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Cheminade répond à Sarkozy
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Cheminade répond à Sarkozy
Depuis son retour à la vie politique, Nicolas Sarkozy avance toujours le même argument lorsqu'il évoque le financement de sa campagne de 2012, dont les frais ont été retoqués par la commission nationale des comptes de campagne : il est victime du système français puisqu'il est le seul candidat dont les frais de campagne n'ont pas été remboursés par l'État, alors que même la campagne de Jacques Cheminade, "dont le projet était d'organiser un débarquement sur Mars," a été remboursée, répète-t-il à longueur de meeting pour faire rire ses militants. Contacté par Le Point.fr, Jacques Cheminade répond à l'ancien chef de l'État et donne de ses nouvelles.
Le Point.fr : Que répondez-vous à Nicolas Sarkozy qui se moque de votre projet de campagne de 2012 qui était d'"organiser un débarquement sur Mars" ?
Jacques Cheminade : Cela montre qu'il a un tempérament de petit César. Selon Nicolas Sarkozy, l'État devrait rembourser le candidat selon le contenu du programme, ce qui n'est pas la réalité. De plus, il caricature mon programme sans le lire. Mon programme a été lu et approuvé par des gens de l'Agence spatiale européenne (ESA). Ce n'est pas un programme de conquête mais d'exploration commune qui permettrait de susciter l'adhésion des peuples et d'induire plus de justice sociale. Cela permet de créer de l'adhésion vers la connaissance scientifique, un projet d'avenir, et du travail qualifié. La science, le développement économique et la justice sociale marchent d'un même pas. Dans les années 1960, à l'époque de De Gaulle et de Mendès France, il y avait des programmes spatiaux et un ascenseur social. Aujourd'hui, il n'y a ni l'un ni l'autre. 95 % de nouveaux contrats sont des CDD. À l'époque, ce n'était pas le cas. On trouve bizarre de parler de l'espace à la présidentielle, alors que ça définit l'avenir et le progrès. Lier mon programme aux petits bonshommes verts, c'est totalement ridicule. Par ailleurs, seules 25 pages sur les 300 de mon programme évoquaient le sujet.
Que faites-vous depuis la fin de la présidentielle de 2012 ?
On se bat pour proposer une réforme bancaire. Nous avons proposé notre projet au conseil général d'Ille-et-Vilaine, de Haute-Garonne et de l'Hérault. Ils ont voté des voeux pour mettre en place cette réforme. Elle consiste à séparer, d'un côté, les banques de dépôt et, de l'autre, les banques qui investissent sur les marchés financiers et qui spéculent. Nous développons notre parti politique, Solidarité et Progrès. Nous proposons de la formation politique. Nous organisons des conférences. Ça marche bien. Ce sont les fonds qui manquent le plus. Sinon, je vais beaucoup aux concerts de musique classique et je visite des expositions. Je suis allé voir celle du quai Branly sur les Mayas.
Où en sont les procédures concernant votre campagne présidentielle de 1995, dont les comptes ont été censurés par le Conseil constitutionnel ?
L'affaire est au Conseil d'État. L'argent nous a été pris sur le remboursement de notre campagne de 2012. En 1995, Roland Dumas (qui présidait le Conseil constitutionnel, NDLR) n'a pas jugé en fonction de la loi. Il a regardé si nous étions bien placés ou mal placés, et si on était adroits ou maladroits.
Serez-vous encore candidat en 2017 ?
Beaucoup de choses vont se passer d'ici là. Beaucoup plus que ne l'imaginent les hommes politiques. On voudrait que nos idées soient reprises et que des gens les répercutent. On verra que les événements nous donneront raison.
Le Point.fr : Que répondez-vous à Nicolas Sarkozy qui se moque de votre projet de campagne de 2012 qui était d'"organiser un débarquement sur Mars" ?
Jacques Cheminade : Cela montre qu'il a un tempérament de petit César. Selon Nicolas Sarkozy, l'État devrait rembourser le candidat selon le contenu du programme, ce qui n'est pas la réalité. De plus, il caricature mon programme sans le lire. Mon programme a été lu et approuvé par des gens de l'Agence spatiale européenne (ESA). Ce n'est pas un programme de conquête mais d'exploration commune qui permettrait de susciter l'adhésion des peuples et d'induire plus de justice sociale. Cela permet de créer de l'adhésion vers la connaissance scientifique, un projet d'avenir, et du travail qualifié. La science, le développement économique et la justice sociale marchent d'un même pas. Dans les années 1960, à l'époque de De Gaulle et de Mendès France, il y avait des programmes spatiaux et un ascenseur social. Aujourd'hui, il n'y a ni l'un ni l'autre. 95 % de nouveaux contrats sont des CDD. À l'époque, ce n'était pas le cas. On trouve bizarre de parler de l'espace à la présidentielle, alors que ça définit l'avenir et le progrès. Lier mon programme aux petits bonshommes verts, c'est totalement ridicule. Par ailleurs, seules 25 pages sur les 300 de mon programme évoquaient le sujet.
Que faites-vous depuis la fin de la présidentielle de 2012 ?
On se bat pour proposer une réforme bancaire. Nous avons proposé notre projet au conseil général d'Ille-et-Vilaine, de Haute-Garonne et de l'Hérault. Ils ont voté des voeux pour mettre en place cette réforme. Elle consiste à séparer, d'un côté, les banques de dépôt et, de l'autre, les banques qui investissent sur les marchés financiers et qui spéculent. Nous développons notre parti politique, Solidarité et Progrès. Nous proposons de la formation politique. Nous organisons des conférences. Ça marche bien. Ce sont les fonds qui manquent le plus. Sinon, je vais beaucoup aux concerts de musique classique et je visite des expositions. Je suis allé voir celle du quai Branly sur les Mayas.
Où en sont les procédures concernant votre campagne présidentielle de 1995, dont les comptes ont été censurés par le Conseil constitutionnel ?
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