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Démissionner le gouvernement maintenant, bonne ou mauvaise idée pour l'exécutif?
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Démissionner le gouvernement maintenant, bonne ou mauvaise idée pour l'exécutif?
Démissionner le gouvernement maintenant, bonne ou mauvaise idée pour l'exécutif?
la liste des aspects positifs et négatifs de la démission du gouvernement annoncée, ce lundi matin, par Manuel Valls…
On leur prédisait une rentrée politique «explosive». Manuel Valls et François Hollande sont servis. Une semaine tout juste après leur retour aux affaires, les deux hommes ont été contraints, ce lundi matin, d’annoncer la démission du gouvernement après les propos tenus par Arnaud Montebourg ce week-end.
>> En direct: Suivez tous les événements de la journée
Alors que le nouveau gouvernement formé par Manuel Valls sera annoncé, mardi dans la journée, 20 Minutes dresse, avec l’aide du politologue Jérôme Sainte-Marie, la liste des aspects positifs et négatifs de cette décision.
Oui, il fallait démissionner le gouvernement car...
Cela réaffirme la cohérence de la politique économique choisie
«Il n’y aura pas de changement de cap!» Interpellé par les frondeurs qui réclament un changement de politique économique, Manuel Valls leur avait adressé une fin de non-recevoir dès le 17 août dans les colonnes du Journal du dimanche.
Arnaud Montebourg ayant mis en cause, lui aussi, ce week-end à Frangy-en-Bresse (Saône-et-Loire), la ligne de conduite du gouvernement, Manuel Valls et François Hollande sont donc cohérents en annonçant la démission du gouvernement.
>> Quiz politique: Êtes-vous incollable sur les ministres qui «gueulent» et «démissionnent»?
«C’est cette recherche de cohérence qui motive Manuel Valls, décrypte Jérôme Sainte-Marie, président de l’institut Polling Vox. Une cohérence entre la politique suivie et la majorité qui le soutient.» En clair, le tandem de l’exécutif ne pouvait se permettre de maintenir le cap qu’ils se sont fixé avec, dans leur gouvernement, des personnes décidées à ramer à contre-courant.
Manuel Valls doit faire preuve d'autorité
Patiemment, année après année, Manuel Valls a construit son image autour de l’idée d’autorité. Entraîné dans la spirale de l’impopularité de François Hollande, l’ancien député-maire d’Evry (Essonne) ne pouvait pas laisser son autorité naturelle mise à mal par les déclarations fracassantes de son ministre de l’Economie. Sans réaction, le Premier ministre aurait ensuite eu beaucoup de mal à faire passer sa politique auprès de la majorité.
>> Eclairage: Les dossiers de la rentrée qui attendent le tandem Valls-Hollande
En présentant immédiatement la démission de son gouvernement, il apparaît donc toujours comme un leader intraitable capable de mener une politique choisie malgré les avis contraires.
Il faut rassurer les marchés financiers et l’Union européenne
L’annonce a été faite à Paris. Mais la tête de l’exécutif espère bien qu’elle sera entendue à Bruxelles. «L’annonce de cette démission sert surtout à rassurer les marchés financiers et l’Union européenne, analyse Jérôme Sainte-Marie. Ces derniers avaient des raisons d’être inquiets par les déclarations du ministre de l’Economie. N’oublions pas que le cap fixé est celui d’une politique de réduction des déficits.» Et c’est ce que souhaite avant tout l’Union européenne…
Non, il ne fallait pas car...
Cela va resserrer encore plus la base politique du gouvernement
«Les 11% obtenus par Mélenchon n’étaient déjà pas dans le gouvernement; les écolos n’y sont plus depuis quelques mois; aujourd’hui la base politique va se resserrer encore plus avec le départ de l’aile gauche», poursuit Jérôme Sainte-Marie.
>> Portrait: Qui sont les frondeurs de la gauche?
En évinçant probablement Arnaud Montebourg et Benoît Hamon du gouvernement, Manuel Valls réduit son équipe à la partie réformatrice du parti socialiste. «Cela fait moins que le parti socialiste lui-même et donc moins que la gauche dans son ensemble», analyse le président de Polling Vox. Surtout, cela va donner un peu plus d’oxygène à la gauche de la gauche, désormais totalement libre de dire ce qu’elle pense vraiment de la politique menée par François Hollande.
Cela va ouvrir la voie à des mouvements sociaux
Cette décision pourrait donner un peu d’énergie à d’éventuels mouvements sociaux dès cette rentrée. En maintenant, vaille-que-vaille, le cap vers une politique économique très critiquée, le gouvernement pourrait voir son électorat de base se rebiffer.
>> Interview: «Une situation sans équivalent depuis 1945»
«La fonction publique pourrait décider de mouvements d’ampleur, poursuit Jérôme Sainte-Marie. Il s’agit du cœur de l’électorat de gauche. Comme François Hollande ne mène pas la politique qu’il avait annoncée lors de sa campagne, les fonctionnaires pourraient descendre dans la rue, estimant que le gouvernement a des comptes à lui rendre.»
Ça va lancer dès maintenant le combat pour la présidentielle de 2017
Cela pourrait paraître anecdotique mais nous assistons peut-être aujourd’hui au lancement de la présidentielle de 2017 à gauche. «On est à trois ans de l’échéance. Mais, on a déjà l’impression qu’il y aura forcément deux candidatures à gauche. L’une incarnée par le parti socialiste traditionnel et une autre plus à gauche. La question est de savoir si elle sera incarnée par Arnaud Montebourg ou Jean-Luc Mélenchon», s’interroge Jérôme Sainte-Marie.
Vincent Vantighem
la liste des aspects positifs et négatifs de la démission du gouvernement annoncée, ce lundi matin, par Manuel Valls…
On leur prédisait une rentrée politique «explosive». Manuel Valls et François Hollande sont servis. Une semaine tout juste après leur retour aux affaires, les deux hommes ont été contraints, ce lundi matin, d’annoncer la démission du gouvernement après les propos tenus par Arnaud Montebourg ce week-end.
>> En direct: Suivez tous les événements de la journée
Alors que le nouveau gouvernement formé par Manuel Valls sera annoncé, mardi dans la journée, 20 Minutes dresse, avec l’aide du politologue Jérôme Sainte-Marie, la liste des aspects positifs et négatifs de cette décision.
Oui, il fallait démissionner le gouvernement car...
Cela réaffirme la cohérence de la politique économique choisie
«Il n’y aura pas de changement de cap!» Interpellé par les frondeurs qui réclament un changement de politique économique, Manuel Valls leur avait adressé une fin de non-recevoir dès le 17 août dans les colonnes du Journal du dimanche.
Arnaud Montebourg ayant mis en cause, lui aussi, ce week-end à Frangy-en-Bresse (Saône-et-Loire), la ligne de conduite du gouvernement, Manuel Valls et François Hollande sont donc cohérents en annonçant la démission du gouvernement.
>> Quiz politique: Êtes-vous incollable sur les ministres qui «gueulent» et «démissionnent»?
«C’est cette recherche de cohérence qui motive Manuel Valls, décrypte Jérôme Sainte-Marie, président de l’institut Polling Vox. Une cohérence entre la politique suivie et la majorité qui le soutient.» En clair, le tandem de l’exécutif ne pouvait se permettre de maintenir le cap qu’ils se sont fixé avec, dans leur gouvernement, des personnes décidées à ramer à contre-courant.
Manuel Valls doit faire preuve d'autorité
Patiemment, année après année, Manuel Valls a construit son image autour de l’idée d’autorité. Entraîné dans la spirale de l’impopularité de François Hollande, l’ancien député-maire d’Evry (Essonne) ne pouvait pas laisser son autorité naturelle mise à mal par les déclarations fracassantes de son ministre de l’Economie. Sans réaction, le Premier ministre aurait ensuite eu beaucoup de mal à faire passer sa politique auprès de la majorité.
>> Eclairage: Les dossiers de la rentrée qui attendent le tandem Valls-Hollande
En présentant immédiatement la démission de son gouvernement, il apparaît donc toujours comme un leader intraitable capable de mener une politique choisie malgré les avis contraires.
Il faut rassurer les marchés financiers et l’Union européenne
L’annonce a été faite à Paris. Mais la tête de l’exécutif espère bien qu’elle sera entendue à Bruxelles. «L’annonce de cette démission sert surtout à rassurer les marchés financiers et l’Union européenne, analyse Jérôme Sainte-Marie. Ces derniers avaient des raisons d’être inquiets par les déclarations du ministre de l’Economie. N’oublions pas que le cap fixé est celui d’une politique de réduction des déficits.» Et c’est ce que souhaite avant tout l’Union européenne…
Non, il ne fallait pas car...
Cela va resserrer encore plus la base politique du gouvernement
«Les 11% obtenus par Mélenchon n’étaient déjà pas dans le gouvernement; les écolos n’y sont plus depuis quelques mois; aujourd’hui la base politique va se resserrer encore plus avec le départ de l’aile gauche», poursuit Jérôme Sainte-Marie.
>> Portrait: Qui sont les frondeurs de la gauche?
En évinçant probablement Arnaud Montebourg et Benoît Hamon du gouvernement, Manuel Valls réduit son équipe à la partie réformatrice du parti socialiste. «Cela fait moins que le parti socialiste lui-même et donc moins que la gauche dans son ensemble», analyse le président de Polling Vox. Surtout, cela va donner un peu plus d’oxygène à la gauche de la gauche, désormais totalement libre de dire ce qu’elle pense vraiment de la politique menée par François Hollande.
Cela va ouvrir la voie à des mouvements sociaux
Cette décision pourrait donner un peu d’énergie à d’éventuels mouvements sociaux dès cette rentrée. En maintenant, vaille-que-vaille, le cap vers une politique économique très critiquée, le gouvernement pourrait voir son électorat de base se rebiffer.
>> Interview: «Une situation sans équivalent depuis 1945»
«La fonction publique pourrait décider de mouvements d’ampleur, poursuit Jérôme Sainte-Marie. Il s’agit du cœur de l’électorat de gauche. Comme François Hollande ne mène pas la politique qu’il avait annoncée lors de sa campagne, les fonctionnaires pourraient descendre dans la rue, estimant que le gouvernement a des comptes à lui rendre.»
Ça va lancer dès maintenant le combat pour la présidentielle de 2017
Cela pourrait paraître anecdotique mais nous assistons peut-être aujourd’hui au lancement de la présidentielle de 2017 à gauche. «On est à trois ans de l’échéance. Mais, on a déjà l’impression qu’il y aura forcément deux candidatures à gauche. L’une incarnée par le parti socialiste traditionnel et une autre plus à gauche. La question est de savoir si elle sera incarnée par Arnaud Montebourg ou Jean-Luc Mélenchon», s’interroge Jérôme Sainte-Marie.
Vincent Vantighem
Oksana- Messages : 2667
Date d'inscription : 13/06/2014
Age : 609
Localisation : Marc Dorcel
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Mer 14 Aoû - 10:43 par MarieMadeleine
» MarieMadeleine
Mar 13 Aoû - 22:11 par Napoléon III
» RIP
Mar 13 Aoû - 22:10 par Napoléon III
» Salut tout le monde !
Sam 3 Aoû - 1:49 par Napoléon III
» Le rire du diable… Bonjour l'euthanasie
Dim 16 Oct - 12:52 par Invité
» Le rire du diable… Bonjour l'euthanasie
Dim 16 Oct - 12:50 par Invité
» Jean Lassalle
Dim 16 Oct - 11:50 par Invité
» Les vieux
Dim 16 Oct - 11:36 par Invité
» Jean Marie Bigard
Sam 17 Sep - 14:55 par Raptortriote