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Kamel Daoud
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Kamel Daoud
Fawzia Zouari : "Kamel Daoud fait l'objet d'une sorte de fatwa laïque"
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http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2016/03/01/31003-20160301ARTFIG00314-le-proces-en-islamophobie-contre-kamel-daoud-est-digne-de-l-epoque-stalinienne.php
«Le procès en islamophobie contre Kamel Daoud est digne de l'époque stalinienne»
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Par Alexandre Devecchio
L'écrivain Kamel Daoud. Crédits photo: Denis ALLARD/REA/Denis ALLARD/REA
FIGAROVOX/ENTRETIEN - Après la romancière et journaliste franco-tunisienne Fawzia Zouari, Laurent Bouvet réagit à l'affaire Kamel Daoud. Pour lui, celle-ci révèle le «complexe colonial» et le «déni du réel» d'une certaine gauche.
Laurent Bouvet est professeur de science politique à l'UVSQ-Paris Saclay. Son dernier ouvrage, L'insécurité culturelle, est paru chez Fayard.
Après avoir défendu Kamel Daoud dans les colonnes de «Libération», la romancière et journaliste franco-tunisienne Fawzia Zouari était ce mardi 1er mars sur France Inter. Elle a souligné que les attaques d'une certaine gauche contre l'écrivain algérien convergent avec celles qu'il essuie de la part des islamistes et parlé de fatwa laïque. Partagez-vous son point de vue?
Laurent Bouvet: Oui, sinon le terme lui-même, je partage tout à fait le propos de Fawzia Zouari. Une certaine gauche, politique et intellectuelle, c'est le cas aussi dans l'université et la recherche, se comporte de manière très complaisante avec l'islamisme, au nom du fait que les musulmans (opérant d'ailleurs ainsi un amalgame à l'envers si je puis dire) sont obligatoirement et automatiquement parmi les «damnés de la terre» ou subissent les affres du post-colonialisme. Cette complaisance va parfois jusqu'à la complicité voire la compromission, on le voit dans les tribunes communes tenues par certains journalistes, chercheurs ou responsables politiques avec quelqu'un comme Tariq Ramadan par exemple.
C'est cette gauche-là qui emploie d'ailleurs, à l'encontre de tous ceux qui ne pensent pas comme elle, des méthodes d'intimidation et de disqualification, notamment en usant et abusant du mot «islamophobie», dignes de ce qui s'est fait dans le communisme stalinien de la grande époque. Dans ces procès en «islamophobie» intentés publiquement, sur telle ou telle tribune, dans les médias traditionnels ou sur les réseaux sociaux, à tous ceux qui refusent toute complaisance avec l'islamisme politique notamment, le verdict est ainsi toujours prononcé avant même que le procès ait eu lieu!
La polémique est née d'un texte publié par un collectif de 19 chercheurs qui s'attaquaient aux analyses par l'écrivain algérien des événements de Cologne. Qu'est-ce que cela dit du milieu universitaire français?
Cela révèle d'abord cette complaisance pour certains, dont on vient de parler, ou cette inconscience pour d'autres. Les discussions avec certains collègues montrent, au mieux, une forme de négation du réel. Non tant pour des raisons idéologiques comme celles que l'on vient d'évoquer mais par indifférence voire par peur de déplaire, de sortir du rang en quelque sorte. Se faire traiter publiquement par les complices ou les promoteurs de l'islamisme politique d'islamophobe n'est jamais agréable. Cela laisse, comme toute calomnie, toujours des traces. Il faut pouvoir l'accepter comme une des règles du jeu de l'arène publique et le supporter.
Ce que réclame des gens comme Kamel Daoud avec bien d'autres, c'est un accès à une forme d'universalisme qui ne vient pas de l'extérieur, n'est imposé par personne, mais existe dans chacun d'entre nous, dans chaque société, dans chaque culture, religion, etc. L'universalisme de l'humanisme, de l'esprit critique, de la pensée contre soi-même et les siens, etc.
Cela révèle aussi, comme toujours dans ces cas là, une forme de jalousie chez certains. Le moins que l'on puisse dire à propos de ces 19 collègues qui s'en sont pris de manière honteuse et odieuse à la fois à Kamel Daoud, c'est qu'ils ne sont pas connus pour leurs travaux, du moins en dehors de leur discipline, et encore d'après ce que je me suis laissé dire par des gens infiniment plus compétents que moi pour en juger. Kamel Daoud, lui, est connu, et reconnu, pour son combat et pour la perspicacité de ce qu'il dit et écrit depuis des années, sans être universitaire! Le comble de l'inacceptable pour certains collègues visiblement.
Fawzia Zouari appelle à une émancipation de ces penseurs arabes qui ont un lien avec la France face aux interdits posés selon elle par une partie de la gauche française. Comment expliquez-vous ces tabous qui pèsent sur la gauche française?
Je vois au moins deux tabous qui bloquent les débats et conduisent à ce que l'on décrivait plus haut. L'un tient au complexe colonial et à la manière dont il est entretenu voire exploité par certains à gauche sous la forme du post-colonial. Plutôt que de laisser cette question aux historiens et à l'activité nécessaire de mémoire à propos de la colonisation, c'est devenu une forme de paravent à tout débat sur l'islamisme en particulier, et au-delà à toute forme de critique sur telle société qui a été colonisée ou à l'encontre de tout groupe culturel qui a subi la colonisation. Le colonisateur est d'ailleurs lui-même essentialisé, comme homme blanc occidental européen etc. Et nul, appartenant à cette funeste catégorie ne peut produire un discours critique ou même simplement poser des questions sans être immédiatement accusé de poursuivre les formes du colonialisme par d'autres moyens, ici et maintenant. La seule forme de contribution acceptée et acceptable sur le sujet, on le voit dans les sciences sociales depuis des années, est celle qui va dans le sens de la déploration et de la victimisation des anciens colonisés et de ceux qui sont supposés être leurs héritiers. Tout ceci est infantilisant et essentialisant, pour tout le monde. Ce que réclame des gens comme Kamel Daoud avec bien d'autres, c'est un accès à une forme d'universalisme qui ne vient pas de l'extérieur, n'est imposé par personne, mais existe dans chacun d'entre nous, dans chaque société, dans chaque culture, religion, etc. L'universalisme de l'humanisme, de l'esprit critique, de la pensée contre soi-même et les siens, etc.
Le second tabou, à gauche en particulier, vient de cette difficulté récurrente de penser le monde tel qu'il est plutôt que tel qu'on voudrait qu'il soit. C'est le tabou idéologique en quelque sorte. Si cela permet à l'idée d'émancipation de prendre corps historiquement, par le combat politique et social, cela bloque aussi, dans les périodes difficiles comme celle que nous vivons aujourd'hui, toute possibilité de comprendre les blocages et les réticences à cette émancipation, et pire encore de les nier ou de les comprendre à l'envers. C'est ce à quoi on assiste avec cette dérive complaisante ou complice vers l'islamisme d'une partie de la gauche. Comme si pour cette gauche, l'émancipation pouvait trouver son chemin à travers l'islamisme et plus généralement à travers une vision fermée et aliénante de la religion pour l'individu et les groupes qui s'en réclament ou y sont soumis. Or le moins que l'on puisse dire, c'est que ce n'est pas le cas. Le réel est là pour nous rappeler que nous pouvons faire fausse route. Même si certains refusent de le voir.
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http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2016/03/01/31003-20160301ARTFIG00314-le-proces-en-islamophobie-contre-kamel-daoud-est-digne-de-l-epoque-stalinienne.php
«Le procès en islamophobie contre Kamel Daoud est digne de l'époque stalinienne»
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Par Alexandre Devecchio
L'écrivain Kamel Daoud. Crédits photo: Denis ALLARD/REA/Denis ALLARD/REA
FIGAROVOX/ENTRETIEN - Après la romancière et journaliste franco-tunisienne Fawzia Zouari, Laurent Bouvet réagit à l'affaire Kamel Daoud. Pour lui, celle-ci révèle le «complexe colonial» et le «déni du réel» d'une certaine gauche.
Laurent Bouvet est professeur de science politique à l'UVSQ-Paris Saclay. Son dernier ouvrage, L'insécurité culturelle, est paru chez Fayard.
Après avoir défendu Kamel Daoud dans les colonnes de «Libération», la romancière et journaliste franco-tunisienne Fawzia Zouari était ce mardi 1er mars sur France Inter. Elle a souligné que les attaques d'une certaine gauche contre l'écrivain algérien convergent avec celles qu'il essuie de la part des islamistes et parlé de fatwa laïque. Partagez-vous son point de vue?
Laurent Bouvet: Oui, sinon le terme lui-même, je partage tout à fait le propos de Fawzia Zouari. Une certaine gauche, politique et intellectuelle, c'est le cas aussi dans l'université et la recherche, se comporte de manière très complaisante avec l'islamisme, au nom du fait que les musulmans (opérant d'ailleurs ainsi un amalgame à l'envers si je puis dire) sont obligatoirement et automatiquement parmi les «damnés de la terre» ou subissent les affres du post-colonialisme. Cette complaisance va parfois jusqu'à la complicité voire la compromission, on le voit dans les tribunes communes tenues par certains journalistes, chercheurs ou responsables politiques avec quelqu'un comme Tariq Ramadan par exemple.
C'est cette gauche-là qui emploie d'ailleurs, à l'encontre de tous ceux qui ne pensent pas comme elle, des méthodes d'intimidation et de disqualification, notamment en usant et abusant du mot «islamophobie», dignes de ce qui s'est fait dans le communisme stalinien de la grande époque. Dans ces procès en «islamophobie» intentés publiquement, sur telle ou telle tribune, dans les médias traditionnels ou sur les réseaux sociaux, à tous ceux qui refusent toute complaisance avec l'islamisme politique notamment, le verdict est ainsi toujours prononcé avant même que le procès ait eu lieu!
La polémique est née d'un texte publié par un collectif de 19 chercheurs qui s'attaquaient aux analyses par l'écrivain algérien des événements de Cologne. Qu'est-ce que cela dit du milieu universitaire français?
Cela révèle d'abord cette complaisance pour certains, dont on vient de parler, ou cette inconscience pour d'autres. Les discussions avec certains collègues montrent, au mieux, une forme de négation du réel. Non tant pour des raisons idéologiques comme celles que l'on vient d'évoquer mais par indifférence voire par peur de déplaire, de sortir du rang en quelque sorte. Se faire traiter publiquement par les complices ou les promoteurs de l'islamisme politique d'islamophobe n'est jamais agréable. Cela laisse, comme toute calomnie, toujours des traces. Il faut pouvoir l'accepter comme une des règles du jeu de l'arène publique et le supporter.
Ce que réclame des gens comme Kamel Daoud avec bien d'autres, c'est un accès à une forme d'universalisme qui ne vient pas de l'extérieur, n'est imposé par personne, mais existe dans chacun d'entre nous, dans chaque société, dans chaque culture, religion, etc. L'universalisme de l'humanisme, de l'esprit critique, de la pensée contre soi-même et les siens, etc.
Cela révèle aussi, comme toujours dans ces cas là, une forme de jalousie chez certains. Le moins que l'on puisse dire à propos de ces 19 collègues qui s'en sont pris de manière honteuse et odieuse à la fois à Kamel Daoud, c'est qu'ils ne sont pas connus pour leurs travaux, du moins en dehors de leur discipline, et encore d'après ce que je me suis laissé dire par des gens infiniment plus compétents que moi pour en juger. Kamel Daoud, lui, est connu, et reconnu, pour son combat et pour la perspicacité de ce qu'il dit et écrit depuis des années, sans être universitaire! Le comble de l'inacceptable pour certains collègues visiblement.
Fawzia Zouari appelle à une émancipation de ces penseurs arabes qui ont un lien avec la France face aux interdits posés selon elle par une partie de la gauche française. Comment expliquez-vous ces tabous qui pèsent sur la gauche française?
Je vois au moins deux tabous qui bloquent les débats et conduisent à ce que l'on décrivait plus haut. L'un tient au complexe colonial et à la manière dont il est entretenu voire exploité par certains à gauche sous la forme du post-colonial. Plutôt que de laisser cette question aux historiens et à l'activité nécessaire de mémoire à propos de la colonisation, c'est devenu une forme de paravent à tout débat sur l'islamisme en particulier, et au-delà à toute forme de critique sur telle société qui a été colonisée ou à l'encontre de tout groupe culturel qui a subi la colonisation. Le colonisateur est d'ailleurs lui-même essentialisé, comme homme blanc occidental européen etc. Et nul, appartenant à cette funeste catégorie ne peut produire un discours critique ou même simplement poser des questions sans être immédiatement accusé de poursuivre les formes du colonialisme par d'autres moyens, ici et maintenant. La seule forme de contribution acceptée et acceptable sur le sujet, on le voit dans les sciences sociales depuis des années, est celle qui va dans le sens de la déploration et de la victimisation des anciens colonisés et de ceux qui sont supposés être leurs héritiers. Tout ceci est infantilisant et essentialisant, pour tout le monde. Ce que réclame des gens comme Kamel Daoud avec bien d'autres, c'est un accès à une forme d'universalisme qui ne vient pas de l'extérieur, n'est imposé par personne, mais existe dans chacun d'entre nous, dans chaque société, dans chaque culture, religion, etc. L'universalisme de l'humanisme, de l'esprit critique, de la pensée contre soi-même et les siens, etc.
Le second tabou, à gauche en particulier, vient de cette difficulté récurrente de penser le monde tel qu'il est plutôt que tel qu'on voudrait qu'il soit. C'est le tabou idéologique en quelque sorte. Si cela permet à l'idée d'émancipation de prendre corps historiquement, par le combat politique et social, cela bloque aussi, dans les périodes difficiles comme celle que nous vivons aujourd'hui, toute possibilité de comprendre les blocages et les réticences à cette émancipation, et pire encore de les nier ou de les comprendre à l'envers. C'est ce à quoi on assiste avec cette dérive complaisante ou complice vers l'islamisme d'une partie de la gauche. Comme si pour cette gauche, l'émancipation pouvait trouver son chemin à travers l'islamisme et plus généralement à travers une vision fermée et aliénante de la religion pour l'individu et les groupes qui s'en réclament ou y sont soumis. Or le moins que l'on puisse dire, c'est que ce n'est pas le cas. Le réel est là pour nous rappeler que nous pouvons faire fausse route. Même si certains refusent de le voir.
Re: Kamel Daoud
Et toi, qu'est-ce que tu en penses personnellement ?
Mckay- Tribun
- Citoyen
Messages : 5619
Date d'inscription : 20/05/2014
Niveau débatteur: 5
Re: Kamel Daoud
Je pense que Kamel Daoud et Boualem Sansal ont des claouis contrairement à l'oncle Bens qui a une fâcheuse tendance à plutôt lécher les claouis de PBSL
Re: Kamel Daoud
C'est une réflexion à la hauteur de ton niveau sur l'analyse de l'Islam. Je ne suis pas étonné. En même temps, avec un non-sujet comme celui-là, difficile de s'impliquer dans un débat constructif ... ha non, pardon, ce n'est pas une entame de débat, c'est une pièce apologique de ta collection.
Mckay- Tribun
- Citoyen
Messages : 5619
Date d'inscription : 20/05/2014
Niveau débatteur: 5
Re: Kamel Daoud
Défendons « les libres-penseurs venus du monde musulman » contre les fatwas de l’intelligentsia
L'écrivain Pascal Bruckner le 3 octobre 2009 à Paris. "Le crime de Kamel Daoud est d’être un apostat et un traître. Il est fautif d’avoir trahi son camp et d’avoir osé dire que la culture européenne est aussi celle de l’émancipation".
Comment faire taire une voix originale ? Par deux moyens : la menace physique, d’un côté, le discrédit moral, de l’autre. La première appuie le second. C’est ce qui se passe avec l’écrivain Kamel Daoud : en Algérie, un imam salafiste a prononcé une fatwa contre lui en 2015, qui réclame son exécution. A Paris, un collectif d’historiens et de sociologues, dans une pétition dans Le Monde du 12 février l’accuse, à propos de sa lecture des événements de Cologne – les agressions sexuelles du 31 décembre 2015 –, de véhiculer des « clichés islamophobes ».
Il évoquait en effet, dans une tribune parue dans Le Monde du 5 février, le rapport pathologique à la sexualité de nombreux pays d’islam et le choc culturel d’un certain nombre de jeunes gens issus du Maghreb, face à des femmes qui se promènent en liberté dans la rue. Il n’est pas le premier à proposer une telle lecture : de Tahar Ben Jelloun à Fethi Benslama, nombreux sont les écrivains ou psychanalystes, originaires d’Afrique du Nord, à avoir mis en lumière la misère sexuelle, la relégation des femmes, l’interdit de l’homosexualité dans le monde arabe.
Mais Kamel Daoud est le seul à avoir appliqué cette analyse aux événements de Cologne. Il ne s’agit pas ici, pour les pétitionnaires, d’exprimer leur désaccord ou de nuancer le point de vue de Daoud, lequel a décidé, à la suite de cette pétition, de se retirer du débat public. Il s’agit de lui fermer la bouche en l’accusant de racisme.
Avec cette pétition, on n’est pas dans le débat intellectuel, parfaitement légitime,...
En savoir plus sur
http://www.lemonde.fr/idees/article/2016/03/01/defendons-les-libres-penseurs-contre-les-fatwas-de-l-intelligentsia_4874077_3232.html#7uk50wg0vRqFQg2A.99
L'écrivain Pascal Bruckner le 3 octobre 2009 à Paris. "Le crime de Kamel Daoud est d’être un apostat et un traître. Il est fautif d’avoir trahi son camp et d’avoir osé dire que la culture européenne est aussi celle de l’émancipation".
Comment faire taire une voix originale ? Par deux moyens : la menace physique, d’un côté, le discrédit moral, de l’autre. La première appuie le second. C’est ce qui se passe avec l’écrivain Kamel Daoud : en Algérie, un imam salafiste a prononcé une fatwa contre lui en 2015, qui réclame son exécution. A Paris, un collectif d’historiens et de sociologues, dans une pétition dans Le Monde du 12 février l’accuse, à propos de sa lecture des événements de Cologne – les agressions sexuelles du 31 décembre 2015 –, de véhiculer des « clichés islamophobes ».
Il évoquait en effet, dans une tribune parue dans Le Monde du 5 février, le rapport pathologique à la sexualité de nombreux pays d’islam et le choc culturel d’un certain nombre de jeunes gens issus du Maghreb, face à des femmes qui se promènent en liberté dans la rue. Il n’est pas le premier à proposer une telle lecture : de Tahar Ben Jelloun à Fethi Benslama, nombreux sont les écrivains ou psychanalystes, originaires d’Afrique du Nord, à avoir mis en lumière la misère sexuelle, la relégation des femmes, l’interdit de l’homosexualité dans le monde arabe.
Mais Kamel Daoud est le seul à avoir appliqué cette analyse aux événements de Cologne. Il ne s’agit pas ici, pour les pétitionnaires, d’exprimer leur désaccord ou de nuancer le point de vue de Daoud, lequel a décidé, à la suite de cette pétition, de se retirer du débat public. Il s’agit de lui fermer la bouche en l’accusant de racisme.
Avec cette pétition, on n’est pas dans le débat intellectuel, parfaitement légitime,...
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http://www.lemonde.fr/idees/article/2016/03/01/defendons-les-libres-penseurs-contre-les-fatwas-de-l-intelligentsia_4874077_3232.html#7uk50wg0vRqFQg2A.99
Re: Kamel Daoud
Pour ganem, on devrait appeler un spécialiste. Pire qu'un rat d'égout ce dégénéré.
Invité- Invité
Re: Kamel Daoud
islamophobes et islamophiles (tout comme sionistes et antisionistes) c'est une bagarre de chameliers pour une histoire de chevre infidele, de puits à caca ou de droits de propriété sur des dunes
Aucun européen sensé et equilibré ne peut supporter ces semiteries longtemps sans avoir envie de devenir maitre-nageur ou technicien-gazier.
Aucun européen sensé et equilibré ne peut supporter ces semiteries longtemps sans avoir envie de devenir maitre-nageur ou technicien-gazier.
Louis Quemener- Messages : 1543
Date d'inscription : 27/05/2015
Localisation : Bretagne
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Mer 14 Aoû - 10:43 par MarieMadeleine
» MarieMadeleine
Mar 13 Aoû - 22:11 par Napoléon III
» RIP
Mar 13 Aoû - 22:10 par Napoléon III
» Salut tout le monde !
Sam 3 Aoû - 1:49 par Napoléon III
» Le rire du diable… Bonjour l'euthanasie
Dim 16 Oct - 12:52 par Invité
» Le rire du diable… Bonjour l'euthanasie
Dim 16 Oct - 12:50 par Invité
» Jean Lassalle
Dim 16 Oct - 11:50 par Invité
» Les vieux
Dim 16 Oct - 11:36 par Invité
» Jean Marie Bigard
Sam 17 Sep - 14:55 par Raptortriote