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La culture moderne comme arme de destruction massive
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La culture moderne comme arme de destruction massive
Cette culture, remarquait le comte Tolstoï vers 1900, n’est plus chrétienne (et encore il a échappé au pire )
Bé tiens comme par hasard, et si on ne s'extasie pas devant , c'est que nous sommes des beaufs arriérés .
Source :ici
Bé tiens comme par hasard, et si on ne s'extasie pas devant , c'est que nous sommes des beaufs arriérés .
La culture contemporaine postérieure à la Première Guerre Mondiale a toujours répugné à une élite intellectuelle sous sa forme élitiste ou massifiée. Voyez Céline ou Hermann Hesse… La culture dans laquelle nous vivons, et qui a tourné le dos à notre patrimoine, qu’il s’agisse de Lady Gaga, du bouquin Millenium, du jazz, du rap, de « la peinture contemporaine » ou du film Avatar, n’est pas fortuite, elle n’est pas le fruit des goûts du public et du génie naïf de ses initiateurs. Cette culture, remarquait le comte Tolstoï vers 1900, n’est plus chrétienne, n’est plus enracinée dans l’histoire d’un peuple ou dans un sol ; elle est liée au conditionnement de masse, elle est abstraite et massifiée, elle a des buts abscons et des objectifs précis, mondialisés, qu’on peut aussi retracer à travers l’histoire de « l’alittérature contemporaine » ou du cinéma postclassique. La musique moderne doit rendre fou, disait Adorno. La pollution sonore sert à détruire la personnalité humaine. Cela s’est du reste toujours su : Plutarque évoque le terrorisme sonore des Parthes avant la bataille de Carrhes, dans sa vie de Crassus. Les bruits désarment les troupes romaines (voyez mon Kubrick, qui a beaucoup insisté dans son œuvre sur l’importance du bruit et de la musique.
Source :ici
Invité- Invité
Re: La culture moderne comme arme de destruction massive
Lettre de Picasso à Papini
“La peinture n’est pas une question de sensibilité; il faut usurper le pouvoir; on doit prendre la place de la nature, et ne pas dépendre des informations qu’elle vous offre.”
Picasso
A l'heure où Paris organise une grande exposition Picasso, je ne peux m'empêcher de publier sa lettre.
Picasso: Le génie du siècle 1881-1973
*
une confession de Picasso
"Le beau est la splendeur du vrai" disait Platon, mais si l'artiste édifie sur le mensonge, qu'en sera-t-il de l'art?
Picasso, dans une lettre adressée à Giovanni Papini en 1952, confesse que le succès auprès d'un public qui a perdu le bon goût, ne fait pas le talent.
Le véritable artiste ne suit pas les bizarreries changeantes. C'est lui qui change les choses, en donnant à la durée, la dimension de l'éternité, en faisant que l'apparence devienne transparence"
........................................
"Du moment que l'art n'est plus l'aliment qui nourrit les meilleurs, l'artiste peut exercer son talent en toutes les tentations de nouvelles formules, en tous les caprices de la fantaisie, en tous les expédients du charlatanisme intellectuel.
Dans l'art, le peuple ne cherche plus consolation et exaltation, mais les raffinés, les riches, les oisifs, les distillateurs de quintessence cherchent le nouveau, l'étrange, l'original, l'extravagant, le scandaleux.
Et moi-même, depuis le cubisme et au-delà, j'ai contenté ces maîtres et ces critiques avec toutes les bizarreries changeantes qui me sont passées par la tête, et moins ils les comprenaient, et plus ils les admiraient.
A force de m'amuser à tous ces jeux, à toutes ces fariboles, à tous ces casse-tête, rébus et arabesques, je suis devenu célèbre, et, très rapidement.
Et la célébrité signifie pour un peintre: ventes, gains, fortune, richesse.
Et aujourd'hui, comme vous savez, je suis célèbre, je suis riche.
Mais quand je suis seul à seul avec moi-même, je n'ai pas le courage de me considérer comme un artiste dans le sens grand et antique du mot.
Ce furent de grands peintres que Giotto, le Titien, Rembrandt et Goya; Je suis seulement un amuseur public qui a l'imbécilité, la vanité, la cupidité de ses contemporains.
C'est une amère confession que la mienne, plus douloureuse qu'elle ne peut sembler, mais elle a le mérite d'être sincère".
Ce texte a été relevé il y a de très nombreuses années et aujourd'hui, je vous le livre.
Cependant, j'en suis sûre...
“La peinture n’est pas une question de sensibilité; il faut usurper le pouvoir; on doit prendre la place de la nature, et ne pas dépendre des informations qu’elle vous offre.”
Picasso
A l'heure où Paris organise une grande exposition Picasso, je ne peux m'empêcher de publier sa lettre.
Picasso: Le génie du siècle 1881-1973
*
une confession de Picasso
"Le beau est la splendeur du vrai" disait Platon, mais si l'artiste édifie sur le mensonge, qu'en sera-t-il de l'art?
Picasso, dans une lettre adressée à Giovanni Papini en 1952, confesse que le succès auprès d'un public qui a perdu le bon goût, ne fait pas le talent.
Le véritable artiste ne suit pas les bizarreries changeantes. C'est lui qui change les choses, en donnant à la durée, la dimension de l'éternité, en faisant que l'apparence devienne transparence"
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"Du moment que l'art n'est plus l'aliment qui nourrit les meilleurs, l'artiste peut exercer son talent en toutes les tentations de nouvelles formules, en tous les caprices de la fantaisie, en tous les expédients du charlatanisme intellectuel.
Dans l'art, le peuple ne cherche plus consolation et exaltation, mais les raffinés, les riches, les oisifs, les distillateurs de quintessence cherchent le nouveau, l'étrange, l'original, l'extravagant, le scandaleux.
Et moi-même, depuis le cubisme et au-delà, j'ai contenté ces maîtres et ces critiques avec toutes les bizarreries changeantes qui me sont passées par la tête, et moins ils les comprenaient, et plus ils les admiraient.
A force de m'amuser à tous ces jeux, à toutes ces fariboles, à tous ces casse-tête, rébus et arabesques, je suis devenu célèbre, et, très rapidement.
Et la célébrité signifie pour un peintre: ventes, gains, fortune, richesse.
Et aujourd'hui, comme vous savez, je suis célèbre, je suis riche.
Mais quand je suis seul à seul avec moi-même, je n'ai pas le courage de me considérer comme un artiste dans le sens grand et antique du mot.
Ce furent de grands peintres que Giotto, le Titien, Rembrandt et Goya; Je suis seulement un amuseur public qui a l'imbécilité, la vanité, la cupidité de ses contemporains.
C'est une amère confession que la mienne, plus douloureuse qu'elle ne peut sembler, mais elle a le mérite d'être sincère".
Ce texte a été relevé il y a de très nombreuses années et aujourd'hui, je vous le livre.
Cependant, j'en suis sûre...
Invité- Invité
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Mer 14 Aoû - 10:43 par MarieMadeleine
» MarieMadeleine
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» RIP
Mar 13 Aoû - 22:10 par Napoléon III
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Dim 16 Oct - 12:52 par Invité
» Le rire du diable… Bonjour l'euthanasie
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Dim 16 Oct - 11:36 par Invité
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