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Manuel Valls : promesses de nouvelles baisses d'impôt, Matignon rétropédale
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Manuel Valls : promesses de nouvelles baisses d'impôt, Matignon rétropédale
Après la gifle reçue par le parti socialiste dimanche soir lors des élections européennes, Manuel Valls s'est exprimé au micro de RTL. Le Premier ministre est revenu sur le succès du Front national mais a également réaffirmé l'orientation de la politique gouvernementale. Principale annonce : une nouvelle baisse d'impôts. En effet, reconnaissant que la charge fiscale était devenue "insupportable" pour les ménages français, Manuel Valls a été catégorique : "Ça suffit (...). Il faut de nouvelles baisses d'impôt, notamment de l'impôt sur le revenu, parce que cette fiscalité pèse lourdement sur les couches populaires et sur les classes moyennes", a déclaré le Premier ministre, prenant visiblement acte du mécontentement des électeurs au lendemain d'un scrutin qui sonne comme une sanction pour le gouvernement.
Oui mais voilà, il semblerait que Manuel Valls soit allé un peu vite en besogne. En effet, ce nouveau geste fiscal a été démenti dans la foulée par Matignon, comme le rapporte le site Francetvinfo. Il n'y a pas de nouvelle annonce", a précisé l'entourage du Premier ministre à Francetvinfo, précisant que le chef du gouvernement évoquait en réalité les annonces faites avant le scrutin sur Europe 1. "Il dit : Je vous l'ai déjà dit. Il parle bien des baisses annoncées sur Europe 1", précise Matignon. À la suite des municipales, Manuel Valls avait en effet annoncé mi-mai sur Europe 1 un geste fiscal destiné à exempter, dès 2014, 1,8 million de ménages de l'impôt sur le revenu. Un cadeau fiscal estimé à "un milliard d'euros". De vraies-fausses promesses donc.
Voici les autres points abordés par Manuel Valls sur RTL ce lundi matin.
La victoire du FN ? "Je ne suis pas surpris car le pays vit une crise d'identité. Tout républicain, tout patriote doit considérer que ce n'est pas une fatalité et qu'il faut rétablir le cap. Les Français ont exprimé une colère contre l'Europe et ses institutions et puis contre nous. Ils ont émis des doutes. C'est un message de défiance. On ne change pas cet état d'esprit en 8 semaines. Il faut agir pour les entreprises, baisser les impôts car ils sont insupportables pour beaucoup de Français. Ils ne croiront en notre politique que lorsqu'ils verront leur feuille d'impôt baisser".
A-t-il pensé à démissionner ? "Non. C'était attendu, cette situation était envisagée dans les sondages. Il était impossible de redresser la barre durant la campagne mais je n'ai pas pensé à la démission. Je ne vais pas laissser la place à l'extrême droite. Madame Le Pen demande la dissolution mais noys avons tracé une feuille de route. Il faut faire des efforts sans mentir aux Français. Il faut des résultats concrets. Il faut du temps, j'en demande".
"Ce qui doit changer, c'est une autre orientation pour l'Europe sinon il y aura une plus grande cassure entre l'Europe, sa construction et ses pays. Les Français ne veulent pas une perte de souveraineté. Je veux accomplitr ma mission. Les paroles vont être suivies d'actes. Il va falloir encore attendre mais les résultats vont arriver. Mais les Français n'y croiront que lorsque l'emploi repartira, le pouvoir d'achat sera à la hausse. C'est normal que les Français soient sceptiques".
La popularité très basse de François Hollande ? "C'est un fait mais en quoi est-ce un handicaop ? Ce n'est pas la première fois que ça arrive. Le quinquennat doit aller à son terme. Nous n'allons pas rajouter le désordre à la crise morale. Les Français ont confié la mission du redressement à François Hollande. On doit continuer".
Quelles leçons tirer des élections européennes ? "Je suis convaincu que la France doit se réformer. On doit agir sur la décentralisation, sur le chômage, sur le pouvoir d'achat. On va faire des réformes de structure. Il faut s'engager vers la baisse de la fiscalité. On ne peut pas jouer avec la fiscalité. Il faut de nouvelles baisses d'impôts, notamment sur le revenu. (...) C'est devenu insupportable. Dans le même temps, on fera le plan d'économie de 50 milliards. Il faut le faire de manière la plus juste possible. Il faut réformer le pays face à l'angoisse. J'en appelle à la responsabilité, à faire bloc. Je me tourne vers ceux qui se sont abstenus et j'appelle tout le monde à se réunir. (...) Il n'y a pas d'autre chemin possible. Il ne faut pas sortir de l'euro, sortir de l'Histoire. Ce n'est pas la bonne voie pour la France".
Loi de programmation militaire ? "Elle sera sanctuarisée. La France a une grande armée, il faut garder cette capacité. Nous avons aussi des entreprises liées à l'armée. Il est nécessaire de garder ces emplois. Les grandes orientations seront respectées. François Hollande l'a déjà rappelé. Les choix sont confirmés".
Read more at http://www.atlantico.fr/pepites/manuel-valls-promesses-nouvelles-baisses-impot-matignon-retropedale-1582809.html#fgG34eKLTQqbtmjq.99
Oui mais voilà, il semblerait que Manuel Valls soit allé un peu vite en besogne. En effet, ce nouveau geste fiscal a été démenti dans la foulée par Matignon, comme le rapporte le site Francetvinfo. Il n'y a pas de nouvelle annonce", a précisé l'entourage du Premier ministre à Francetvinfo, précisant que le chef du gouvernement évoquait en réalité les annonces faites avant le scrutin sur Europe 1. "Il dit : Je vous l'ai déjà dit. Il parle bien des baisses annoncées sur Europe 1", précise Matignon. À la suite des municipales, Manuel Valls avait en effet annoncé mi-mai sur Europe 1 un geste fiscal destiné à exempter, dès 2014, 1,8 million de ménages de l'impôt sur le revenu. Un cadeau fiscal estimé à "un milliard d'euros". De vraies-fausses promesses donc.
Voici les autres points abordés par Manuel Valls sur RTL ce lundi matin.
La victoire du FN ? "Je ne suis pas surpris car le pays vit une crise d'identité. Tout républicain, tout patriote doit considérer que ce n'est pas une fatalité et qu'il faut rétablir le cap. Les Français ont exprimé une colère contre l'Europe et ses institutions et puis contre nous. Ils ont émis des doutes. C'est un message de défiance. On ne change pas cet état d'esprit en 8 semaines. Il faut agir pour les entreprises, baisser les impôts car ils sont insupportables pour beaucoup de Français. Ils ne croiront en notre politique que lorsqu'ils verront leur feuille d'impôt baisser".
A-t-il pensé à démissionner ? "Non. C'était attendu, cette situation était envisagée dans les sondages. Il était impossible de redresser la barre durant la campagne mais je n'ai pas pensé à la démission. Je ne vais pas laissser la place à l'extrême droite. Madame Le Pen demande la dissolution mais noys avons tracé une feuille de route. Il faut faire des efforts sans mentir aux Français. Il faut des résultats concrets. Il faut du temps, j'en demande".
"Ce qui doit changer, c'est une autre orientation pour l'Europe sinon il y aura une plus grande cassure entre l'Europe, sa construction et ses pays. Les Français ne veulent pas une perte de souveraineté. Je veux accomplitr ma mission. Les paroles vont être suivies d'actes. Il va falloir encore attendre mais les résultats vont arriver. Mais les Français n'y croiront que lorsque l'emploi repartira, le pouvoir d'achat sera à la hausse. C'est normal que les Français soient sceptiques".
La popularité très basse de François Hollande ? "C'est un fait mais en quoi est-ce un handicaop ? Ce n'est pas la première fois que ça arrive. Le quinquennat doit aller à son terme. Nous n'allons pas rajouter le désordre à la crise morale. Les Français ont confié la mission du redressement à François Hollande. On doit continuer".
Quelles leçons tirer des élections européennes ? "Je suis convaincu que la France doit se réformer. On doit agir sur la décentralisation, sur le chômage, sur le pouvoir d'achat. On va faire des réformes de structure. Il faut s'engager vers la baisse de la fiscalité. On ne peut pas jouer avec la fiscalité. Il faut de nouvelles baisses d'impôts, notamment sur le revenu. (...) C'est devenu insupportable. Dans le même temps, on fera le plan d'économie de 50 milliards. Il faut le faire de manière la plus juste possible. Il faut réformer le pays face à l'angoisse. J'en appelle à la responsabilité, à faire bloc. Je me tourne vers ceux qui se sont abstenus et j'appelle tout le monde à se réunir. (...) Il n'y a pas d'autre chemin possible. Il ne faut pas sortir de l'euro, sortir de l'Histoire. Ce n'est pas la bonne voie pour la France".
Loi de programmation militaire ? "Elle sera sanctuarisée. La France a une grande armée, il faut garder cette capacité. Nous avons aussi des entreprises liées à l'armée. Il est nécessaire de garder ces emplois. Les grandes orientations seront respectées. François Hollande l'a déjà rappelé. Les choix sont confirmés".
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