Les posteurs les plus actifs de la semaine
Aucun utilisateur |
═══════════════════════
Derniers sujets
14 octobre 1066 : la bataille d’Hastings sonne la fin de la dynastie saxonne
Page 1 sur 1
14 octobre 1066 : la bataille d’Hastings sonne la fin de la dynastie saxonne
14 octobre 1066 : la bataille d’Hastings sonne la fin de la dynastie saxonne
Article sur la conquête normande de l’Angleterre, consacré à l’épisode le plus célèbre de cette guerre : la bataille d’Hastings. Bataille qui vit le début d’une dynastie et la fin d’une époque.
Place au combat !
Ce 14 octobre 1066, près de 20.000 hommes, également répartis de chaque côté du champ de bataille, se recueillent en silence.
Sur la colline, Harold II Godwinson, seigneur d’Angleterre et également son roi, balaie l’armée du regard. Il voit en premier lieu ses housecarls, rudes fantassins.
Motivés par leur récente victoire sur les Vikings, leur mur de haches et de boucliers semble impénétrable. Sur les flancs, le fyrd, milice levée en masse, peu ou pas entraînée, mais dont l’enthousiasme débordant doit s’avérer néfaste… pour leur camp. Ils sont dirigés par Gryth et Leofwine, frères du roi.
.En face, c’est le duc Guillaume qui contemple ses chevaliers normands, montés sur des chevaux de guerre, qui iront culbuter le mur saxon.
S’y joignent les milices, volontaires du petit peuple en quête de terres ou d’aventures. Des troupes hétéroclites : Normands, bien sûr, mais aussi Bretons, Bourguignons, Angevins, Flamands, Siciliens (souvent d’origine normande) et « Français » (venant de la région entre Reims et Orléans). Chevaliers sans fief ou paysans affamés, tous rêvent de se partager les comtés ou les champs de la riche Angleterre.
Ce sont les archers de Guillaume qui commencent. Le terrain les oblige à s’approcher dangereusement des Anglais pour être à portée.
Et eux, du haut de la colline, leur jettent lances, haches, rondins de bois et autres projectiles. Alors, Guillaume lance ses chevaliers. À cheval, ils se brisent sur le mur saxon.
À pied, ils s’épuisent à grimper sous les projectiles, et bientôt refluent en abandonnant morts et blessés sur la pente raide de la colline. Aux « Diex Aïe ! » normands font écho les « Holy Cross » saxons.
Soudain, le bruit court que Guillaume est mort ! Ses hommes refluent dans tous les sens. Mais non ! Il court parmi eux, le casque retiré, pour leur montrer que c’est bien lui qui leur parle. Les armées, épuisées, s’arrêtent un moment.
Harold en profite pour découvrir le sort de ses frères : le fyrd a imprudemment abandonné ses positions pour poursuivre des Normands qui reculaient. Isolés, les cavaliers les ont massacrés, qu’ils soient paysans ou frères du roi.
Mais qu’Harold se lamente, il les rejoindra !
Car Guillaume ordonne à ses archers de ne plus tirer en cloche, mais de s’approcher pour mieux viser.
Et lance quatre de ses meilleurs chevaliers pour s’infiltrer dans les lignes anglaises à la faveur de la mêlée, pour tuer le roi. À l’assaut !
Les Saxons paraissent tenir malgré de lourdes pertes, mais une seule suffira pour qu’ils perdent pied : une flèche anonyme a frappé Harold à l’œil, et quatre chevaliers, qui se sont taillé un sanglant sillage jusqu’à lui, l’achèvent. Sa mort sonne celle de la dynastie saxonne.
Et le 15 octobre 1066, un soleil nouveau se lève sur l’Angleterre.
Article sur la conquête normande de l’Angleterre, consacré à l’épisode le plus célèbre de cette guerre : la bataille d’Hastings. Bataille qui vit le début d’une dynastie et la fin d’une époque.
Place au combat !
Ce 14 octobre 1066, près de 20.000 hommes, également répartis de chaque côté du champ de bataille, se recueillent en silence.
Sur la colline, Harold II Godwinson, seigneur d’Angleterre et également son roi, balaie l’armée du regard. Il voit en premier lieu ses housecarls, rudes fantassins.
Motivés par leur récente victoire sur les Vikings, leur mur de haches et de boucliers semble impénétrable. Sur les flancs, le fyrd, milice levée en masse, peu ou pas entraînée, mais dont l’enthousiasme débordant doit s’avérer néfaste… pour leur camp. Ils sont dirigés par Gryth et Leofwine, frères du roi.
.En face, c’est le duc Guillaume qui contemple ses chevaliers normands, montés sur des chevaux de guerre, qui iront culbuter le mur saxon.
S’y joignent les milices, volontaires du petit peuple en quête de terres ou d’aventures. Des troupes hétéroclites : Normands, bien sûr, mais aussi Bretons, Bourguignons, Angevins, Flamands, Siciliens (souvent d’origine normande) et « Français » (venant de la région entre Reims et Orléans). Chevaliers sans fief ou paysans affamés, tous rêvent de se partager les comtés ou les champs de la riche Angleterre.
Ce sont les archers de Guillaume qui commencent. Le terrain les oblige à s’approcher dangereusement des Anglais pour être à portée.
Et eux, du haut de la colline, leur jettent lances, haches, rondins de bois et autres projectiles. Alors, Guillaume lance ses chevaliers. À cheval, ils se brisent sur le mur saxon.
À pied, ils s’épuisent à grimper sous les projectiles, et bientôt refluent en abandonnant morts et blessés sur la pente raide de la colline. Aux « Diex Aïe ! » normands font écho les « Holy Cross » saxons.
Soudain, le bruit court que Guillaume est mort ! Ses hommes refluent dans tous les sens. Mais non ! Il court parmi eux, le casque retiré, pour leur montrer que c’est bien lui qui leur parle. Les armées, épuisées, s’arrêtent un moment.
Harold en profite pour découvrir le sort de ses frères : le fyrd a imprudemment abandonné ses positions pour poursuivre des Normands qui reculaient. Isolés, les cavaliers les ont massacrés, qu’ils soient paysans ou frères du roi.
Mais qu’Harold se lamente, il les rejoindra !
Car Guillaume ordonne à ses archers de ne plus tirer en cloche, mais de s’approcher pour mieux viser.
Et lance quatre de ses meilleurs chevaliers pour s’infiltrer dans les lignes anglaises à la faveur de la mêlée, pour tuer le roi. À l’assaut !
Les Saxons paraissent tenir malgré de lourdes pertes, mais une seule suffira pour qu’ils perdent pied : une flèche anonyme a frappé Harold à l’œil, et quatre chevaliers, qui se sont taillé un sanglant sillage jusqu’à lui, l’achèvent. Sa mort sonne celle de la dynastie saxonne.
Et le 15 octobre 1066, un soleil nouveau se lève sur l’Angleterre.
Oksana- Messages : 2667
Date d'inscription : 13/06/2014
Age : 609
Localisation : Marc Dorcel
Sujets similaires
» Révolution d'Octobre
» Test pour bataille RPG
» Charles Martel et la bataille de Poitiers : la désinformation
» Que s’est-il passé le 17 Octobre 1961 ?
» Election PF octobre
» Test pour bataille RPG
» Charles Martel et la bataille de Poitiers : la désinformation
» Que s’est-il passé le 17 Octobre 1961 ?
» Election PF octobre
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Mar 12 Mar - 9:59 par liliane.
» RIP
Mar 16 Jan - 18:05 par Bens1912
» Le rire du diable… Bonjour l'euthanasie
Dim 16 Oct - 12:52 par liliane.
» Le rire du diable… Bonjour l'euthanasie
Dim 16 Oct - 12:50 par liliane.
» Jean Lassalle
Dim 16 Oct - 11:50 par liliane.
» Les vieux
Dim 16 Oct - 11:36 par liliane.
» Jean Marie Bigard
Sam 17 Sep - 14:55 par Raptortriote
» Présentation de Louis31
Sam 17 Sep - 14:49 par Raptortriote
» Présentation de louis31
Sam 17 Sep - 14:48 par Raptortriote