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La phrase du jour: «La vie d'un entrepreneur est bien souvent plus dure que celle d'un salarié»
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La phrase du jour: «La vie d'un entrepreneur est bien souvent plus dure que celle d'un salarié»
Une petite phrase de plus pour Emmanuel Macron. « La vie d’un entrepreneur, elle est bien souvent plus dure que celle d’un salarié. Il ne faut jamais l’oublier », a assuré le ministre de l’Economie ce mercredi matin à l’antenne de BFM TV et RMC. « Il peut tout perdre, lui, et il a moins de garanties », a-t-il ajouté. Timing, contexte, visée politique… 20 Minutes tente de décortiquer la phrase du jour.
Qu’a-t-il voulu dire ?
« Je ne connais aucun entrepreneur qui embauche quelqu’un et à qui cela fait plaisir de renvoyer son salarié. C’est que ça va mal ou que ça se passe mal avec lui », a développé le ministre, appelant à donner plus de « visibilité » aux entreprises pour qu’elles puissent embaucher. « Qu’est-ce qui bloque tout ? L’absence de visibilité. L’entrepreneur se dit "est-ce que j’ai le droit de me tromper ? Est-ce que si ça va mal demain, je pourrai m’adapter ?" », a expliqué le ministre.
Emmanuel Macron a fait référence au volet de sa loi qui assouplit certaines procédures de licenciement. Dans la foulée, le ministre s’est également déclaré favorable à la modification des règles d’indemnisation de l’assurance chômage. « Cette phrase reflète la pensée du ministre. Il est convaincu qu’il faut faire une politique favorable aux chefs d’entreprise. Il entend dépasser le manichéisme entre patrons et salariés. Et veut que la souffrance des premiers soit prise en compte », assure Philippe Moreau-Chevrolet, président de l’agence de communication MCBG Conseil.
Quelle est la sratégie politique ?
« Cette phrase s’inscrit dans sa stratégie de communication habituelle. Même si elle reflète ce qu’il pense, il sait que c’est de la provocation pure pour la gauche et va à l’encontre de siècles de traditions ouvriéristes à gauche. Il provoque pour susciter le débat, qu’on le prenne en compte », insiste Philippe Moreau-Chevrolet. « Macron est un électron libre. Il prend la défense du patronat. Il a d’ailleurs eu un échange très vif avec un salarié dans la suite de l’émission », ajoute le spécialiste.
La gauche n’a pas tardé à critiquer les propos du ministre de l’Economie. « Perte de repères. Tellement loin des vies réelles. Poujadisme chic. Définitivement affligeant. Bye bye », a réagi sur Twitter le député frondeur Christian Paul.
Un message pour Manuel Valls ?
Entre les deux hommes, rien ne va plus. Depuis plusieurs semaines, le patron du gouvernement ne cesse d’envoyer des piques à son ministre de l’Economie. « La gauche, tu vois ce que ça veut dire, Macron ? », aurait-il lancé lors d’un récent conseil des ministres. La sortie de Macron s’inscrit dans ce contexte.
« Il y a une surenchère entre les deux hommes sur la position économique libérale au sein du gouvernement. Ce combat se joue à coups de symbole », rappelle le communiquant. Ce n’est probablement pas un hasard si la petite phrase de Macron arrive le jour où Manuel Valls se rend au forum économique mondial de Davos en Suisse. « Il n’y a pas de problème entre la gauche, l’économie et l’entreprise, et Davos. Ce sont des débats anciens, dépassés », a indiqué le Premier ministre à la télévision suisse.
Qu’a-t-il voulu dire ?
« Je ne connais aucun entrepreneur qui embauche quelqu’un et à qui cela fait plaisir de renvoyer son salarié. C’est que ça va mal ou que ça se passe mal avec lui », a développé le ministre, appelant à donner plus de « visibilité » aux entreprises pour qu’elles puissent embaucher. « Qu’est-ce qui bloque tout ? L’absence de visibilité. L’entrepreneur se dit "est-ce que j’ai le droit de me tromper ? Est-ce que si ça va mal demain, je pourrai m’adapter ?" », a expliqué le ministre.
Emmanuel Macron a fait référence au volet de sa loi qui assouplit certaines procédures de licenciement. Dans la foulée, le ministre s’est également déclaré favorable à la modification des règles d’indemnisation de l’assurance chômage. « Cette phrase reflète la pensée du ministre. Il est convaincu qu’il faut faire une politique favorable aux chefs d’entreprise. Il entend dépasser le manichéisme entre patrons et salariés. Et veut que la souffrance des premiers soit prise en compte », assure Philippe Moreau-Chevrolet, président de l’agence de communication MCBG Conseil.
Quelle est la sratégie politique ?
« Cette phrase s’inscrit dans sa stratégie de communication habituelle. Même si elle reflète ce qu’il pense, il sait que c’est de la provocation pure pour la gauche et va à l’encontre de siècles de traditions ouvriéristes à gauche. Il provoque pour susciter le débat, qu’on le prenne en compte », insiste Philippe Moreau-Chevrolet. « Macron est un électron libre. Il prend la défense du patronat. Il a d’ailleurs eu un échange très vif avec un salarié dans la suite de l’émission », ajoute le spécialiste.
La gauche n’a pas tardé à critiquer les propos du ministre de l’Economie. « Perte de repères. Tellement loin des vies réelles. Poujadisme chic. Définitivement affligeant. Bye bye », a réagi sur Twitter le député frondeur Christian Paul.
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