Les posteurs les plus actifs de la semaine
Aucun utilisateur |
═══════════════════════
Derniers sujets
UKRAINE
5 participants
Page 1 sur 1
UKRAINE
Vous voulez des textes pour vous permettre de débattre ou donner vos avis.... en voilà un nouveau et d'actualité. A vos claviers SVP
ne vous gênez pas donner vos appréciations ...
UKRAINE. Ces 5 points-clés qui sont sur la table à Minsk
Chacun s'accorde à le reconnaître : il est urgent de mettre fin à cette guerre qui se déroule depuis plusieurs mois en Europe. Mais ce n'est pas si simple... Explications.
François Hollande, Angela Merkel et Vladimir Poutine se retrouvent en milieu de journée ce mercredi 11 février à Minsk. En jeu, l'avenir du Donbass, cette région de l'Est de l'Ukraine en guerre dans laquelle Moscou encourage non officiellement des groupuscules séparatistes par des renforts humains et du matériel militaire et dans laquelle plus de 5.000 personnes ont déjà perdues la vie en raison des combats.
Des négociations qui ne sont pas les premières mais qui n'ont jusqu'à présent abouti à rien : aucun cessez-le-feu dans la région n'a vraiment résisté plus de quelques heure depuis des mois… "Les discussions que nous allons avoir sont décisives", affirmait ce matin sur France Inter le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius. Mais ont-elles vraiment une chance d'aboutir ? Quels sont les points d'achoppement ?
1 Quel avenir pour le Donbass ?
C'est bel et bien la première question en jeu dans les négociations de Minsk. Quels que soient les arrières pensées des uns et des autres dans ce dossier, le devenir même de la région est au centre des discussions. Alors que le gouvernement central de Kiev a d'ores et déjà affirmé à plusieurs reprises qu'il acceptait une certaine décentralisation qui donnerait une autonomie partielle aux régions de l'Est, les séparatistes soutenus par Moscou veulent aller plus loin. Inacceptable pour Kiev qui refuse de voir son intégrité territoriale grignotée une nouvelle fois après l'annexion – non reconnue – de la Crimée par la Russie au printemps dernier.
2 Les frontières
En droite ligne de l'avenir du Donbass, vient la question des frontières. Car le respect d'un statut quel qu'il soit des régions de Donetsk et Louhansk n'est possible qu'avec des frontières garanties comme sûres. Autrement dit, Kiev souhaite voir sa frontière de l'Est respectée par la Russie. Une garantie qui n'est possible qu'avec un contrôle rigoureux opéré par des gardes frontières ukrainiens ou une instance internationale comme l'OSCE. L'Organisation est en principe déjà en charge de ce travail mais n'assure aujourd'hui concrètement qu'un très faible contrôle d'environ cinq postes frontière sur 25. Il faut également régler la délimitation Ouest de la région, autrement dit la ligne de front. Car si un tracé avait déjà été accepté par les deux parties lors des négociations de septembre à Minsk – tracé toujours accepté par Kiev – les séparatistes souhaitent, eux, désormais voir reconnues leurs dernières avancées dans de nouvelles délimitations.
3 Le cessez-le-feu
S'il paraît évident que ce point est au minimum la conséquence directe d'un accord, au mieux, un préalable, il n'est pourtant pas évident à mettre en œuvre. En effet, officiellement Kiev ne négocie pas avec les groupes de séparatistes locaux et, toujours officiellement, Moscou ne les contrôlent pas. Or, comme dans toute situation de guerre, il faut régler la question de "qui va arrêter de tirer le premier". De plus, chacun amène sa condition : tandis que les rebelles et Moscou réclament le retrait des soldats ukrainiens de la région et la reprise immédiate du financement des territoires séparatistes interrompu en novembre, Kiev exige de reprendre le contrôle de sa frontière avec la Russie
4 Les prisonniers
Il s'agit d'un des rares points sur lequel les négociateurs ont avancé. Les deux acceptent désormais l'idée qu'un échange global vaut mieux que des échanges au cas par cas. Reste désormais à s'entendre sur les listes de prisonniers qui aujourd'hui ne coïncident pas.
Mais un cas emblématique vient aussi enrayer la machine. Celui de Nadia Savtchenko. Cette pilote de l'armée de l'air, accusée du "meurtre prémédité" de deux journalistes russes dans l'est de l'Ukraine mi-juin où elle combattait en tant que volontaire, est, elle, actuellement détenue à Moscou. Or, un tribunal russe a prolongé mardi jusqu'au 13 mai la détention de la jeune femme, en grève de la faim depuis près de deux mois.
5 Un accord respecté ?
"L'un des points les plus importants est que cet accord ne reste pas un accord de papier", soulignait Laurent Fabius mercredi matin. En effet, malgré l'implication, déjà, de la France, l'Allemagne et la Russie dans les négociations de septembre dernier, le précédent accord était resté lettre morte. Pourquoi en serait-il autrement aujourd'hui ? Certes, les sanctions européennes et américaines contre Moscou pèsent sur son économie et pourraient pousser Moscou à calmer effectivement le jeu en Ukraine. Mais la volonté pro-occidentale du gouvernement de Kiev s'oppose si fermement à celle de Moscou de voir l'Ukraine rester dans son giron qu'il semble illusoire de croire qu'un accord s'il est possible, sera durable.
Signe toutefois que les Occidentaux souhaitent eux aussi voir le soufflet retomber, l'opposition très clairement affirmée de Laurent Fabius mercredi matin à une adhésion de l'Ukraine à l'Otan, principale inquiétude de Moscou aujourd'hui.
Céline Lussato
Chacun s'accorde à le reconnaître : il est urgent de mettre fin à cette guerre qui se déroule depuis plusieurs mois en Europe. Mais ce n'est pas si simple... Explications.
François Hollande, Angela Merkel et Vladimir Poutine se retrouvent en milieu de journée ce mercredi 11 février à Minsk. En jeu, l'avenir du Donbass, cette région de l'Est de l'Ukraine en guerre dans laquelle Moscou encourage non officiellement des groupuscules séparatistes par des renforts humains et du matériel militaire et dans laquelle plus de 5.000 personnes ont déjà perdues la vie en raison des combats.
Des négociations qui ne sont pas les premières mais qui n'ont jusqu'à présent abouti à rien : aucun cessez-le-feu dans la région n'a vraiment résisté plus de quelques heure depuis des mois… "Les discussions que nous allons avoir sont décisives", affirmait ce matin sur France Inter le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius. Mais ont-elles vraiment une chance d'aboutir ? Quels sont les points d'achoppement ?
1 Quel avenir pour le Donbass ?
C'est bel et bien la première question en jeu dans les négociations de Minsk. Quels que soient les arrières pensées des uns et des autres dans ce dossier, le devenir même de la région est au centre des discussions. Alors que le gouvernement central de Kiev a d'ores et déjà affirmé à plusieurs reprises qu'il acceptait une certaine décentralisation qui donnerait une autonomie partielle aux régions de l'Est, les séparatistes soutenus par Moscou veulent aller plus loin. Inacceptable pour Kiev qui refuse de voir son intégrité territoriale grignotée une nouvelle fois après l'annexion – non reconnue – de la Crimée par la Russie au printemps dernier.
2 Les frontières
En droite ligne de l'avenir du Donbass, vient la question des frontières. Car le respect d'un statut quel qu'il soit des régions de Donetsk et Louhansk n'est possible qu'avec des frontières garanties comme sûres. Autrement dit, Kiev souhaite voir sa frontière de l'Est respectée par la Russie. Une garantie qui n'est possible qu'avec un contrôle rigoureux opéré par des gardes frontières ukrainiens ou une instance internationale comme l'OSCE. L'Organisation est en principe déjà en charge de ce travail mais n'assure aujourd'hui concrètement qu'un très faible contrôle d'environ cinq postes frontière sur 25. Il faut également régler la délimitation Ouest de la région, autrement dit la ligne de front. Car si un tracé avait déjà été accepté par les deux parties lors des négociations de septembre à Minsk – tracé toujours accepté par Kiev – les séparatistes souhaitent, eux, désormais voir reconnues leurs dernières avancées dans de nouvelles délimitations.
3 Le cessez-le-feu
S'il paraît évident que ce point est au minimum la conséquence directe d'un accord, au mieux, un préalable, il n'est pourtant pas évident à mettre en œuvre. En effet, officiellement Kiev ne négocie pas avec les groupes de séparatistes locaux et, toujours officiellement, Moscou ne les contrôlent pas. Or, comme dans toute situation de guerre, il faut régler la question de "qui va arrêter de tirer le premier". De plus, chacun amène sa condition : tandis que les rebelles et Moscou réclament le retrait des soldats ukrainiens de la région et la reprise immédiate du financement des territoires séparatistes interrompu en novembre, Kiev exige de reprendre le contrôle de sa frontière avec la Russie
4 Les prisonniers
Il s'agit d'un des rares points sur lequel les négociateurs ont avancé. Les deux acceptent désormais l'idée qu'un échange global vaut mieux que des échanges au cas par cas. Reste désormais à s'entendre sur les listes de prisonniers qui aujourd'hui ne coïncident pas.
Mais un cas emblématique vient aussi enrayer la machine. Celui de Nadia Savtchenko. Cette pilote de l'armée de l'air, accusée du "meurtre prémédité" de deux journalistes russes dans l'est de l'Ukraine mi-juin où elle combattait en tant que volontaire, est, elle, actuellement détenue à Moscou. Or, un tribunal russe a prolongé mardi jusqu'au 13 mai la détention de la jeune femme, en grève de la faim depuis près de deux mois.
5 Un accord respecté ?
"L'un des points les plus importants est que cet accord ne reste pas un accord de papier", soulignait Laurent Fabius mercredi matin. En effet, malgré l'implication, déjà, de la France, l'Allemagne et la Russie dans les négociations de septembre dernier, le précédent accord était resté lettre morte. Pourquoi en serait-il autrement aujourd'hui ? Certes, les sanctions européennes et américaines contre Moscou pèsent sur son économie et pourraient pousser Moscou à calmer effectivement le jeu en Ukraine. Mais la volonté pro-occidentale du gouvernement de Kiev s'oppose si fermement à celle de Moscou de voir l'Ukraine rester dans son giron qu'il semble illusoire de croire qu'un accord s'il est possible, sera durable.
Signe toutefois que les Occidentaux souhaitent eux aussi voir le soufflet retomber, l'opposition très clairement affirmée de Laurent Fabius mercredi matin à une adhésion de l'Ukraine à l'Otan, principale inquiétude de Moscou aujourd'hui.
Céline Lussato
ne vous gênez pas donner vos appréciations ...
Re: UKRAINE
Moi, je soutiens Loukachenko en Biélorussie, et le Dombass en Ukraine. Ils seront mieux seuls plutôt qu'avec l'UE !
Wiston- Messages : 968
Date d'inscription : 10/02/2015
Age : 34
Re: UKRAINE
L'UE n'est pas aussi terrible que l'on veut bien le laisser croire. Cela ouvre quelques marchés pour les anciens et les nouveaux venus.
S'opposer à ça et un combat d'arrière-garde je pense. Une mode du XXème siècle qui s'estompera au fil des années. Bientôt; L'Islande, l'Arménie et l'Albanie nous rejoindront pour le plus grand bien de leurs habitants.
S'opposer à ça et un combat d'arrière-garde je pense. Une mode du XXème siècle qui s'estompera au fil des années. Bientôt; L'Islande, l'Arménie et l'Albanie nous rejoindront pour le plus grand bien de leurs habitants.
Mckay- Tribun
- Citoyen
Messages : 5619
Date d'inscription : 20/05/2014
Niveau débatteur: 5
Re: UKRAINE
L'Islande a renoncé à l'UE par reférendum il me semble.
L'Albanie a fait un dossier d'adhésion, a terme ils entreront dans l'UE.
L'Arménie, ca s'annonce compliqué puisqu'ils ont annoncé qu'ils allaient rejoindre l'Union Douanière Russie-Belarus-Kazakhstan, pour s'opposer à la Turquie qui veut entrer dans l'UE.
Restera aussi les problemes de la Géorgie, et surtout de la Moldavie qui a encore annoncé son souhait de rejoindre l'UE. Quid de la Transnistrie en Moldavie et de l'Abkhazie & Ossétie du Sud en Géorgie ? Comment ces républiques de facto font se transformer ?
L'Albanie a fait un dossier d'adhésion, a terme ils entreront dans l'UE.
L'Arménie, ca s'annonce compliqué puisqu'ils ont annoncé qu'ils allaient rejoindre l'Union Douanière Russie-Belarus-Kazakhstan, pour s'opposer à la Turquie qui veut entrer dans l'UE.
Restera aussi les problemes de la Géorgie, et surtout de la Moldavie qui a encore annoncé son souhait de rejoindre l'UE. Quid de la Transnistrie en Moldavie et de l'Abkhazie & Ossétie du Sud en Géorgie ? Comment ces républiques de facto font se transformer ?
Wiston- Messages : 968
Date d'inscription : 10/02/2015
Age : 34
Re: UKRAINE
Le terme est pour une cinquantaine d'années bien évidement, mais cela ne fait pas de doute qu'il y aura à l'avenir des grand blocs économiques et l'Europe en sera un parmi les autres. Tous les petits pays qui restent encore non intégrés comme ceux que l'on vient d'évoquer le feront à l'avantage d'un gouvernement pro européen à un moment ou à un autre de leur histoire d'ici un demi siècle.
Mckay- Tribun
- Citoyen
Messages : 5619
Date d'inscription : 20/05/2014
Niveau débatteur: 5
Re: UKRAINE
McKay a écrit:il y aura à l'avenir des grand blocs économiques et l'Europe en sera un parmi les autres.
McKay a écrit:d'ici un demi siècle.
D'ici un demi siècle vous boufferez du mafé en enculant des chèvres...Je vois pas ce que l’Europe viens faire dans votre projet....
Merl1- Messages : 6020
Date d'inscription : 26/05/2014
Localisation : La Géhenne ou presque...
Re: UKRAINE
McKay a écrit:Le terme est pour une cinquantaine d'années bien évidement, mais cela ne fait pas de doute qu'il y aura à l'avenir des grand blocs économiques et l'Europe en sera un parmi les autres. Tous les petits pays qui restent encore non intégrés comme ceux que l'on vient d'évoquer le feront à l'avantage d'un gouvernement pro européen à un moment ou à un autre de leur histoire d'ici un demi siècle.
Très juste ! L'Union Européenne ne peut que s'agrandir et ce du fait de la mondialisation. Mais il reste encore des esprits " chagrins" qui refusent de voir la réalité et savent pas s'inquiéter ou envisager l'avenir. Quand je parle " avenir " je parle des dizaines d'années à venir.
Le combat en Ukraine ne sous-entend il pas que la Russie de Poutine a la trouille que l'Ukraine n'entre dans l'UE ?
Re: UKRAINE
Entrer dans l'UE serait une grave erreur pour l'Ukraine. D'ailleurs, la Grèce commence à négocier avec les Russes pour se financer et éviter l'austérité qui tue les peuples.
On peut très bien commercer avec l'UE sans la rejoindre, tout comme avec l'Union Douanière Russe.
L'UE, c'est l'austérité et l'ultra libéralisme. Et ça n'a rien de bon, mis a part l'euro, seulement d'un point de vue pratique pour le tourisme.
On peut très bien commercer avec l'UE sans la rejoindre, tout comme avec l'Union Douanière Russe.
L'UE, c'est l'austérité et l'ultra libéralisme. Et ça n'a rien de bon, mis a part l'euro, seulement d'un point de vue pratique pour le tourisme.
Wiston- Messages : 968
Date d'inscription : 10/02/2015
Age : 34
Re: UKRAINE
Ca vient de tomber, un accord de paix vient d'être trouvé.
FAB42- Messages : 1563
Date d'inscription : 23/10/2014
Localisation : SAINT-ETIENNE
Re: UKRAINE
Accord de paix que les séparatistes ne veulent pas signer.
On finira avec un Dombass indépendant de facto et reconnu par personne, comme c'est déja le cas pour pas mal de régions d'ex URSS où la russie a Débarquée
On finira avec un Dombass indépendant de facto et reconnu par personne, comme c'est déja le cas pour pas mal de régions d'ex URSS où la russie a Débarquée
Wiston- Messages : 968
Date d'inscription : 10/02/2015
Age : 34
Re: UKRAINE
Toxic Avenger a écrit:Accord de paix que les séparatistes ne veulent pas signer.
On finira avec un Dombass indépendant de facto et reconnu par personne, comme c'est déja le cas pour pas mal de régions d'ex URSS où la russie a Débarquée
ce n'est qu'un début ... la porte est ouverte pour de futures négociations. Quand une nation veut annexer une autre nation par les armes c'est une guerre que cela s'appelle....
Re: UKRAINE
FAB42 a écrit:Ca vient de tomber, un accord de paix vient d'être trouvé.
Je crois avoir compris qu'il s'agissait plutôt d'un accord de "cessez le feu" ...mais sans aucune certitude!
Re: UKRAINE
Jusqu'à preuve du contraire, la Russie ne souhaite pas annexer le Dombass. Les Républiques Populaires de Donetsk et le Louhansk ont déclaré leur indépendance. Comme la Transnistrie il y a 23 ans.de beauregard a écrit:Quand une nation veut annexer une autre nation par les armes c'est une guerre que cela s'appelle....
Cela s'appelle la liberté des peuples à disposer d'eux-mêmes. Ils ne souhaitent pas d'une adhésion à l'UE car ils n'y gagneront rien. Le FMI a déjà appelé l'Ukraine a geler les salaires et à augmenter les prix de l'énergie. Il est vrai que 120 € de salaire moyen mensuel c'est trop élevé pour le FMI...
Dernière édition par Toxic Avenger le Jeu 12 Fév - 13:35, édité 1 fois
Wiston- Messages : 968
Date d'inscription : 10/02/2015
Age : 34
Re: UKRAINE
"Toutes les questions ont été traitées par ce texte qui a été signé par le groupe de contact et les séparatistes", François Hollande
FAB42- Messages : 1563
Date d'inscription : 23/10/2014
Localisation : SAINT-ETIENNE
Re: UKRAINE
Tout va pour le mieux . FAB ce serait sympa de nous indiquer où trouver le texte de cet accord, car tu sembles bien informé.FAB42 a écrit:"Toutes les questions ont été traitées par ce texte qui a été signé par le groupe de contact et les séparatistes", François Hollande
Re: UKRAINE
«Un accord global» pour François Hollande, «sur l'essentiel» pour Poutine, mais certainement pas «une percée» juge Berlin. Kiev et les rebelles séparatistes ont signé, à l'arraché, ce jeudi matin, une feuille de route visant à ramener la paix en Ukraine, sous l'égide des dirigeants russe, ukrainien, français et allemand, à l'issue d'une nuit de marathon politique à Minsk (Bélarus).de beauregard a écrit:Tout va pour le mieux . FAB ce serait sympa de nous indiquer où trouver le texte de cet accord, car tu sembles bien informé.FAB42 a écrit:"Toutes les questions ont été traitées par ce texte qui a été signé par le groupe de contact et les séparatistes", François Hollande
Le groupe de contact, constitué d'émissaires ukrainiens, russes et de représentants de l'OSCE, a négocié à Minsk avec les rebelles séparatistes en parallèle des discussions très tendues de François Hollande, Angela Merkel, Vladimir Poutine et Petro Porochenko.
«Toutes les questions ont été traitées par ce texte qui a été signé par le groupe de contact et les séparatistes», a déclaré le président français François Hollande, lors d'une déclaration commune, aux côtés d'Angela Merkel. L'extrême prudence dont fait preuve la chancelière allemande confine, deux heures après la signature, au pessimisme : «Je ne me fais aucune illusion, nous ne nous faisons aucune illusion», a-t-elle dit en quittant Minsk, selon ses services. «Il va encore y avoir de gros obstacles devant nous (...) il y a toutefois une vraie chance de faire évoluer les choses vers le meilleur».
Un cessez-le-feu. C'est Vladimir Poutine qui a eu l'honneur d'annoncer le premier point de l'accord, l'arrêt des combats, qui entre en vigueur le 15 février à minuit, donc dans la nuit de samedi à dimanche.
Une zone tampon élargie. Le deuxième point de l'accord prévoit une bande démilitarisée d'une largeur de 50 à 70 km, contre les 30 km prévu par les précédents accords de paix conclus à Minsk le 19 septembre. Les belligérants doivent se retirer, ainsi que toutes leurs armes lourdes, de ce corridor, d'ici à quatorze jours. La ligne de démarcation n'est pas la même : les séparatistes russophones doivent se retirer derrière la ligne de septembre, tandis que les Ukrainiens sont priés de reculer derrière la ligne de front actuelle.
Les dirigeants séparatistes pro-russes de l'est de l'Ukraine se sont félicités jeudi de cet accord avec Kiev, estimant qu'il laissait espérer «une solution pacifique» au conflit qui a fait plus de 5 300 morts en 10 mois. «Nous avons signé un accord qui donne une chance au développement pacifique des républiques (Ndlr: autoproclamées) de Donetsk et de Lougansk. C'est une grande victoire pour elles», s'est réjoui le dirigeant de la République de Donetsk, Alexandre Zakhartchenko. «Nous ne pouvons pas ne pas donner cette chance à l'Ukraine», a souligné le dirigeant de la République de Lougansk, Igor Plotnitski.
Selon les autorités de Kiev, 50 chars russes auraient pénétré sur le territoire ukrainien pendant les pourparlers de Minsk. En outre, les autorités séparatistes et ukrainiennes ont annoncé séparément que quatorze civils et deux soldats ont été tués au cours des dernières 24 heures dans l'est du pays.
Source: Le Parisien
FAB42- Messages : 1563
Date d'inscription : 23/10/2014
Localisation : SAINT-ETIENNE
Re: UKRAINE
Une zone tampon élargie, avec les séparatistes qui reculent et les Ukrainiens aussi. D'ici quelques mois, nous aurons une frontière fictive administrativement mais réelle sur le terrain, donc une République indépendante de facto.
Wiston- Messages : 968
Date d'inscription : 10/02/2015
Age : 34
Re: UKRAINE
Vous pensez que Porochenko contrôle toutes les troupes sur le front ouest, et que Poutine contrôle toutes celles du front est ?
Vous allez avoir des surprises...
Vous allez avoir des surprises...
Merl1- Messages : 6020
Date d'inscription : 26/05/2014
Localisation : La Géhenne ou presque...
Re: UKRAINE
Crevez les tous ! (sur la roquette)
Oups...
Merl1- Messages : 6020
Date d'inscription : 26/05/2014
Localisation : La Géhenne ou presque...
Sujets similaires
» Election Présidentielle le 25 mai en Ukraine
» Ukraine / Donbass : une contre-offensive de Kiev d’ici peu
» Ces volontaires étrangers qui partent se battre en Ukraine
» Le FMI accorde encore 17,5 milliards de dollars d'aide à l'Ukraine
» Trêve en Ukraine: plongée au coeur des ruines de l'aéroport de Donetsk
» Ukraine / Donbass : une contre-offensive de Kiev d’ici peu
» Ces volontaires étrangers qui partent se battre en Ukraine
» Le FMI accorde encore 17,5 milliards de dollars d'aide à l'Ukraine
» Trêve en Ukraine: plongée au coeur des ruines de l'aéroport de Donetsk
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Mer 14 Aoû - 10:43 par MarieMadeleine
» MarieMadeleine
Mar 13 Aoû - 22:11 par Napoléon III
» RIP
Mar 13 Aoû - 22:10 par Napoléon III
» Salut tout le monde !
Sam 3 Aoû - 1:49 par Napoléon III
» Le rire du diable… Bonjour l'euthanasie
Dim 16 Oct - 12:52 par Invité
» Le rire du diable… Bonjour l'euthanasie
Dim 16 Oct - 12:50 par Invité
» Jean Lassalle
Dim 16 Oct - 11:50 par Invité
» Les vieux
Dim 16 Oct - 11:36 par Invité
» Jean Marie Bigard
Sam 17 Sep - 14:55 par Raptortriote