le niveau de production industriel se situe à l’indice 43. La mise en place de conseils d’entreprise innove un peu, mais n’apporte pas de remède. Finalement, c’est la détérioration des relations internationales qui va décider de l’instauration d’un régime socialiste en Allemagne. La guerre froide s’installe. Enjeu de rivalité entre les camps occidental et oriental, l’Allemagne de l’Est, sous l’impulsion vigoureuse des Soviétiques, regroupe ses forces. Dès lors qu’il est question de construire un ordre démocratique antifasciste, seul un grand parti peut prendre en main l’avenir de l’Allemagne : partis socialiste et communiste doivent fusionner. Les chefs socialistes, Otto Grotewohl et Max Fechner, acceptent et définissent avec le théoricien communiste Ackermann « la voie spécifique de l’Allemagne vers le socialisme » : le parti socialiste unifié (la SED) est né.

Les élections de 1946 ne furent pas pour la SED un succès fracassant : 47% des voix.

Elle laisse 24,6% au parti libéral démocratique (LDP) et 24,5% à l’Union chrétienne démocrate (CDU). Au lendemain des élections, elle proclame sa volonté de collaboration avec les autres partis politiques et organisations de masse; elle y parvient si bien que les chefs de l’Union chrétienne démocrate (CDU), Jakob Kaiser et Ernst Lemmer, sont rapidement éliminés. Simultanément, la SED suscite la création de nouveaux partis : le parti paysan démocrate (DBP) et le parti national-démocrate (NDP), chargés d’encadrer les paysans… et les nazis épargnés par l’inquisition.

A mesure que l’Allemagne de l’Ouest reconquiert ses attributs de souveraineté, l’Allemagne de l’Est en fait de même : Conseil économique de la bizone occidentale contre Commission économique allemande, gouvernement fédéral contre Congrès du peuple ; lancement du mark occidental contre mark oriental. En définitive, officiellement, la République démocratique allemande naît le 15 octobre 1950 et est reconnue par les siens : U.R.S.S., Albanie, Bulgarie, Chine, Corée, Pologne, Hongrie.

Complément n°1/ Y a-t-il eu pillage des usines et des rails par les Soviétiques sur le territoire allemand ?

Ce soit disant « pillage » par les troupes sanguinaires du méchant Staline n’a pas eu lieu. Cela n’excuse en rien les quelques excès ou crimes qui ont pu être commis.

Ce sont les accords issus de la Conférence de Potsdam (17 juillet-2 août 1945) qui déterminent, entre autres, les réparations au titre de dommage de guerre. Il est plaisant de noter que c’est James Byrnes, secrétaire d'État des Etats-Unis d’Amérique, qui propose des prélèvements en nature (machines, matières premières, etc.) par les vainqueurs dans leur zone d'occupation respective, plutôt que des versements monétaires.

En application de cette disposition adoptée par les Alliés, les soviétiques transfèrent 600 usines d’armement sur leur territoire. Deux cents autres restent en Allemagne où elles deviennent des sociétés anonymes soviétiques qui participeront à la reconstruction de la RDA.

Si les Soviétiques ont été contraints de « piller» des rails et que des doubles voie sont devenues des voie uniques, c’est parce qu’en matière de pillage de rail les nazis avait fait très fort en U.R.S.S. et en Pologne durant la guerre.

Nous pouvons ajouter qu’à l’issue de la Conférence de Postdam le président des Etats-Unis, Truman, avait déclaré : « Le premier objet des réparations est d’enlever à l’Allemagne tout ce qui peut lui permettre de préparer une nouvelle guerre. Le deuxième objet des réparations est d’aider à la renaissance des pays dévastés, par l’attribution des biens d’équipement et d’outillage prélevés en Allemagne ».

Complément n° 2/ Le Deutschmark a-t-il simplement mis fin à l’inflation dans la trizone ?

En janvier 1947, les Britanniques et les Américains associèrent leurs deux zones d'occupation en une bizone économique, laquelle devint une trizone en mars 1948 lorsque la zone française s'y agrégea. L'Allemagne occidentale reçut au total quatre milliards de dollars d'aide américaine entre 1946 et 1952, pour l'essentiel dans le cadre du plan Marshall. Une étape essentielle du relèvement fut la réforme monétaire de juin 1948, par laquelle l'ancien Reichsmark, qui avait perdu toute valeur, céda la place au Deutschmark, géré par une Bundesbank sise à Francfort. Cette mesure permit à l'économie allemande de redémarrer en la dotant d'une monnaie forte et stable (dès le second semestre de 1948, la production industrielle fit un bond de 50%!); elle fit disparaître presque instantanément le marché noir et les réflexes de stockage, maux classiques des pays où la monnaie ne vaut rien et où les vendeurs potentiels n'en veulent pas. Mais elle fut extrêmement douloureuse: pour inspirer confiance, on émit la nouvelle monnaie en quantité limitée — on attribua quarante marks à chaque individu adulte et soixante marks par employé à chaque entreprise; toutes les économies, tous les bas de laine, tous les comptes en banque furent annulés. Pour la deuxième fois en vingt-cinq ans, les rentiers, les épargnants, les créanciers avaient tout perdu; en revanche les dettes des entreprises et des collectivités publiques disparurent.

Complément n° 3/ La fusion des Parti socialiste et communiste a-t-elle été forcée ?

« Malgré toutes les résistances, le mouvement unitaire s’imposa dans la zone soviétique d’occupation. En mars et en avril 1946, la fusion s’opéra dans tous les laender et toutes les provinces sur la base de scrutins démocratiques, de bas en haut. Dans un premier temps, les communistes et les sociaux-démocrates votèrent séparément pour la fusion, après quoi ils se réunirent, formèrent des organisations dans les entreprises, les communes, les arrondissements et les régions, dont ils élirent les secrétariats paritaires composés d’anciens membres du KPD et du SPD .

Après le XVe Congrès du KPD et le 40e Congrès du SPD se soient prononcés à l’unanimité pour la fusion, ils se réunirent les 21 et 22 avril 1946 (…) et fusionnèrent pour donner le Sozialistische Einheitspartei Deutschlands – SED). Les délégués représentaient 620 000 communistes et 680 000 sociaux-démocrates. Wilhelm Pieck et Otto Grotewohl furent élus présidents du parti. »

Source : la RDA, aperçu historique (Heinz Heitzer).

« Les 21 et 22 décembre 1945, une première Conférence commune, connue sous le nom de « Conférence des 60 », réunissait les représentants du SPD et du KPD. Elle posait les bases de la fusion prochaine des deux partis, consacrée par le premier Congrès du SED en avril 1946. Elle dota le nouveau parti d’un directoire (Parteivorstand) assisté d’un secrétariat central (Zentralsekretariat). Les fonctions de direction furent réparties en respectant la parité entre membres issus du SPD et membres issus du KPD. Il fut également décidé de fusionner les deux organes de presse. Là aussi ou plutôt là particulièrement, la répartition paritaire entre membres du KPD et du SPD fut respectéeSmile. La question de la direction du journal, enjeu de pouvoir car porte-parole du mouvement, demeurait une question sensible. C’est pourquoi jusqu’au 7 octobre 1949, date de création de la RDA, la direction du Neues Deutschland resta bicéphale alors même qu’au sein du SED la parité avait progressivement disparu depuis l’adoption par le parti du centralisme démocratique en juillet 1948. »

Complément n° 4/ La RDA a-t-elle protégé des nazis ?

L’URSS n’a pas enrôlé en masse, après 1945, des criminels nazis, surtout pas ceux qui venaient de « ratiboiser » ses territoires. Ni la RDA, où la dénazification, sous la pression soviétique, fut assez radicale, contrairement à la RFA, où des milliers de patrons, de magistrats, de policiers ont continué leur carrière.

C’est logique : à l’Est, le système capitaliste qui avait été mis au service du nazisme fut brisé. Au contraire, A l’Ouest ce système assurait sa continuité, en freinant la dénazification, dans le cadre d’un régime parlementaire bourgeois.

Le Parti national démocrate (Nationaldemokratische Partei Deutschlands ou NDPD) a été fondé le 25 mai 1948. Il comptait 110 000 membres vers la fin des années 1980. Il était essentiellement composé d'artisans, de petits commerçants et d'intellectuels. Il était pour beaucoup dans le fait que les couches sociales qu'il réunissait œuvraient activement en faveur d'une politique de paix et du socialisme. Cette organisation a notamment permis d’intégrer d'anciens membres du NSDAP ou de la Wehrmacht dans le jeu politique démocratique. D’ailleurs, les députés de cette formation avait été élus dans le cadre du Front national.

Quelques sources :

- http://www.spiritus-temporis.com/national-democratic-party-of-germany-(east-germany)/

- http://www.cde4.com/fra/respedago/histoire_geo/311.htm

- http://www.confidentiel.net/article.php3?id_article=162

« (…) Suivant les dispositions des accords de Postdam, 500 000 anciens adhérents du parti hitlérien (NSDAP), furent éloignés des administrations dans la zone d’occupation soviétique de l’époque. Ceux qui avaient commis des crimes contre l’humanité furent traduits devant la justice et condamnés. Même après avoir purgé leur peine, les anciens criminels de guerre ne peuvent occuper des postes de responsabilité en RDA. Ils ne peuvent exercer aucune fonction dans l’administration, pas plus que dans la justice, dans les services d’information et d’enseignement.

Les adhérents nominaux du parti hitlérien sont citoyens de pleins droits. La plupart se sont depuis longtemps éloignés de l’idéologie fasciste. Nombreux sont ceux qui, ayant expié la part de culpabilité qu’ils avaient eue dans les crimes fascistes, sont devenus des personnalités respectées, par une participation active au travail de reconstruction. Il en est de même pour de nombreux officiers et soldats de la Wehrmacht hitlérienne. Quelques-uns avaient déjà adhéré pendant la guerre au Comité national « Allemagne libre » et avaient pris part à la lutte antifasciste. Une partie de ces anciens membres du Comité national « Allemagne libre » issus de milieux bourgeois, exercent aujourd’hui un grand rôle dans le Parti national démocrate d’Allemagne (NDPD).

(…) Le parti hitlérien et les autres organisations fascistes et militaires furent dissous et interdits. Tous les anciens nazis furent éloignés des services publics : jusqu’en janvier 1947, 390 478 personnes furent renvoyées de l’administration(*).

La RDA réalisa ses obligations : châtier tous les criminels nazis et tous les criminels de guerre. De mai 1945 à décembre 1964, dans la zone d’occupation soviétique et en RDA 12 807 personnes ont été condamnées pour avoir participé à des crimes contre la paix et contre l’humanité et pour des crimes de guerre.

(…) Bien qu’après 1945, la plus grande partie des criminels de guerre et des criminels nazis ait fuit dans les zones d’occupation occidentales, 12 457 personnes seulement furent citées devant les tribunaux jusqu’en janvier 1964 en République fédérale ouest-allemande qui compte trois fois plus d’habitants que le RDA ; 5 234 personnes furent condamnées. »

(…) Le procureur général américain au procès de Nuremberg, le Dr Robert Kempner, déclarait en 1964, à propos de la situation en Allemagne occidentale : « Selon moi, 10 000 criminels de guerre au moins sont en liberté ».

Source : La République démocratique allemande, 300 questions, 300 réponses (1967).

La RDA, un état au service des travailleurs ! Drapeau+RDA

par Saint Crouton Éclairé Dim 9 Nov - 0:31

http://desencyclopedie.wikia.com/wiki/RDA

par Merl1 Dim 9 Nov - 0:38

« Personne n'a l'intention de construire un mur ! »
~ Walter Ulbricht, le 15 juin 1961

par Saint Crouton Éclairé Dim 9 Nov - 8:36

« On les a bien niqués ! »
~ Walter Ulbricht, le 12 août 1961

par Niall Horan Dim 9 Nov - 10:15

Darkwing a écrit:La RDA: "Socialiste, internationaliste, pacifique, humaniste" !

Socialiste ? Disons communiste ce sera plus réaliste. Non mais t'es une buse, à la base le socialisme c'est du communisme, de plus le cas de la RDA est beaucoup plus compliqué puiisque le parti au pouvoir est la fusion du parti communiste allemand et du parti socialiste ce qui donne le SED
Internationaliste ? Oui, bien sur, faisant partie du Bloc de l'Est... ET ? c'était internationalise ....tu vois le bloc ouest internationaliste ?non bien sur puisque toi tu défends farouchement le rejet de l'autre et le repli culturel sur soi meme comme un bon nationaliste.
Pacifique ? Avec la plus forte armée de tout ce Bloc de l'Est, les implantations de fusées SS20 tout le long de la frontière ouest... LOrsqu'on t'attaque tu fait usage de défense, la fondation réelle de la NVA est la conséquence de la découverte d'un tunnel espion de la CIA sous le Berlin est.
C'est vrai que les ricains n'avaient pas de missiles désolé...
Humaniste ? Tellement "humaniste" qu'il existait tout le long de la frontière un "mur" destiné à empêcher les malheureux Allemands de la République Démocratique de fuir vers la RFA, pays de capitalisme fauteur de guerre !
Pas la peine de te forcer à copier un long texte de propagande soviétique... Ridicule ! dés que c'est pas toi c'est de la sale propagande de coco

par Bens Dim 9 Nov - 10:40

Darkwing a écrit:Socialiste ? Disons communiste ce sera plus réaliste.

Socialiste, pas communiste.

Darkwing a écrit:Internationaliste ? Oui, bien sur, faisant partie du Bloc de l'Est...

C'est sur que le Bloc de l'Ouest soumis à l'impérialisme Américain c'était génial... Au temps de l'URSS, l'anti-impérialisme US c'était le mal, aujourd'hui vous avez retourné vos vestes. Grande gueule

Darkwing a écrit:Pacifique ? Avec la plus forte armée de tout ce Bloc de l'Est, les implantations de fusées SS20 tout le long de la frontière ouest...

Et l'armée US ? Et les armées de ses alliés ? C'était donc des pacifistes ? Danse

Darkwing a écrit:Humaniste ? Tellement "humaniste" qu'il existait tout le long de la frontière un "mur" destiné à empêcher les malheureux Allemands de la République Démocratique de fuir vers la RFA, pays de capitalisme fauteur de guerre !!

Et le mur Israélien ?
Et la ligne verte à Chypre ?
Et le mur entre les Etats-Unis et le Mexique ou les Texans tirent à vue sur les Mexicains ?
Et les murs de Ceuta et Melilla ?
Et le mur entre l'Irlande du Nord et l'Irlande ?
Mais c'est des pays pacifiques, ils ont le droit de construire des murs pour se "protéger", n'est-ce pas ? Danse

par Camarade Dzerjinski Dim 9 Nov - 11:26

par Oksana Dim 9 Nov - 12:16

Darkwing a écrit:Le problème avec les cocos bornés, c'est qu'ils n'ont pas vu la moindre parcelle de réalité...
Moi je parle de ce que j'ai vu et de ce que j'ai entendu.
J'ai traversé la RDA fliquée. Tu t'arrêtes sur l'autoroute pratiquement déserte pour pisser. Venues d'on ne sait d'où, deux bagnoles de la Stasi se pointent pour vérifier tes ausweiss...
J'ai vécu plusieurs semaines en Pologne et en Roumanie. J'ai été mis en garde à vue par la Milice à Cracovie parceque j'avais "oublié" de me faire contrôler à la frontière RDA/Pologne...
J'ai vu la grande misère des hopitaux polonais et roumains, et quand je dis grande misère, c'est vraiment grande misère (rayons de pharmacie déserts, flacons en verre de perfusions périmés...)
J'ai parlé avec des Polonais et des Roumains qui m'ont montré la réalité du régime qui les "contrôlait"...
Alors vos gérémiades ! Allez vous faire foutre !
Vive la Liberté !

Tu as tout cela en quelle année .... ?

par Niall Horan Dim 9 Nov - 12:26

Tu as tout vu, tu as tout fait Darkwing et le peuple qui creve la bouche ouverte merci qui? merci à ta liberté

par Camarade Dzerjinski Dim 9 Nov - 12:33

Darkwing a écrit:Vive la Liberté !

C'est quoi la 'Liberté' ? Celle qui fait vivre certains dans des palaces et d'autres dans la rue ? C'est beau la 'Libêêêêrté'.

9 novembre 1989 : une défaite pour le revisionnisme soviétique une victoire pour personne

par Oksana Dim 9 Nov - 13:46

Camarade Dzerjinski a écrit:
Darkwing a écrit:Vive la Liberté !
C'est quoi la 'Liberté' ? Celle qui fait vivre certains dans des palaces et d'autres dans la rue ? C'est beau la 'Libêêêêrté'.

9 novembre 1989 : une défaite pour le revisionnisme soviétique une victoire pour personne

En effet la Liberté c'est toi le français d'en bas " ferme ta gueule ou on t'envoie les CRS "

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