Alain Finkielkraut persiste et signe: "Tout le monde s'en fout de Nuit Debout"
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Alain Finkielkraut persiste et signe: "Tout le monde s'en fout de Nuit Debout"
Dans une tribune au Figaro, le philosophe conservateur revient ce mardi sur son expulsion place de la République par des militants de Nuit Debout. L'académicien compare le mouvement à "une kermesse gauchiste sous cloche".
Alain Finkielkraut en a gros sur le coeur. Le philosophe conservateur a écrit une longue tribune, publiée ce mardi dans Le Figaro, dans laquelle il donne sa version des faits concernant l'incident survenu samedi soir place de la République à Paris. Venu en curieux, l'académicien a été insulté, hué puis "invité" à quitter les lieux par une poignée de militants de Nuit Debout, ce mouvement hétéroclite né en réaction à la loi El Khomri sur le Travail.
"A peine arrivé, j'ai été interpellé par un homme [qui m'a dit]: 'On va voir le petit peuple, quelle décadence!'", écrit l'académicien, qui dit être venu incognito pour se faire une idée du rassemblement et non pour participer à un éventuel débat. Après avoir déambulés à travers les stands et écouté quelques discours, Alain Finkielkraut et son épouse auraient été invectivés par plusieurs individus, qui leur auraient signifié qu'ils n'étaient pas les bienvenus.
"Casse-toi, dégage", aurait lancé l'un d'entre eux. Des vidéos prises par des témoins attestent de la virulence des propos de certains militants, qui ont traité de "facho" le philosophe. Dans ces séquences, ce dernier réplique avec la même insulte et par un "gnagnagna" désormais passé à la postérité.
"Une foule haineuse"
Alain Finkielkraut assure avoir "été poussé avec violence" et avoir reçu un crachat au visage. Il affirme également qu'une femme lui a dit qu'il "méritai[t] d'être chassé à coups de latte". Une vidéo le montre pourtant s'emporter et utiliser les mêmes termes pour repousser une femme qui le conspuait.
Comme l'ont écrit des personnes se présentant comme des responsables du service d'ordre sur un blog de Mediapart, l'homme de lettres explique avoir bien été escorté jusqu'au boulevard. Mais avec, selon lui, "une foule haineuse" à ses talons.
"Je faisais tache, je souillais par ma seule présence la pureté idéologique de l'endroit", ironise encore l'académicien, suggérant que le mouvement n'est pas aussi démocratique qu'il veut le faire croire.
"Une kermesse gauchiste sous cloche"
Dans une bonne partie de la tribune, Alain Finkielkraut livre une analyse de Nuit Debout avec des mots durs. "J'ai pris conscience [...] que Nuit Debout était une kermesse gauchiste sous cloche, une bulle révolutionnaire lovée au milieu d'une ville complètement indifférente", assène-t-il. Et de fustiger la trop grande importance que donneraient les médias au mouvement: "Tout le monde s'en fout de Nuit Debout."
Le philosophe oppose Nuit Debout à un autre mouvement spontané, les "Veilleurs", ces militants opposés à la loi Taubira sur le mariage homosexuel qui ont occupé des places symboliques parisiennes durant des nuits. "Ceux-là retardaient la marche de l'humanité. Ils ont donc été traités comme quantité négligeable", conclut Finkielkraut.
Alain Finkielkraut en a gros sur le coeur. Le philosophe conservateur a écrit une longue tribune, publiée ce mardi dans Le Figaro, dans laquelle il donne sa version des faits concernant l'incident survenu samedi soir place de la République à Paris. Venu en curieux, l'académicien a été insulté, hué puis "invité" à quitter les lieux par une poignée de militants de Nuit Debout, ce mouvement hétéroclite né en réaction à la loi El Khomri sur le Travail.
"A peine arrivé, j'ai été interpellé par un homme [qui m'a dit]: 'On va voir le petit peuple, quelle décadence!'", écrit l'académicien, qui dit être venu incognito pour se faire une idée du rassemblement et non pour participer à un éventuel débat. Après avoir déambulés à travers les stands et écouté quelques discours, Alain Finkielkraut et son épouse auraient été invectivés par plusieurs individus, qui leur auraient signifié qu'ils n'étaient pas les bienvenus.
"Casse-toi, dégage", aurait lancé l'un d'entre eux. Des vidéos prises par des témoins attestent de la virulence des propos de certains militants, qui ont traité de "facho" le philosophe. Dans ces séquences, ce dernier réplique avec la même insulte et par un "gnagnagna" désormais passé à la postérité.
"Une foule haineuse"
Alain Finkielkraut assure avoir "été poussé avec violence" et avoir reçu un crachat au visage. Il affirme également qu'une femme lui a dit qu'il "méritai[t] d'être chassé à coups de latte". Une vidéo le montre pourtant s'emporter et utiliser les mêmes termes pour repousser une femme qui le conspuait.
Comme l'ont écrit des personnes se présentant comme des responsables du service d'ordre sur un blog de Mediapart, l'homme de lettres explique avoir bien été escorté jusqu'au boulevard. Mais avec, selon lui, "une foule haineuse" à ses talons.
"Je faisais tache, je souillais par ma seule présence la pureté idéologique de l'endroit", ironise encore l'académicien, suggérant que le mouvement n'est pas aussi démocratique qu'il veut le faire croire.
"Une kermesse gauchiste sous cloche"
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