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Nicolas Sarkozy, cerné par les affaires
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Nicolas Sarkozy, cerné par les affaires
Nicolas Sarkozy, cerné par les affaires
LIBERATION 7 mars 2014 à 12:56 - (Mis à jour : 1 juillet 2014 à 13:08)
Bygmalion, la Libye, les sondages, l’arbitrage Tapie… le nom de Nicolas Sarkozy revient dans tant d'affaires qu’on s’y perdrait presque.
Ce mardi, l’ancien chef de l’Etat a été placé en garde à vue dans la fameuse affaire des écoutes. La semaine dernière, c'est dans l'affaire Bygmalion qu'il apparaissait. Petit récapitulatif des dossiers en cours
Bygmalion
Le parquet de Paris a ouvert le 27 juin une information judiciaire dans le dossier Bygmalion. Trois juges d’instruction, dont Renaud Van Ruymbeke et Serge Tournaire, sont saisis de cette enquête ouverte pour faux et usage de faux, abus de confiance, tentative d’escroquerie et complicité et recel de ces délits.
Ils devront enquêter sur les 22 millions d’euros versés par l’UMP à la société Bygmalion, lors de la campagne présidentielle de 2012.
D’après des cadres de cette société fondée par des proches de Copé, cette somme a servi à financer des meetings de Sarkozy. Près de 17 millions auraient ainsi été dissimulés, via de fausses factures révélées par Libération le 15 mai, à la commission des comptes de campagnes. Et la campagne de Sarkozy aurait coûté au total 39 millions d’euros. Nicolas Sarkozy pouvait-il ignorer l’explosion des frais liés à sa campagne?
La Libye et le financement de la campagne de 2007
Des juges enquêtent depuis avril 2013 sur les accusations de financement de la campagne de Sarkozy de 2007 par le régime libyen de Kadhafi. L’homme d’affaires franco-libanais, Ziad Takieddine, avait affirmé détenir les preuves d’un financement par la Libye de la campagne présidentielle de Sarkozy, sans toutefois les fournir. Son domicile a été perquisitionné en avril dernier.
Ce fut également le cas, en février 2013, du domicile et du cabinet de Claude Guéant, l’ancien secrétaire général de l’Élysée. Les enquêteurs avaient alors notamment retrouvé trace d’un versement de 500 000 euros : le paiement de deux tableaux d’un peintre flamand vendus à un avocat malaisien, d’après Guéant.
Trafic d’influence présumé dans l’affaire Bettencourt
Au cours de cette fameuse enquête sur un possible financement libyen, Nicolas Sarkozy a été placé sur écoute : les magistrats ont alors intercepté en janvier et février des conversations litigieuses entre l’ancien président et son avocat (et ami) Thierry Herzog. D’après ces échanges téléphoniques, Herzog aurait tenté d’obtenir des informations sur la décision que devait rendre la Cour de cassation dans une tout autre affaire : la légalité de la saisie de ses agendas dans le cadre du dossier Bettencourt. En échange d’informations, Sarkozy aurait promis une récompense à Gilbert Azibert, magistrat à la Cour de cassation. A savoir, une place au conseil d’Etat de Monaco, un poste convoité.
En découvrant ces écoutes, la justice a ouvert le 26 février dernier une enquête pour trafic d’influence et violation du secret de l’instruction. C’est dans le cadre de cette procédure que Nicolas Sarkozy a été placé en garde à vue ce mardi 1er juillet. Tout comme son avocat Herzog et les deux hauts magistrats impliqués Gilbert Azibert et Patrick Sassoust, placés en garde à vue la veille.
Sur le fond de l'affaire Bettencourt, l’ex-chef de l’Etat était soupçonné d’avoir touché de l’argent de la famille, toujours pour financer sa campagne. Les juges d’instruction ont rendu un non-lieu en octobre 2013. Dans leur ordonnance de renvoi que «Libération» a pu consulter, les juges bordelais estiment que Nicolas Sarkozy a bien cherché à obtenir de l’argent de Liliane Bettencourt mais que les preuves manquent.
Les sondages de l’Elysée
Où apparaît le nom de l’ancien conseiller Patrick Buisson et sa société de conseil Publifact. Un juge enquête, depuis début 2013, sur la régularité des contrats conclus, sans appel d’offres, entre l’Elysée et neuf instituts de sondage du temps où Nicolas Sarkozy était président. En avril dernier, les juges d'instruction ont mis la main sur des enregistrements de l’ancien conseiller de Sarkozy à la présidence.
L’arbitrage Tapie
Trois juges d’instruction enquêtent sur la décision prise fin 2007 par l’ex-ministre de l’Economie Christine Lagarde, actuelle directrice générale du Fonds monétaire international, de recourir à un arbitrage pour solder le contentieux opposant depuis 1993 l’homme d’affaires Bernard Tapie au Crédit lyonnais sur la vente d’Adidas.
Les magistrats soupçonnent un «simulacre d’arbitrage» pour favoriser l’homme d’affaires (qui a empoché 403 millions d’euros), avec l’aval de l’exécutif. Nicolas Sarkozy a rencontré au moins six fois Bernard Tapie en 2007, avant son élection, et à douze reprises une fois installé à l’Élysée, entre le 15 juin 2007 et le 21 novembre 2010. Cinq personnes sont mises en examen pour «escroquerie en bande organisée» dont Bernard Tapie, un des juges arbitres et l’ex-directeur de cabinet du ministère de l’Economie aujourd’hui patron d’Orange, Stéphane Richard. Le secrétaire général de la présidence de l’époque, Claude Guéant, a été entendu en garde à vue fin mai.
Le volet financier de l'affaire Karachi
L'affaire est désormais entre les mains de la Cour de justice de la République (CJR), la seule habilitée à juger des membres du gouvernement pour des faits commis dans l’exercice de leurs fonctions. La cour va pousuivre l'enquête sur l’éventuel financement occulte de la campagne présidentielle d’Édouard Balladur en 1995, par le biais de rétrocommissions présumées dans le cadre de contrats d’armement, d’une part, et de détournements éventuels des fonds secrets de Matignon, de l’autre.
En février dernier, les juges d'instruction avaient demandé la saisine de la Cour de justice de la République (CJR), pour que celle-ci poursuive les investigations sur Edouard Balladur, ancien Premier ministre, François Léotard, son ministre de la Défense... Dans leur ordonnance de dessaisissement apparaissait aussi le nom de Nicolas Sarkozy, à l’époque ministre du Budget.
«Il apparaît cependant, au vu des éléments recueillis par l’information, qu’il appartient à la Cour de justice de la République d’entendre Nicolas Sarkozy comme témoin assisté, ès qualités de ministre du Budget», ont écrit les juges. En clair, les charges ne sont pas suffisantes selon eux pour préconiser son renvoi. Mais il existe suffisamment d’éléments sur son éventuelle implication dans le financement occulte de la campagne, pour nécessiter son audition. Libre à présent à la Cour de justice de suivre l'avis des juges d'instruction.
LIBERATION 7 mars 2014 à 12:56 - (Mis à jour : 1 juillet 2014 à 13:08)
Bygmalion, la Libye, les sondages, l’arbitrage Tapie… le nom de Nicolas Sarkozy revient dans tant d'affaires qu’on s’y perdrait presque.
Ce mardi, l’ancien chef de l’Etat a été placé en garde à vue dans la fameuse affaire des écoutes. La semaine dernière, c'est dans l'affaire Bygmalion qu'il apparaissait. Petit récapitulatif des dossiers en cours
Bygmalion
Le parquet de Paris a ouvert le 27 juin une information judiciaire dans le dossier Bygmalion. Trois juges d’instruction, dont Renaud Van Ruymbeke et Serge Tournaire, sont saisis de cette enquête ouverte pour faux et usage de faux, abus de confiance, tentative d’escroquerie et complicité et recel de ces délits.
Ils devront enquêter sur les 22 millions d’euros versés par l’UMP à la société Bygmalion, lors de la campagne présidentielle de 2012.
D’après des cadres de cette société fondée par des proches de Copé, cette somme a servi à financer des meetings de Sarkozy. Près de 17 millions auraient ainsi été dissimulés, via de fausses factures révélées par Libération le 15 mai, à la commission des comptes de campagnes. Et la campagne de Sarkozy aurait coûté au total 39 millions d’euros. Nicolas Sarkozy pouvait-il ignorer l’explosion des frais liés à sa campagne?
La Libye et le financement de la campagne de 2007
Des juges enquêtent depuis avril 2013 sur les accusations de financement de la campagne de Sarkozy de 2007 par le régime libyen de Kadhafi. L’homme d’affaires franco-libanais, Ziad Takieddine, avait affirmé détenir les preuves d’un financement par la Libye de la campagne présidentielle de Sarkozy, sans toutefois les fournir. Son domicile a été perquisitionné en avril dernier.
Ce fut également le cas, en février 2013, du domicile et du cabinet de Claude Guéant, l’ancien secrétaire général de l’Élysée. Les enquêteurs avaient alors notamment retrouvé trace d’un versement de 500 000 euros : le paiement de deux tableaux d’un peintre flamand vendus à un avocat malaisien, d’après Guéant.
Trafic d’influence présumé dans l’affaire Bettencourt
Au cours de cette fameuse enquête sur un possible financement libyen, Nicolas Sarkozy a été placé sur écoute : les magistrats ont alors intercepté en janvier et février des conversations litigieuses entre l’ancien président et son avocat (et ami) Thierry Herzog. D’après ces échanges téléphoniques, Herzog aurait tenté d’obtenir des informations sur la décision que devait rendre la Cour de cassation dans une tout autre affaire : la légalité de la saisie de ses agendas dans le cadre du dossier Bettencourt. En échange d’informations, Sarkozy aurait promis une récompense à Gilbert Azibert, magistrat à la Cour de cassation. A savoir, une place au conseil d’Etat de Monaco, un poste convoité.
En découvrant ces écoutes, la justice a ouvert le 26 février dernier une enquête pour trafic d’influence et violation du secret de l’instruction. C’est dans le cadre de cette procédure que Nicolas Sarkozy a été placé en garde à vue ce mardi 1er juillet. Tout comme son avocat Herzog et les deux hauts magistrats impliqués Gilbert Azibert et Patrick Sassoust, placés en garde à vue la veille.
Sur le fond de l'affaire Bettencourt, l’ex-chef de l’Etat était soupçonné d’avoir touché de l’argent de la famille, toujours pour financer sa campagne. Les juges d’instruction ont rendu un non-lieu en octobre 2013. Dans leur ordonnance de renvoi que «Libération» a pu consulter, les juges bordelais estiment que Nicolas Sarkozy a bien cherché à obtenir de l’argent de Liliane Bettencourt mais que les preuves manquent.
Les sondages de l’Elysée
Où apparaît le nom de l’ancien conseiller Patrick Buisson et sa société de conseil Publifact. Un juge enquête, depuis début 2013, sur la régularité des contrats conclus, sans appel d’offres, entre l’Elysée et neuf instituts de sondage du temps où Nicolas Sarkozy était président. En avril dernier, les juges d'instruction ont mis la main sur des enregistrements de l’ancien conseiller de Sarkozy à la présidence.
L’arbitrage Tapie
Trois juges d’instruction enquêtent sur la décision prise fin 2007 par l’ex-ministre de l’Economie Christine Lagarde, actuelle directrice générale du Fonds monétaire international, de recourir à un arbitrage pour solder le contentieux opposant depuis 1993 l’homme d’affaires Bernard Tapie au Crédit lyonnais sur la vente d’Adidas.
Les magistrats soupçonnent un «simulacre d’arbitrage» pour favoriser l’homme d’affaires (qui a empoché 403 millions d’euros), avec l’aval de l’exécutif. Nicolas Sarkozy a rencontré au moins six fois Bernard Tapie en 2007, avant son élection, et à douze reprises une fois installé à l’Élysée, entre le 15 juin 2007 et le 21 novembre 2010. Cinq personnes sont mises en examen pour «escroquerie en bande organisée» dont Bernard Tapie, un des juges arbitres et l’ex-directeur de cabinet du ministère de l’Economie aujourd’hui patron d’Orange, Stéphane Richard. Le secrétaire général de la présidence de l’époque, Claude Guéant, a été entendu en garde à vue fin mai.
Le volet financier de l'affaire Karachi
L'affaire est désormais entre les mains de la Cour de justice de la République (CJR), la seule habilitée à juger des membres du gouvernement pour des faits commis dans l’exercice de leurs fonctions. La cour va pousuivre l'enquête sur l’éventuel financement occulte de la campagne présidentielle d’Édouard Balladur en 1995, par le biais de rétrocommissions présumées dans le cadre de contrats d’armement, d’une part, et de détournements éventuels des fonds secrets de Matignon, de l’autre.
En février dernier, les juges d'instruction avaient demandé la saisine de la Cour de justice de la République (CJR), pour que celle-ci poursuive les investigations sur Edouard Balladur, ancien Premier ministre, François Léotard, son ministre de la Défense... Dans leur ordonnance de dessaisissement apparaissait aussi le nom de Nicolas Sarkozy, à l’époque ministre du Budget.
«Il apparaît cependant, au vu des éléments recueillis par l’information, qu’il appartient à la Cour de justice de la République d’entendre Nicolas Sarkozy comme témoin assisté, ès qualités de ministre du Budget», ont écrit les juges. En clair, les charges ne sont pas suffisantes selon eux pour préconiser son renvoi. Mais il existe suffisamment d’éléments sur son éventuelle implication dans le financement occulte de la campagne, pour nécessiter son audition. Libre à présent à la Cour de justice de suivre l'avis des juges d'instruction.
On ne peut pas dire mais ce personnage bourré de tics nerveux récolte une partie de qu'il semé ! Berlusconi bis
Oksana- Messages : 2667
Date d'inscription : 13/06/2014
Age : 609
Localisation : Marc Dorcel
Re: Nicolas Sarkozy, cerné par les affaires
Enfin une activité positive sur ce forum. Félicitations !
Sentenza- Troll
- Messages : 1033
Date d'inscription : 17/05/2014
Merl1- Messages : 6020
Date d'inscription : 26/05/2014
Localisation : La Géhenne ou presque...
Re: Nicolas Sarkozy, cerné par les affaires
Sarko, une victime. Hahahahahahahaha
Bens- Messages : 2697
Date d'inscription : 17/05/2014
Age : 34
Localisation : Pripyat
Re: Nicolas Sarkozy, cerné par les affaires
Bla bla, Sarkozy qui dit que c'est la Stasi et qu'on est dans un système soviétique judiciaire... Toujours les même excuses quand on refuse de voir la réalité : Lui comme d'autres, ont des pourris et ils méritent tous de passer quelques temps au frais, pour notre plus grand bien ! C'est encore plus marrant de les voir se taper sur la gueule entre eux, c'est presque plaisant. Manque plus que le grand coup de balai et on sera enfin tranquille !
Camarade Dzerjinski-
Messages : 1928
Date d'inscription : 18/05/2014
Age : 33
Localisation : Loubianka
Re: Nicolas Sarkozy, cerné par les affaires
Darkwing a écrit:Mais il faut bien admettre que dans notre pays la Justice, et avec la Taubira ça atteint des sommets, n'est pas impartiale et que la politique prime le justiciable ! Quelque soit le "prévenu" !
L'histoire du Mur des Cons, ce n'est pas un rêve, mais une réalité. Tu as vu les dirigeants du SM poursuivis et condamnés ? Non ! Comme pour l'éducation nationale, c'est encore un syndicat gauchiste qui fait la pluie et le beau temps.
Que Sarkozy soit condamné ou pas, et si les faits -graves- qui lui sont reprochés sont avérés, il doit l'être. Mais si ils ne le sont pas, j'attends la démission immédiate de la ministre de la justice et son inculpation pour diffamation. Point barre !
Que de mauvaise foi !!!!!!!!!!
Devant l'étalage des forfaits de Sarkozy on parvient encore à le soutenir !
Merde c'est un simple citoyen comme un autre et à cet égard il est justiciable tout comme tout citoyen ! Il y a suffisamment d'affaires dans lesquelles il est impliqué pour ne pas le défendre !
On ne va quand même pas le prendre pour une victime
Madame TAUBIRA n'a rien à voir avec les magouilles de ce personnage ! ne mélangeons pas tout !
Oksana- Messages : 2667
Date d'inscription : 13/06/2014
Age : 609
Localisation : Marc Dorcel
Re: Nicolas Sarkozy, cerné par les affaires
Hé Darkwing pour quelles raisons dis tu : " si les faits -graves- qui lui sont reprochés sont avérés, il doit l'être. Mais si ils ne le sont pas " ...... tu as des éléments nouveaux pour faire avancer la procédure ?
Oksana- Messages : 2667
Date d'inscription : 13/06/2014
Age : 609
Localisation : Marc Dorcel
Re: Nicolas Sarkozy, cerné par les affaires
Sarkozy se pose en victime d'une justice «instrumentalisée»
La contre-attaque de Nicolas Sarkozy ne laissait guère de place au suspense.
Victime, complot, magistrats partisans,… et retour sur la scène politique qui se précise pour la fin de l’été.
Mis en examen notamment pour corruption active dans l’affaire des écoutes téléphoniques avec son avocat Me Thierry Herzog, l’ancien président de la République - par ailleurs en mauvaise passe dans le scandale Bygmalion - a donné ce soir sa première interview télévisée depuis sa défaite à la présidentielle.
Un entretien accordé à TF1 et Europe 1 et tourné plus tôt dans la journée dans ses bureaux de la rue de Miromesnil, donc aux conditions négociées. S’il a choisi de rompre ce faux silence médiatique, c’est pour prendre les Français à témoin de l’«instrumentalisation de la justice» montée contre lui. «Les Français doivent savoir», ne cesse-t-il de répéter, en appelant à «leur conscience».
Une garde à vue «humiliante» ( un citoyen comme un autre Monsieur Sarkozy )
C’est d’abord sa nuit entre locaux de la police et tribunal que l’ancien chef de l’Etat veut raconter «aux Français».
Et pourtant, non seulement «il ne demande aucun privilège» mais il en a vu d’autres, Nicolas Sarkozy: notamment les 22 heures d’interrogatoire dans l’affaire Bettencourt, dans laquelle il a obtenu un non-lieu, souligne-t-il.
Mais la garde à vue constitue une première pour un ancien locataire de l’Elysée: entendu 15 heures sous ce régime dans les locaux de l’office anti-corruption, il a été conduit au pôle financier du TGI de Paris pour y être présenté aux juges. «Les deux dames» l’ont mis en examen vers 2 heures du matin pour recel de violation du secret professionnel, corruption et trafic d’influence actifs. «Sans même me poser une question», insiste-t-il, l’index pointé. «Moi, qui ait un casier judiciaire vierge, est-il normal d’être traité comme ça ?», s’indigne Sarkozy. Et ce n'est pas parce que son casier judiciaire est vierge qu'il n'a pas fait fausse route et commis des délits ... !
Si les «deux dames» ont cherché à l’«humilier», Sarkozy l’explique par le CV de l’une d’entre elles: Claire Thépaut qui a été -ou est toujours - membre du Syndicat de la Magistrature, classé à gauche. Un syndicat avec lequel l’ancien Président a entretenu des relations tendues lors de son quinquennat. On ne peut pas dire qu'il a ménagé les magistrats sous son règne de despote .... prévoyant même la suppression des juges d'instruction !
Entonnant le refrain de la victimisation, Sarkozy laisse entendre qu’une «petite minorité militante» de juges tiendrait sa revanche et trouve «invraisemblable» la nomination de ces magistrats dans son affaire.
Soupçonné d’avoir cherché à obtenir avec son avocat Thierry Herzog, des informations sur la procédure Bettencourt auprès de Gilbert Azibert, magistrat à la Cour de cassation, en échange de son aide pour décrocher un poste prestigieux à Monaco, Sarkozy juge tout bonnement «les chefs d’accusation grotesques».«Monsieur Azibert n’a rien obtenu, je n’ai pas fait de démarche et j’ai été débouté par la cour de cassation [dans l’affaire Bettencourt].Où est le trafic d’influence? Où est la corruption?», résume-t-il un peu vite.
De nouveau, Sarkozy contre-attaque en mettant violemment en cause à la justice qui «écoute ses conversations les plus intimes..... ce n'est pas pour des conversations intimes qu'il est mis en examen, mais pour corruption active ». Bien voyons ... la Justice est là pour tout le monde y compris pour Monsieur Sarkozy !
Sur l’affaire Bygmalion, Nicolas Sarkozy a aussi choisi la dénégation totale, malgré les nombreuses révélations sur les dépassements des comptes lors de la campagne de 2012 et les aveux de Jérôme Lavrilleux, qui fut directeur adjoint de sa campagne.
L’ancien Président s’est réfugié derrière les vérifications opérérées par la commission des comptes de campagne et par le Conseil constitutionnel, qui avaient invalidé ses comptes pour un dépassement de «400.000 euros».
Et d’asséner, même si le raisonnement est plus que tendancieux, que du fait du non-remboursement de sa campagne, elle n’avait «pas coûté un centime au contribuable».
Et d’embrayer, concernant les dépassements bien plus importants révélés dans l’affaire Bygmalion : «Croyez-vous que les rapporteurs du Conseil constitutionnel ont laissé passer 17 millions d’euros de dépassement ?» avant d’assurer: «Il n’y a jamais eu le moindre système de double facturation.» Sur ce coup il prend même les citoyens pour des cons !
Quand aux aveux de Lavrilleux, pour qui les fausses factures émises par la société Bygmalion et réglées par l’UMP, ont bien servi, à masquer les coûts réels de la campagne de 2012, Nicolas Sarkozy s’est borné à rétorquer: «Monsieur Lavrilleux aura à rendre compte devant la justice.»
La contre-attaque de Nicolas Sarkozy ne laissait guère de place au suspense.
Victime, complot, magistrats partisans,… et retour sur la scène politique qui se précise pour la fin de l’été.
Mis en examen notamment pour corruption active dans l’affaire des écoutes téléphoniques avec son avocat Me Thierry Herzog, l’ancien président de la République - par ailleurs en mauvaise passe dans le scandale Bygmalion - a donné ce soir sa première interview télévisée depuis sa défaite à la présidentielle.
Un entretien accordé à TF1 et Europe 1 et tourné plus tôt dans la journée dans ses bureaux de la rue de Miromesnil, donc aux conditions négociées. S’il a choisi de rompre ce faux silence médiatique, c’est pour prendre les Français à témoin de l’«instrumentalisation de la justice» montée contre lui. «Les Français doivent savoir», ne cesse-t-il de répéter, en appelant à «leur conscience».
Une garde à vue «humiliante» ( un citoyen comme un autre Monsieur Sarkozy )
C’est d’abord sa nuit entre locaux de la police et tribunal que l’ancien chef de l’Etat veut raconter «aux Français».
Et pourtant, non seulement «il ne demande aucun privilège» mais il en a vu d’autres, Nicolas Sarkozy: notamment les 22 heures d’interrogatoire dans l’affaire Bettencourt, dans laquelle il a obtenu un non-lieu, souligne-t-il.
Mais la garde à vue constitue une première pour un ancien locataire de l’Elysée: entendu 15 heures sous ce régime dans les locaux de l’office anti-corruption, il a été conduit au pôle financier du TGI de Paris pour y être présenté aux juges. «Les deux dames» l’ont mis en examen vers 2 heures du matin pour recel de violation du secret professionnel, corruption et trafic d’influence actifs. «Sans même me poser une question», insiste-t-il, l’index pointé. «Moi, qui ait un casier judiciaire vierge, est-il normal d’être traité comme ça ?», s’indigne Sarkozy. Et ce n'est pas parce que son casier judiciaire est vierge qu'il n'a pas fait fausse route et commis des délits ... !
Si les «deux dames» ont cherché à l’«humilier», Sarkozy l’explique par le CV de l’une d’entre elles: Claire Thépaut qui a été -ou est toujours - membre du Syndicat de la Magistrature, classé à gauche. Un syndicat avec lequel l’ancien Président a entretenu des relations tendues lors de son quinquennat. On ne peut pas dire qu'il a ménagé les magistrats sous son règne de despote .... prévoyant même la suppression des juges d'instruction !
Entonnant le refrain de la victimisation, Sarkozy laisse entendre qu’une «petite minorité militante» de juges tiendrait sa revanche et trouve «invraisemblable» la nomination de ces magistrats dans son affaire.
Soupçonné d’avoir cherché à obtenir avec son avocat Thierry Herzog, des informations sur la procédure Bettencourt auprès de Gilbert Azibert, magistrat à la Cour de cassation, en échange de son aide pour décrocher un poste prestigieux à Monaco, Sarkozy juge tout bonnement «les chefs d’accusation grotesques».«Monsieur Azibert n’a rien obtenu, je n’ai pas fait de démarche et j’ai été débouté par la cour de cassation [dans l’affaire Bettencourt].Où est le trafic d’influence? Où est la corruption?», résume-t-il un peu vite.
De nouveau, Sarkozy contre-attaque en mettant violemment en cause à la justice qui «écoute ses conversations les plus intimes..... ce n'est pas pour des conversations intimes qu'il est mis en examen, mais pour corruption active ». Bien voyons ... la Justice est là pour tout le monde y compris pour Monsieur Sarkozy !
Sur l’affaire Bygmalion, Nicolas Sarkozy a aussi choisi la dénégation totale, malgré les nombreuses révélations sur les dépassements des comptes lors de la campagne de 2012 et les aveux de Jérôme Lavrilleux, qui fut directeur adjoint de sa campagne.
L’ancien Président s’est réfugié derrière les vérifications opérérées par la commission des comptes de campagne et par le Conseil constitutionnel, qui avaient invalidé ses comptes pour un dépassement de «400.000 euros».
Et d’asséner, même si le raisonnement est plus que tendancieux, que du fait du non-remboursement de sa campagne, elle n’avait «pas coûté un centime au contribuable».
Et d’embrayer, concernant les dépassements bien plus importants révélés dans l’affaire Bygmalion : «Croyez-vous que les rapporteurs du Conseil constitutionnel ont laissé passer 17 millions d’euros de dépassement ?» avant d’assurer: «Il n’y a jamais eu le moindre système de double facturation.» Sur ce coup il prend même les citoyens pour des cons !
Quand aux aveux de Lavrilleux, pour qui les fausses factures émises par la société Bygmalion et réglées par l’UMP, ont bien servi, à masquer les coûts réels de la campagne de 2012, Nicolas Sarkozy s’est borné à rétorquer: «Monsieur Lavrilleux aura à rendre compte devant la justice.»
Oksana- Messages : 2667
Date d'inscription : 13/06/2014
Age : 609
Localisation : Marc Dorcel
Re: Nicolas Sarkozy, cerné par les affaires
Une facture d’1,3 million d’euros « oubliée » dans les comptes de Sarkozy
Rémi Noyon | Journaliste
Décidément, la campagne de Nicolas Sarkozy a coûté bien plus cher qu’affiché. Outre Bygmalion, une autre agence a travaillé pour le candidat. Sa facture du meeting de Villepinte est passée sous le radar.
Bygmalion n’est pas la seule agence en communication événementielle à avoir travaillé sur la campagne de Nicolas Sarkozy.
Une autre entreprise, restée discrète jusqu’à maintenant, a participé à l’organisation des trois plus grands meetings de la campagne : Villepinte (11 mars 2012), Concorde (15 avril 2012) et Trocadéro (1er mai 2012).
L’agence Publics a meilleure réputation que la société de Bastien Millot et de Guy Alves, les proches de Jean-François Copé.
Dans ses bureaux, situés dans le VIIIe arrondissement de Paris, son président, Gérard Askinazi, se défend d’être un très proche de Nicolas Sarkozy, qui l’a décoré de la Légion d’honneur en 2009. Inquiet d’être mêlé aux turpitudes de l’UMP, il met en avant ses nombreuses autres collaborations.
Sur son site vitrine, Publics affirme en effet avoir participé à l’élaboration des trois meetings « grand format » de la campagne. A Rue89, son président détaille les montants facturés (hors taxes) :
• 900 501,67 euros pour la Concorde ;
• 568 561,87 euros pour le Trocadéro ;
• et « environ 1,3 million » pour Villepinte.
Problème : ce dernier montant n’a pas été déclaré dans le compte de campagne, selon la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP).
Villepinte, le gros morceau de la campagne
A la CNCCFP, on retrouve les factures du Trocadéro et de la Concorde. Les montants correspondent aux sommes évoquées par Gérard Askinazi. Mais de Villepinte, aucune trace.
Dans la ferveur de l’affaire Bygmalion, un ou plusieurs journalistes ont volé des pièces comptables à la commission, explique cette dernière. Mais même dans les originaux, on ne retrouve pas la facture de « 1,3 million d’euros » évoquée par Gérard Askinazi. Impossible donc de vérifier ce montant.
Le meeting de Villepinte est pourtant le gros morceau qui a valu au compte de Nicolas Sarkozy d’être retoqué par le Conseil constitutionnel. Ce dernier avait annoncé un total de plus de 3 042 355 euros (transports compris), dont seule la moitié avait été intégrée au compte de campagne. Les équipes de Nicolas Sarkozy avaient prétexté de la tenue, le matin même, d’un « conseil national extraordinaire » pour faire porter par l’UMP une partie de la charge. Le Conseil constitutionnel ne s’était pas laissé berner et avait réintégré la plus grosse part de la facture dans la campagne du candidat.
Le président de la CNCCFP, François Logerot, confirme qu’aucune facture de l’agence Publics n’a été enregistrée pour Villepinte. Il détaille les montants dont il dispose pour ce meeting : la facture d’Event & Cie (la filiale de Bygmalion), celle de Viparis (l’exploitant des sites de congrès) et les divers frais de transports, d’invitations, etc.
Beaucoup plus cher que trois millions
Les frais de campagne étaient plafonnés à 22,5 millions d’euros pour le second tour. Les révélations sur l’affaire Bygmalion tendent à prouver que le candidat Sarkozy a dépensé beaucoup plus, dissimulant une partie des dépenses grâce à un système de conventions fictives et à d’opportuns « oublis » dans le compte de campagne déposé à la CNCCFP.
Ainsi, Mediapart a déjà souligné que les prestations de la filiale de Bygmalion sur les meetings de Concorde et du Trocadéro ne figuraient pas dans le compte. Pour ces deux événements, seule Publics était mentionnée. En revanche, pour le meeting de Villepinte, cette dernière n’apparaît pas alors que Publics ne cache pas avoir travaillé encore une fois avec Bygmalion. Les chefs d’orchestre de la campagne (Jérôme Lavrilleux, notamment) n’auraient donc fait figurer dans les comptes que le travail d’une agence à chaque fois.
A Rue89, Gérard Askinazi explique, désireux de protéger sa société :
« On a facturé à l’UMP et pas aux comptes de campagne, ce qui a permis de faire ce “split”. Je pense qu’ils [l’UMP, ndlr] ont pris la nôtre [la facture, ndlr] comme étant “conseil national” et les autres pour la campagne. »
En clair, la facture – que Gérard Askinazi n’a pas souhaité nous communiquer – aurait été « dédiée » au conseil national de l’UMP. Sauf que le président de Publics ne cache pas que ses prestations concernaient le meeting de Villepinte, ce qui est d’ailleurs affiché sur son site. Plusieurs fournisseurs de Publics confirment avoir facturé à l’agence des prestations touchant le meeting.
Au total, si l’on réintègre la part dissimulée de Bygmalion et la mystérieuse facture de Publics, Villepinte aurait coûté beaucoup plus cher que les trois millions annoncés.
La com’ des Amis de Nicolas Sarkozy
Détail amusant : c’est l’agence Publics qui a été choisie pour assurer la communication des Amis de Nicolas Sarkozy. La société n’aurait fait qu’assurer la mise en place du site internet et trois meetings entre « 45 000 et 60 000 euros » chacun : Nice, la Maison de la chimie et Arcachon. Au bout d’un an de contrat, ce serait l’agence Emakina qui aurait repris le flambeau.
Cette dernière avait déjà assuré la campagne web du candidat Sarkozy, mais refuse de confirmer qu’elle travaille en ce moment pour les « amis » de l’ex-président. A Rue89, Gérard Askinazi affirme que son entreprise n’a pas travaillé avec l’UMP depuis la campagne, si ce n’est avec l’un de ses candidats, aux législatives.
Publics n’avait pas vocation à travailler sur la présidentielle. En 2010, la société avait signé avec l’UMP un contrat pour l’organisation de neuf conventions thématiques. Le montant a fuité dans la presse : 900 000 euros. L’une de ces conventions a bien lieu, à la Cité des sciences (XIXe arrondissement de Paris). Nous sommes le 9 novembre. Le 14, Copé prend la présidence de l’UMP, succédant à Xavier Bertrand. L’agence Publics est écartée. Bygmalion occupe le terrain.
La suite est racontée par L’Express. Après le premier rassemblement de la campagne, à Marseille, le 19 février, Franck Louvrier, le spin-doctor du Président, décide de rappeler Publics et de ne pas laisser les pleines manettes à Bygmalion. Cela n’a pas empêché la campagne de déraper.
Rémi Noyon | Journaliste
Décidément, la campagne de Nicolas Sarkozy a coûté bien plus cher qu’affiché. Outre Bygmalion, une autre agence a travaillé pour le candidat. Sa facture du meeting de Villepinte est passée sous le radar.
Bygmalion n’est pas la seule agence en communication événementielle à avoir travaillé sur la campagne de Nicolas Sarkozy.
Une autre entreprise, restée discrète jusqu’à maintenant, a participé à l’organisation des trois plus grands meetings de la campagne : Villepinte (11 mars 2012), Concorde (15 avril 2012) et Trocadéro (1er mai 2012).
L’agence Publics a meilleure réputation que la société de Bastien Millot et de Guy Alves, les proches de Jean-François Copé.
Dans ses bureaux, situés dans le VIIIe arrondissement de Paris, son président, Gérard Askinazi, se défend d’être un très proche de Nicolas Sarkozy, qui l’a décoré de la Légion d’honneur en 2009. Inquiet d’être mêlé aux turpitudes de l’UMP, il met en avant ses nombreuses autres collaborations.
Sur son site vitrine, Publics affirme en effet avoir participé à l’élaboration des trois meetings « grand format » de la campagne. A Rue89, son président détaille les montants facturés (hors taxes) :
• 900 501,67 euros pour la Concorde ;
• 568 561,87 euros pour le Trocadéro ;
• et « environ 1,3 million » pour Villepinte.
Problème : ce dernier montant n’a pas été déclaré dans le compte de campagne, selon la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP).
Villepinte, le gros morceau de la campagne
A la CNCCFP, on retrouve les factures du Trocadéro et de la Concorde. Les montants correspondent aux sommes évoquées par Gérard Askinazi. Mais de Villepinte, aucune trace.
Dans la ferveur de l’affaire Bygmalion, un ou plusieurs journalistes ont volé des pièces comptables à la commission, explique cette dernière. Mais même dans les originaux, on ne retrouve pas la facture de « 1,3 million d’euros » évoquée par Gérard Askinazi. Impossible donc de vérifier ce montant.
Le meeting de Villepinte est pourtant le gros morceau qui a valu au compte de Nicolas Sarkozy d’être retoqué par le Conseil constitutionnel. Ce dernier avait annoncé un total de plus de 3 042 355 euros (transports compris), dont seule la moitié avait été intégrée au compte de campagne. Les équipes de Nicolas Sarkozy avaient prétexté de la tenue, le matin même, d’un « conseil national extraordinaire » pour faire porter par l’UMP une partie de la charge. Le Conseil constitutionnel ne s’était pas laissé berner et avait réintégré la plus grosse part de la facture dans la campagne du candidat.
Le président de la CNCCFP, François Logerot, confirme qu’aucune facture de l’agence Publics n’a été enregistrée pour Villepinte. Il détaille les montants dont il dispose pour ce meeting : la facture d’Event & Cie (la filiale de Bygmalion), celle de Viparis (l’exploitant des sites de congrès) et les divers frais de transports, d’invitations, etc.
Beaucoup plus cher que trois millions
Les frais de campagne étaient plafonnés à 22,5 millions d’euros pour le second tour. Les révélations sur l’affaire Bygmalion tendent à prouver que le candidat Sarkozy a dépensé beaucoup plus, dissimulant une partie des dépenses grâce à un système de conventions fictives et à d’opportuns « oublis » dans le compte de campagne déposé à la CNCCFP.
Ainsi, Mediapart a déjà souligné que les prestations de la filiale de Bygmalion sur les meetings de Concorde et du Trocadéro ne figuraient pas dans le compte. Pour ces deux événements, seule Publics était mentionnée. En revanche, pour le meeting de Villepinte, cette dernière n’apparaît pas alors que Publics ne cache pas avoir travaillé encore une fois avec Bygmalion. Les chefs d’orchestre de la campagne (Jérôme Lavrilleux, notamment) n’auraient donc fait figurer dans les comptes que le travail d’une agence à chaque fois.
A Rue89, Gérard Askinazi explique, désireux de protéger sa société :
« On a facturé à l’UMP et pas aux comptes de campagne, ce qui a permis de faire ce “split”. Je pense qu’ils [l’UMP, ndlr] ont pris la nôtre [la facture, ndlr] comme étant “conseil national” et les autres pour la campagne. »
En clair, la facture – que Gérard Askinazi n’a pas souhaité nous communiquer – aurait été « dédiée » au conseil national de l’UMP. Sauf que le président de Publics ne cache pas que ses prestations concernaient le meeting de Villepinte, ce qui est d’ailleurs affiché sur son site. Plusieurs fournisseurs de Publics confirment avoir facturé à l’agence des prestations touchant le meeting.
Au total, si l’on réintègre la part dissimulée de Bygmalion et la mystérieuse facture de Publics, Villepinte aurait coûté beaucoup plus cher que les trois millions annoncés.
La com’ des Amis de Nicolas Sarkozy
Détail amusant : c’est l’agence Publics qui a été choisie pour assurer la communication des Amis de Nicolas Sarkozy. La société n’aurait fait qu’assurer la mise en place du site internet et trois meetings entre « 45 000 et 60 000 euros » chacun : Nice, la Maison de la chimie et Arcachon. Au bout d’un an de contrat, ce serait l’agence Emakina qui aurait repris le flambeau.
Cette dernière avait déjà assuré la campagne web du candidat Sarkozy, mais refuse de confirmer qu’elle travaille en ce moment pour les « amis » de l’ex-président. A Rue89, Gérard Askinazi affirme que son entreprise n’a pas travaillé avec l’UMP depuis la campagne, si ce n’est avec l’un de ses candidats, aux législatives.
Publics n’avait pas vocation à travailler sur la présidentielle. En 2010, la société avait signé avec l’UMP un contrat pour l’organisation de neuf conventions thématiques. Le montant a fuité dans la presse : 900 000 euros. L’une de ces conventions a bien lieu, à la Cité des sciences (XIXe arrondissement de Paris). Nous sommes le 9 novembre. Le 14, Copé prend la présidence de l’UMP, succédant à Xavier Bertrand. L’agence Publics est écartée. Bygmalion occupe le terrain.
La suite est racontée par L’Express. Après le premier rassemblement de la campagne, à Marseille, le 19 février, Franck Louvrier, le spin-doctor du Président, décide de rappeler Publics et de ne pas laisser les pleines manettes à Bygmalion. Cela n’a pas empêché la campagne de déraper.
Oksana- Messages : 2667
Date d'inscription : 13/06/2014
Age : 609
Localisation : Marc Dorcel
Re: Nicolas Sarkozy, cerné par les affaires
Darkwing a écrit:Inutile de reprendre les articles de Libé pour argumenter l'option Taubira, qui est je te le rappelle Ministre de la Justice et qui a la haute main sur la magistrature...
Celà dit, non, Nicolas Sarkozy n'est pas un "citoyen comme les autres".*** désolée mais Sarkozy est simple citoyen, d'ailleurs lui-même a demandé à être jugé comme tel ***
C'est l'ancien Président de la République qui a été abattu par une campagne médiatique qui a réussi à convaincre les Français que leurs malheurs ne venaient que de lui. Ils se rendent compte aujourd'hui que ce qui les écrase est encore pire que sous l'ère Sarkozy... Première chose. *** il a été rejeté par le peuple français et sa politique en même temps, il devrait être un peu plus modeste dans ses propos !***
Ensuite, il est, il faut bien le reconnaître et ce n'est pas de la mauvaise foi, la menace principale contre Hollande ou un autre socialiste en 2017, avec Marine Le Pen, mais j'y crois moins. Il est aussi le principal concurrent à l'UMP pour cette candidature, et Fillon, Copé, ou Juppé se frottent les mains en jubilant silencieusement chacun de son côté...
Les méthodes utilisées par les pétroleuses du SM sont bien destinées à abattre, non pas un "Français comme les autres", mais l'adversaire principal du PS et de la gauche dans les prochaines échéances électorales. C'est évident !
A propos du Syndicat de la magistrature, je te conseille de lire le livre de Yves Lemoine, magistrat et historien du droit, et de Frédéric N'guyen, juge d'instruction et ancien dirigeant du... syndicat de la magistrature: "Le livre noir du syndicat de la magistrature" paru chez Albin Michel en septembre 1991, et le trés interessant "Quand la justice crée l'insécurité" de Xavier Bébin, criminologue, juriste, secrétaire général de l'Institut pour la Justice, paru chez Fayard en mars 2013...
Ok je ne m'attendais pas à un message d'un autre style de ta part !
Oksana- Messages : 2667
Date d'inscription : 13/06/2014
Age : 609
Localisation : Marc Dorcel
Re: Nicolas Sarkozy, cerné par les affaires
Darkwing va me faire pleurer. Non mais c'est vrai, Sarkozy est une victime dans toutes ces affaires. C'est de l'acharnement contre cet honnête homme, qui a toujours oeuvré pour le bien du peuple. Il est innocent.
Nico <3
Nico <3
Bens- Messages : 2697
Date d'inscription : 17/05/2014
Age : 34
Localisation : Pripyat
Re: Nicolas Sarkozy, cerné par les affaires
Sarozy a plus été rejeté à cause de sa personnalité qu'à cause de son bilan.
Sentenza- Troll
- Messages : 1033
Date d'inscription : 17/05/2014
Re: Nicolas Sarkozy, cerné par les affaires
Christophine de Montéton a écrit:Sarozy a plus été rejeté à cause de sa personnalité qu'à cause de son bilan.
Il n'a aucune personnalité ... un grand timide bourré de tics nerveux !
Quand à son bilan il est évident que les français l'ont mis hors jeu pour cela !
Oksana- Messages : 2667
Date d'inscription : 13/06/2014
Age : 609
Localisation : Marc Dorcel
Re: Nicolas Sarkozy, cerné par les affaires
Et puis battu avec 30 millions d'€ de meetings, ça la fout mal.
Bens- Messages : 2697
Date d'inscription : 17/05/2014
Age : 34
Localisation : Pripyat
Re: Nicolas Sarkozy, cerné par les affaires
Etre battu avec 21 millions, ce n'est pas mal non plus :
En 2007, le candidat UMP devenu président de la République avait dépensé 21 millions d'euros, soit 300 000 euros de plus que la candidate socialiste, Ségolène Royal.
http://www.lemonde.fr/politique/article/2012/07/31/presidentielle-ce-que-la-campagne-a-coute-aux-candidats_1740455_823448.html
En 2007, le candidat UMP devenu président de la République avait dépensé 21 millions d'euros, soit 300 000 euros de plus que la candidate socialiste, Ségolène Royal.
http://www.lemonde.fr/politique/article/2012/07/31/presidentielle-ce-que-la-campagne-a-coute-aux-candidats_1740455_823448.html
Sentenza- Troll
- Messages : 1033
Date d'inscription : 17/05/2014
Re: Nicolas Sarkozy, cerné par les affaires
Nicolaaaas est de retouuur !!! Alééééluuuua !!!
Mckay- Tribun
- Citoyen
Messages : 5619
Date d'inscription : 20/05/2014
Niveau débatteur: 5
Re: Nicolas Sarkozy, cerné par les affaires
Dans l'émission "On refait le monde", les journalistes avaient observé qu'Aznar avait liquidé le socialisme de son prédécesseur en trois mois alors que Sarkozy n'avait pas fait grand chose en matière de réformes structurelles.
Sentenza- Troll
- Messages : 1033
Date d'inscription : 17/05/2014
Re: Nicolas Sarkozy, cerné par les affaires
Sarkozy avait dit "Le medef pense ce qu'il veut, je ne repousserai pas l'âge légal de la retraite."
Niveau promesses non tenues, il est pas mal non plus dans son genre.
Et Hollande n'a pas vendu 1/5e de notre stock d'or, ce qui représente en plus presque 19 milliards de perte.
Niveau promesses non tenues, il est pas mal non plus dans son genre.
Et Hollande n'a pas vendu 1/5e de notre stock d'or, ce qui représente en plus presque 19 milliards de perte.
Bens- Messages : 2697
Date d'inscription : 17/05/2014
Age : 34
Localisation : Pripyat
Re: Nicolas Sarkozy, cerné par les affaires
Sarkozy avait dit "Le medef pense ce qu'il veut, je ne repousserai pas l'âge légal de la retraite."
Niveau promesses non tenues, il est pas mal non plus dans son genre.
Le contexte n'était pas le même, à ce moment là, le rendement des retraites n'était pas encore négatif il me semble. On a perçu un vieillissement de la population, qui a contribué à, au final, un système de retraites qui rapporte plus qu'il ne coûte, c'est pourquoi l'âge de la retraite a été repoussé.
Quant aux affaires... Je pense qu'il y a du vrai et du faux.
louis-henri- Citoyen
Messages : 84
Date d'inscription : 31/05/2014
Re: Nicolas Sarkozy, cerné par les affaires
Travailler plus pour mourir plus jeune. Tu me diras on crèvera avant d'avoir atteint l'âge, ça fera des retraites en moins à payer ça c'est sur.
Bens- Messages : 2697
Date d'inscription : 17/05/2014
Age : 34
Localisation : Pripyat
Re: Nicolas Sarkozy, cerné par les affaires
Travailler plus pour mourir plus jeune. Tu me diras on crèvera avant d'avoir atteint l'âge, ça fera des retraites en moins à payer ça c'est sur.
C'est sûr que deux ans de plus, ça va vous tuer!
Il y a deux solutions: soit c'est l'augmentation des cotisations(donc baisse du pouvoir d'achat et tout ce qui va avec...), soit c'est le rallongement de l'âge de la retraite.
A moins de choisir comme option celle de mener une politique nataliste. Mais l'évolution de la société ne semble pas favoriser les naissances...
Dernière édition par louis-henri le Jeu 3 Juil - 22:50, édité 1 fois
louis-henri- Citoyen
Messages : 84
Date d'inscription : 31/05/2014
Re: Nicolas Sarkozy, cerné par les affaires
http://www.midilibre.fr/2012/02/08/quand-nicolas-sarkozy-vendait-l-or-francais-pour-une-poignee-de-cacahuetes,455169.php
Ce ne sont pas des pertes mais un manque à gagner.
Et j'aimerais savoir qui avait prévu cette hausse à l'époque.
Quant à l'âge de la retraite, on est bien obligé de le repousser vu le viellissement de la population.
Ce ne sont pas des pertes mais un manque à gagner.
Et j'aimerais savoir qui avait prévu cette hausse à l'époque.
Quant à l'âge de la retraite, on est bien obligé de le repousser vu le viellissement de la population.
Sentenza- Troll
- Messages : 1033
Date d'inscription : 17/05/2014
Re: Nicolas Sarkozy, cerné par les affaires
Darkwing a écrit:L'évolution de la société a au contraire pour objectif de casser les familles, donc de faire baisser le nombre des naissances, qu'on essaie de compenser par l'immigration.
L'immigration n'est pas une compensation mais l'objectif premier et la dénatalité est organisée pour lui faire de la place.
Malheureusement s'il s'agissait d'une immigration "productive", comme elle l'était lorsqu'elle était d'origine "européenne" (Italienne, polonaise, portugaise...), ça serait positif. mais l'immigration à laquelle nous avons à faire depuis Giscard/Chirac et le regroupement familial, est une immigration "à charge" qui vient en France pour bénéficier de sa protection sociale qui est la nmeilleure de tous les pays européens...
Voici un discours purement économiste souscrivant à une idéologie qu'il prétend combattre.
Si c'étaient des millions de Polonais qui venaient toucher des allocs et pondre des mômes, le problème serait-il le même ?
Sentenza- Troll
- Messages : 1033
Date d'inscription : 17/05/2014
Re: Nicolas Sarkozy, cerné par les affaires
Dakouine et l'économie...
Quelle loi fait que l'immigré ne paye pas de cotisation de retraite ?
Quelle loi fait que l'immigré ne paye pas de cotisation de retraite ?
Sentenza- Troll
- Messages : 1033
Date d'inscription : 17/05/2014
Re: Nicolas Sarkozy, cerné par les affaires
Ce sont deux faux problèmes à deux fausses solutions : Travailler plus ne servirait à rien, quand on voit que certains veulent revenir aux 39h payés 35, c'est du vol et rien de plus ! Travailler plus, pourquoi faire au juste ? Le taux de productivité à quintuplé depuis 1970, nous sommes dans une société où le travail se fait de plus en plus rare et où la baisse du temps de travail paraît être une normalité... C'est que beaucoup de sociologues avait prédit dans les années 60/70, la fameuse "disparition du travail" : Or on a toujours un cadavre que l'on doit se traîner au pied, parce qu'il y a de moins en moins de travail effectif -ce qui est normal au vue des changements et progrès technologiques- mais toujours autant de personnes au chômage ! C'est beau le progrès comme disait l'autre. Il y a une autre solution : Répartir le temps de travail et la richesse, arrêter d'attaquer les services publiques et de goinfrer le Capital avec les revenus du Travail !louis-henri a écrit:C'est sûr que deux ans de plus, ça va vous tuer!
Il y a deux solutions: soit c'est l'augmentation des cotisations(donc baisse du pouvoir d'achat et tout ce qui va avec...), soit c'est le rallongement de l'âge de la retraite.
La question du vieillissement de la population est également un leurre, car certes il y a une population vieillissante mais comme dis plus haut, le problème se trouve dans le partage du temps de travail et de la richesse produite... Si il y a autant d'attaques faîtes contre la retraite, c'est parce qu'elle est le moment où ceux qui ont travailler ont le droit (après avoir fait leur devoir) de toucher un petit quelque chose pour des années de labeurs ! C'est le minimum et les attaques actuelles sont faîtes pour détruire cette solidarité.
Ce qui est faux, mais ça c'est un joli fantasme on va dire... Certes l'immigration coûte (Personne ne peut le nier), mais elle raporte 7.8 Mds d'€. D'ailleurs ce ne sont pas les prestations sociales qui coûtent le plus cher, mais la gestion des dossiers, les interventions de police, les frais de justice et tout ce qui va avec. De plus, 57% de l'immigration vient de l'Union Européenne, alors que l'immigration qui vient du Maghreb et d'Afrique Subsaharienne est 35/40% (Je ne compte pas deux qui viennent d'Asie, d'Océanie et d'ailleurs).Darkwing a écrit:Lorsque je dis qu'une immigration n'est pas "productive", c'est que bien sur elle ne fournit pas de contribution aux retraites par les prélèvements, sociaux !
Enfin, pour être franc il n'y a pas à ce réjouir de voir que l'on déracine de leurs pays des centaines de milliers de personnes pour ensuite les implanter chez nous et se plaindre que ça foute le bordel dans les quartiers... A croire que c'est voulu explicitement et créer une compétition entre les travailleurs français et les travailleurs issus de l'immigration.
Camarade Dzerjinski-
Messages : 1928
Date d'inscription : 18/05/2014
Age : 33
Localisation : Loubianka
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