Juppé sifflé : Sarkozy s'explique

par **Raptortriote** Mer 26 Nov - 5:16

Le candidat à la président de l'UMP assure dans une interview au « Figaro » qu'il n'est « pas si aisé d'interrompre une salle » en « désaccord sincère et spontané avec l'orateur ».

A quatre jours du verdict des militants qui choisiront, samedi, le nouveau président de l'UMP, Nicolas Sarkozy s'est exprimé, mardi 25 septembre, pour justifier son attitude lors de son meeting à Bordeaux.

Le candidat à la présidence du parti n'était pas intervenu lorsque ses partisans ont sifflé Alain Juppé, maire de Bordeaux et adversaire de M. Sarkozy dans la bataille pour représenter l'UMP à la présidentielle de 2017, alors qu'il prenait la parole à la tribune. Un scénario peu apprécié par les membres du parti.

Un silence que l'ancien président de la République justifie par le fait qu'il n'est pas « si aisé d'interrompre une salle » qui manifeste son « désaccord sincère et spontané avec l'orateur », explique-t-il dans une interview au Figaro. « Je n'aime pas qu'on siffle l'un ou l'autre d'entre nous (...) mais je ne serai pas celui qui ferait taire les adhérents de l'UMP », a-t-il encore lancé en meeting à Boulogne-Billancourt, mardi soir.

« Au reste, ce n'est pas Alain Juppé qui a été sifflé, c'est ce qu'il a dit », ajoute M. Sarkozy dans Le Figaro. Le maire de Bordeaux avait été hué au moment où il demandait « un rassemblement de la droite et du centre » et évoqué une « primaire ouverte » en vue de la présidentielle de 2017.

« Si j'avais dit la même chose, j'aurais été sifflé moi aussi », assure l'ancien premier ministre.

par Oksana Mer 26 Nov - 8:55

La Girouette de Neuilly est un peu sourd semble-t-il !

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