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Révélations sur Gérard Depardieu, homme d'affaires
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Révélations sur Gérard Depardieu, homme d'affaires
Toujours en mouvement, notre Gégé national. Un jour, il inspecte sa maison d'hôtes à Néchin, en Belgique. Un autre, il tourne à Montpellier un téléfilm policier de Josée Dayan. De retour à Paris, il fait la tournée de ses commerces, poissonnerie, rôtisserie, etc. Mais le voilà reparti en Russie, où il espère ouvrir des restaurants, entre deux poignées de main à son ami Poutine. «Je ne suis pas un homme d'affaires», nous engueule-t-il au téléphone depuis l'arrière de sa berline BMW. Et de déplorer, en bon patron de 85 salariés, les charges sociales trop élevées : «en France on ne peut que désentreprendre.» Autour de lui s'activent plein d'anonymes, son aide de camp, Michel Boyard dit Nounours, son assureur belge, Fréderic Cambier, son caviste, Changfeng Zhang, son ambassadeur en Russie, Arnaud Frilley. Bienvenue à «Dipardiou Company».
Ses premiers business Ado, Gérard Depardieu avait une combine pour améliorer l'ordinaire à Châteauroux, où il est né dans une famille sans le sou. Son ami d'enfance Michel Pilorgé raconte : «il y avait un magasin pour les 20.000 américains de la base militaire, où tout était à un quart du prix. Des soldats achetaient pour lui des cigarettes et des jeans qu'il revendait à la sauvette.» A la même époque, il se débrouille pour devenir plagiste à Cannes. Embauché pour un court métrage en 1967, il claque son premier cachet de 800 francs dans de superbes bottes fourrées, pour épater la galerie. Sept ans plus tard, le succès des «Valseuses», le film de Bertrand Blier, lui permet d'emprunter 120 millions d'anciens francs pour acheter une demeure cossue à Bougival. Depuis, il est devenu un investisseur compulsif, dans la pierre, le commerce ou l'art. «Il accumule, c'est sa manière d'être vivant», analyse Pilorgé.
Ses tournées de père Noël Amateur de grosses cylindrées, Gérard a mis la main à la poche quand son ami Alexandre Salvatore, concessionnaire Yamaha près de Roissy, a voulu s'agrandir. Ils ont investi ensemble en 2009 dans un showroom de 3.000 mètres carrés. L'acteur y passe à chaque fois qu'il prend l'avion, et joue volontiers les vendeurs de choc. Il y a trois ans, pour convaincre un client hésitant à s'offrir une FZ8, il a su trouver les mots : «si tu la prends, je te donne 1.500 euros !» Bingo. Depardieu joue aussi le bon samaritain pour ses amis commerçants de la rue du Cherche-midi, où il réside à Paris. Il a offert à son ancien kiosquier un salon de coiffure, loue à Axel de Ferté, un antiquaire, un beau local à prix sacrifié... «Il est royal et ne demande rien en retour», salue celui-ci. Enfin Depardieu couvre de cadeaux les employés de ses restaurants La Fontaine Gaillon et l'Ecaille de la fontaine. Hélas, ces tables seraient moins fréquentées ces temps-ci.
Son combat pour la mozzarella Bientôt sur vos écrans : les escapades culinaires de Depardieu ! Flanqué de Laurent Audiot, le chef de ses restaurants parisiens, Gérard sillonne les terroirs de Bretagne, d'Italie et d'Ecosse depuis plusieurs mois. Cela pour une série documentaire diffusée en septembre 2015 sur arte à 210.000 euros l'épisode, confie la productrice, Laura Briand. L'occasion de faire l'éloge de la vraie mozzarella, et de railler «cette p... d'Europe qui empoisonne le monde en nous faisant manger de la m...», comme il nous l'explique. La bonne bouffe reste sa passion numéro 1. Il n'est pas rare de le voir derrière le comptoir de Moby Dick, sa poissonnerie de la rue du Cherche-midi, où il gère aussi un bar à vin-rôtisserie. Côté vignes, ses affaires sont florissantes. Il élève des cépages d'exception en Espagne ou en Algérie, cultivés avec le magnat du vin Bernard Magrez . Et vendange surtout 92 hectares autour de son château de Tigné, en Anjou. 350.000 bouteilles par an, tout de même.
Ses cachets à prix cassé Combien demandera-t-il à Abdellatif Kechiche pour «la Blessure», le film en préparation - «pour l'instant reporté», fait savoir la production - avec le réalisateur de «la Vie d'Adèle» ? Quand un projet lui plaît, l'acteur sait se montrer frugal. Pour «Welcome to New York», où il incarnait DSK, Depardieu n'aurait touché que 100.000 euros, loin des 2 millions de cachet perçus pour le dernier «Astérix», en 2012. Pour un film d'auteur fauché comme «Mammuth», de son ami Gustave Kervern, c'est encore moins. Autre cas de figure, il partage les risques financiers, via sa société DD productions. Avec «United passions», un film sur l'histoire de la Fifa (la fédé de foot), il a fait un bide. Le contrat lui attribuait 20% des recettes au-delà de 24 millions engrangés. Les entrées n'ont rapporté que 160.000 euros. En revanche, avec la publicité, c'est le jackpot garanti. Homme-sandwich, il prête sa voix à une pub pour Canal Sat. A l'est, c'est une star. On l'a vu faire la réclame pour la banque russe Sovetsky, le Crédit agricole ukrainien, les cuisines Marya et les montres patriotiques Cvstos. «Fier d'être russe», scande-t-il dans la langue de Pouchkine.
Sa vie d'exilé fiscal Son tonitruant passage à l'est n'était qu'un coup de com. Gérard Depardieu est avant tout résident fiscal belge. La Villa White Cloud, belle bâtisse de Néchin qu'il a divisée en cinq chambres d'hôtes, lui sert maintenant de siège social. L'an dernier, il y a domicilié une holding baptisée 2712 (sa date de naissance). Selon le document du greffe, ses actifs français, commerces, restaurants et autres sociétés, sont évalués à 12 millions d'euros. L'intérêt de la Belgique? Il n'y a pas d'ISF, en cas de cession les taxes sur plus-values sont très faibles, et les droits de succession aussi. C'est Frédéric Cambier, assureur et agent immobillier à Tournai, près de Néchin, qui l'a aidé à s'installer. «Mon frère est fiscaliste, et comme Gérard est venu très précipitamment, il avait besoin de conseils.» Et la Russie alors ? Si ses projets de business y aboutissent - une franchise de rôtisserie à Moscou et à Saint-Pétersbourg, un écotourisme à Saransk, où il se lance dans la production d'une vodka bio - il se félicitera de sa résidence en Mordovie. En tant qu'entrepreneur individuel, il ne sera taxé qu'à 6%.
Sa passion de l'immobilier Un comble, pour un amoureux de la pierre ! En Belgique, Depardieu réside pour l'instant dans un appartement en location à Tournai, un 200 mètres carrés qu'il est en train de meubler. En attendant de trouver demeure à son goût. «Il ne cherche pas forcément un château, mais aimerait un plan d'eau», confie Frédéric Cambier, ravi d'avoir ce client (et associé) célèbre. Multipropriétaire compulsif, Depardieu se construit une villa à Trouville et cherche toujours preneur pour son hôtel particulier de la rue du Cherche-midi : 1.700 mètres carrés, 20 pièces, avec bains à la romaine et façade ouvragée par l'artiste Bernard Quentin. En vente depuis deux ans, la demeure vaudrait entre 35 et 40 millions d'euros. A ce prix-là, on est en droit d'exiger une visite avec la star en personne.
Benoit Berthelot
http://www.capital.fr/enquetes/hommes-et-affaires/revelations-sur-gerard-depardieu-homme-d-affaires-1031092#xtor=EPR-226-[NL_CAP_matinaleeco]-20150528&utm_source=PCP_NL&utm_medium=e-mail&utm_campaign=NL_CAP_matinaleeco&srWebsiteId=25&srWebsiteId=25&srAuthUserId=e5ed3296bacdaab6b51915c9f521b369
Ses premiers business Ado, Gérard Depardieu avait une combine pour améliorer l'ordinaire à Châteauroux, où il est né dans une famille sans le sou. Son ami d'enfance Michel Pilorgé raconte : «il y avait un magasin pour les 20.000 américains de la base militaire, où tout était à un quart du prix. Des soldats achetaient pour lui des cigarettes et des jeans qu'il revendait à la sauvette.» A la même époque, il se débrouille pour devenir plagiste à Cannes. Embauché pour un court métrage en 1967, il claque son premier cachet de 800 francs dans de superbes bottes fourrées, pour épater la galerie. Sept ans plus tard, le succès des «Valseuses», le film de Bertrand Blier, lui permet d'emprunter 120 millions d'anciens francs pour acheter une demeure cossue à Bougival. Depuis, il est devenu un investisseur compulsif, dans la pierre, le commerce ou l'art. «Il accumule, c'est sa manière d'être vivant», analyse Pilorgé.
Ses tournées de père Noël Amateur de grosses cylindrées, Gérard a mis la main à la poche quand son ami Alexandre Salvatore, concessionnaire Yamaha près de Roissy, a voulu s'agrandir. Ils ont investi ensemble en 2009 dans un showroom de 3.000 mètres carrés. L'acteur y passe à chaque fois qu'il prend l'avion, et joue volontiers les vendeurs de choc. Il y a trois ans, pour convaincre un client hésitant à s'offrir une FZ8, il a su trouver les mots : «si tu la prends, je te donne 1.500 euros !» Bingo. Depardieu joue aussi le bon samaritain pour ses amis commerçants de la rue du Cherche-midi, où il réside à Paris. Il a offert à son ancien kiosquier un salon de coiffure, loue à Axel de Ferté, un antiquaire, un beau local à prix sacrifié... «Il est royal et ne demande rien en retour», salue celui-ci. Enfin Depardieu couvre de cadeaux les employés de ses restaurants La Fontaine Gaillon et l'Ecaille de la fontaine. Hélas, ces tables seraient moins fréquentées ces temps-ci.
Son combat pour la mozzarella Bientôt sur vos écrans : les escapades culinaires de Depardieu ! Flanqué de Laurent Audiot, le chef de ses restaurants parisiens, Gérard sillonne les terroirs de Bretagne, d'Italie et d'Ecosse depuis plusieurs mois. Cela pour une série documentaire diffusée en septembre 2015 sur arte à 210.000 euros l'épisode, confie la productrice, Laura Briand. L'occasion de faire l'éloge de la vraie mozzarella, et de railler «cette p... d'Europe qui empoisonne le monde en nous faisant manger de la m...», comme il nous l'explique. La bonne bouffe reste sa passion numéro 1. Il n'est pas rare de le voir derrière le comptoir de Moby Dick, sa poissonnerie de la rue du Cherche-midi, où il gère aussi un bar à vin-rôtisserie. Côté vignes, ses affaires sont florissantes. Il élève des cépages d'exception en Espagne ou en Algérie, cultivés avec le magnat du vin Bernard Magrez . Et vendange surtout 92 hectares autour de son château de Tigné, en Anjou. 350.000 bouteilles par an, tout de même.
Ses cachets à prix cassé Combien demandera-t-il à Abdellatif Kechiche pour «la Blessure», le film en préparation - «pour l'instant reporté», fait savoir la production - avec le réalisateur de «la Vie d'Adèle» ? Quand un projet lui plaît, l'acteur sait se montrer frugal. Pour «Welcome to New York», où il incarnait DSK, Depardieu n'aurait touché que 100.000 euros, loin des 2 millions de cachet perçus pour le dernier «Astérix», en 2012. Pour un film d'auteur fauché comme «Mammuth», de son ami Gustave Kervern, c'est encore moins. Autre cas de figure, il partage les risques financiers, via sa société DD productions. Avec «United passions», un film sur l'histoire de la Fifa (la fédé de foot), il a fait un bide. Le contrat lui attribuait 20% des recettes au-delà de 24 millions engrangés. Les entrées n'ont rapporté que 160.000 euros. En revanche, avec la publicité, c'est le jackpot garanti. Homme-sandwich, il prête sa voix à une pub pour Canal Sat. A l'est, c'est une star. On l'a vu faire la réclame pour la banque russe Sovetsky, le Crédit agricole ukrainien, les cuisines Marya et les montres patriotiques Cvstos. «Fier d'être russe», scande-t-il dans la langue de Pouchkine.
Sa vie d'exilé fiscal Son tonitruant passage à l'est n'était qu'un coup de com. Gérard Depardieu est avant tout résident fiscal belge. La Villa White Cloud, belle bâtisse de Néchin qu'il a divisée en cinq chambres d'hôtes, lui sert maintenant de siège social. L'an dernier, il y a domicilié une holding baptisée 2712 (sa date de naissance). Selon le document du greffe, ses actifs français, commerces, restaurants et autres sociétés, sont évalués à 12 millions d'euros. L'intérêt de la Belgique? Il n'y a pas d'ISF, en cas de cession les taxes sur plus-values sont très faibles, et les droits de succession aussi. C'est Frédéric Cambier, assureur et agent immobillier à Tournai, près de Néchin, qui l'a aidé à s'installer. «Mon frère est fiscaliste, et comme Gérard est venu très précipitamment, il avait besoin de conseils.» Et la Russie alors ? Si ses projets de business y aboutissent - une franchise de rôtisserie à Moscou et à Saint-Pétersbourg, un écotourisme à Saransk, où il se lance dans la production d'une vodka bio - il se félicitera de sa résidence en Mordovie. En tant qu'entrepreneur individuel, il ne sera taxé qu'à 6%.
Sa passion de l'immobilier Un comble, pour un amoureux de la pierre ! En Belgique, Depardieu réside pour l'instant dans un appartement en location à Tournai, un 200 mètres carrés qu'il est en train de meubler. En attendant de trouver demeure à son goût. «Il ne cherche pas forcément un château, mais aimerait un plan d'eau», confie Frédéric Cambier, ravi d'avoir ce client (et associé) célèbre. Multipropriétaire compulsif, Depardieu se construit une villa à Trouville et cherche toujours preneur pour son hôtel particulier de la rue du Cherche-midi : 1.700 mètres carrés, 20 pièces, avec bains à la romaine et façade ouvragée par l'artiste Bernard Quentin. En vente depuis deux ans, la demeure vaudrait entre 35 et 40 millions d'euros. A ce prix-là, on est en droit d'exiger une visite avec la star en personne.
Benoit Berthelot
http://www.capital.fr/enquetes/hommes-et-affaires/revelations-sur-gerard-depardieu-homme-d-affaires-1031092#xtor=EPR-226-[NL_CAP_matinaleeco]-20150528&utm_source=PCP_NL&utm_medium=e-mail&utm_campaign=NL_CAP_matinaleeco&srWebsiteId=25&srWebsiteId=25&srAuthUserId=e5ed3296bacdaab6b51915c9f521b369
Briard-
Messages : 2203
Date d'inscription : 10/03/2015
Re: Révélations sur Gérard Depardieu, homme d'affaires
Pas vraiment ce qu'en disent les pisses-copies aux ordres, hein !!
Briard-
Messages : 2203
Date d'inscription : 10/03/2015
Re: Révélations sur Gérard Depardieu, homme d'affaires
De l'écotourisme à Saransk ? Y'a rien à voir là-bas...
Wiston- Messages : 968
Date d'inscription : 10/02/2015
Age : 34
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