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La confiance, mais quelle confiance ?
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Oksana
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La confiance, mais quelle confiance ?
La confiance, mais quelle confiance ?
Par Jean-Emmanuel Ducoin
Mardi, 16 Septembre, 2014
Par Jean-Emmanuel Ducoin
Mardi, 16 Septembre, 2014
L'éditorial de Jean-Emmanuel Ducoin : Manuel Valls va donc réclamer la «confiance», lors d’un vote qui ne devrait réserver aucune surprise.
Pressions et basses manœuvres n’ont pas manqué depuis des jours pour empêcher que la défiance, écrasante dans tout le pays, s’exprime pleinement jusqu’au Parlement.
Parce qu’il diffuse de la mémoire vigilante et du «partage» qui nous hisse au-delà de nous-mêmes, l’après-Fête est notre meilleur allié pour trouver la force du grand retournement de la conscience collective.
Trois jours de succès populaire et d’espoir revisité, durant lesquels la liberté, l’authentique liberté, a tenté de chasser la paralysie et la peur.
Dans le contexte de désarroi dramatique du peuple de gauche, sidéré et exaspéré par la politique libérale de Hollande-Valls, le rendez-vous de La Courneuve, terre défrichée du « nulle part ailleurs où il faut être », a peut-être marqué un tournant politique.
Car l’heure est grave pour la gauche.
Le premier ministre Manuel Valls va donc réclamer la «confiance», lors d’un vote qui ne devrait réserver aucune surprise.
Pressions et basses manœuvres n’ont pas manqué depuis des jours pour empêcher que la défiance, écrasante dans tout le pays, s’exprime pleinement jusqu’au Parlement.
En effet, ceux qu’il faut paraît-il nommer « frondeurs » risquent uniquement de s’abstenir et ainsi de ne pas assumer à cent pour cent leur contestation du cap gouvernemental.
Pourtant l’occasion serait belle, de changer de premier ministre. Un vote de défiance.
Et tout serait possible ! Car un tel scénario ne signifierait pas mécaniquement une dissolution, ce chiffon rouge agité par l’Élysée, avec la menace de dérouler le tapis à la droite et son extrême.
Changer de politique, en revanche, est possible. Hélas, si quelque trois cents députés se transforment en godillots, le vote de cet après-midi deviendra un blanc-seing supplémentaire.
Chacun sait toutefois que la confiance est perdue pour Valls.
La confiance à gauche, la vraie confiance, est désormais ailleurs, dans ces rencontres vues à la Fête de l’Humanité entre communistes, socialistes, écologistes, syndicalistes, citoyens.
Ils ont conjugué trois verbes à tous les temps : résister, rassembler, reconstruire.
Cette espérance ainsi posée comme l’idéal d’un nouveau rapport de force n’a rien d’insensé.
Personne n’est jamais condamné à l’errance, à l’attente du pire. Bien au contraire.
Pressions et basses manœuvres n’ont pas manqué depuis des jours pour empêcher que la défiance, écrasante dans tout le pays, s’exprime pleinement jusqu’au Parlement.
Parce qu’il diffuse de la mémoire vigilante et du «partage» qui nous hisse au-delà de nous-mêmes, l’après-Fête est notre meilleur allié pour trouver la force du grand retournement de la conscience collective.
Trois jours de succès populaire et d’espoir revisité, durant lesquels la liberté, l’authentique liberté, a tenté de chasser la paralysie et la peur.
Dans le contexte de désarroi dramatique du peuple de gauche, sidéré et exaspéré par la politique libérale de Hollande-Valls, le rendez-vous de La Courneuve, terre défrichée du « nulle part ailleurs où il faut être », a peut-être marqué un tournant politique.
Car l’heure est grave pour la gauche.
Le premier ministre Manuel Valls va donc réclamer la «confiance», lors d’un vote qui ne devrait réserver aucune surprise.
Pressions et basses manœuvres n’ont pas manqué depuis des jours pour empêcher que la défiance, écrasante dans tout le pays, s’exprime pleinement jusqu’au Parlement.
En effet, ceux qu’il faut paraît-il nommer « frondeurs » risquent uniquement de s’abstenir et ainsi de ne pas assumer à cent pour cent leur contestation du cap gouvernemental.
Pourtant l’occasion serait belle, de changer de premier ministre. Un vote de défiance.
Et tout serait possible ! Car un tel scénario ne signifierait pas mécaniquement une dissolution, ce chiffon rouge agité par l’Élysée, avec la menace de dérouler le tapis à la droite et son extrême.
Changer de politique, en revanche, est possible. Hélas, si quelque trois cents députés se transforment en godillots, le vote de cet après-midi deviendra un blanc-seing supplémentaire.
Chacun sait toutefois que la confiance est perdue pour Valls.
La confiance à gauche, la vraie confiance, est désormais ailleurs, dans ces rencontres vues à la Fête de l’Humanité entre communistes, socialistes, écologistes, syndicalistes, citoyens.
Ils ont conjugué trois verbes à tous les temps : résister, rassembler, reconstruire.
Cette espérance ainsi posée comme l’idéal d’un nouveau rapport de force n’a rien d’insensé.
Personne n’est jamais condamné à l’errance, à l’attente du pire. Bien au contraire.
Oksana- Messages : 2667
Date d'inscription : 13/06/2014
Age : 609
Localisation : Marc Dorcel
Re: La confiance, mais quelle confiance ?
Si Hollande veut être réélu, il a intérêt à dissoudre mais pas maintenant.
En effet, tous les gouvernements sortants ont été battus depuis 1981.
Hollande doit donc avoir un premier ministre de droite qu'il battra en 2017.
Une dissolution au printemps devrait être une bonne affaire pour hypothéquer définitivement l'avenir de Manuel Valls et deux années devraient être suffisants pour qu'une droite timorée soit battue en 2017.
En effet, tous les gouvernements sortants ont été battus depuis 1981.
Hollande doit donc avoir un premier ministre de droite qu'il battra en 2017.
Une dissolution au printemps devrait être une bonne affaire pour hypothéquer définitivement l'avenir de Manuel Valls et deux années devraient être suffisants pour qu'une droite timorée soit battue en 2017.
Sentenza- Troll
- Messages : 1033
Date d'inscription : 17/05/2014
Re: La confiance, mais quelle confiance ?
Christophine de Montéton a écrit:Si Hollande veut être réélu, il a intérêt à dissoudre mais pas maintenant.
En effet, tous les gouvernements sortants ont été battus depuis 1981.
Hollande doit donc avoir un premier ministre de droite qu'il battra en 2017.
Une dissolution au printemps devrait être une bonne affaire pour hypothéquer définitivement l'avenir de Manuel Valls et deux années devraient être suffisants pour qu'une droite timorée soit battue en 2017.
Quelle excellente analyse politique ! Un peu simple mais "peut faire mieux" !
Oksana- Messages : 2667
Date d'inscription : 13/06/2014
Age : 609
Localisation : Marc Dorcel
Re: La confiance, mais quelle confiance ?
Si quelques frondeurs avaient eu des couilles, Manuel Valls n'aurait pas eu la majorité hier soir. Encore des mecs qui jouent les gros bras et qui se couchent.
Bens- Messages : 2697
Date d'inscription : 17/05/2014
Age : 34
Localisation : Pripyat
Re: La confiance, mais quelle confiance ?
oxana a écrit:Christophine de Montéton a écrit:Si Hollande veut être réélu, il a intérêt à dissoudre mais pas maintenant.
En effet, tous les gouvernements sortants ont été battus depuis 1981.
Hollande doit donc avoir un premier ministre de droite qu'il battra en 2017.
Une dissolution au printemps devrait être une bonne affaire pour hypothéquer définitivement l'avenir de Manuel Valls et deux années devraient être suffisants pour qu'une droite timorée soit battue en 2017.
Quelle excellente analyse politique ! Un peu simple mais "peut faire mieux" !
Oui exactement ce qui me vient à l'esprit c'est que si on se réfère à cette analyse et si nous n'avons pas la droite la plus bête du monde comme disait machin chose , ils ne devraient pas se prêter à cette cohabitation qui leur serait donc mortelle .
liliane.- Messages : 1534
Date d'inscription : 05/08/2014
Localisation : comté de FOIX
Re: La confiance, mais quelle confiance ?
Je ne vois pas comment la droite pourrait refuser la cohabitation si elle gagne les élections.
Sentenza- Troll
- Messages : 1033
Date d'inscription : 17/05/2014
Re: La confiance, mais quelle confiance ?
Christophine de Montéton a écrit:Je ne vois pas comment la droite pourrait refuser la cohabitation si elle gagne les élections.
Je suis bien d'accord que si elle gagne elle ne pourra pas refuser , mais elle peut faire en sorte de perdre si ça doit lui coûter la présidentielle puisque c'est ce que vous sous entendez , et dissoudre l'assemblée ensuite après les présidentielles pour tenter d'obtenir la majorité quelle obtiendra sans peine à ce moment là .
liliane.- Messages : 1534
Date d'inscription : 05/08/2014
Localisation : comté de FOIX
Re: La confiance, mais quelle confiance ?
A la fin des années Giscard, le PC a tout fait pour empêcher la gauche de prendre le pouvoir.
Mitterrand a été élu et le PC a disparu dans les oubliettes de l'Histoire.
Mitterrand a été élu et le PC a disparu dans les oubliettes de l'Histoire.
Sentenza- Troll
- Messages : 1033
Date d'inscription : 17/05/2014
Re: La confiance, mais quelle confiance ?
Christophine de Montéton a écrit:A la fin des années Giscard, le PC a tout fait pour empêcher la gauche de prendre le pouvoir.
Mitterrand a été élu et le PC a disparu dans les oubliettes de l'Histoire.
Je voyais pas ça comme ça et pourtant je l'ai vécu , moi je dirai le PC a tout fait pour partager le pouvoir avec les socialistes au nom d'un programme commun ,il a baissé son froc il a aidé au contraire les socialistes à prendre le pouvoir avec ses voix parce que sans les voix du PC de l'époque le PS n'aurait pas pu gagner ,et quand le PS est arrivé au pouvoir, il n'avait plus besoin du PC et l'a donc bien b......é .
Par contre Chirac et Giscard se sont mené une gueguerre qui a eu pour conséquences que Giscard ne ne repasse pas donc je dirai c'est aussi en parti la droite qui a aidé la gauche de Miterrand à prendre le pouvoir tant est que l'on veuille bien considérer qu'en définitive Miterrand était vraiment de gauche et Chirac vraiment de droite .....
J'ajoute que si le PC a décliné , c'est justement parce qu'il avait pactisé avec les socialistes pour rien en définitive parce que le programme commun a volé en éclat et que les rares ministres communistes qui ont été au pouvoir ne l'ont pas défendu et se sont soumis aux socialistes donc que beaucoup de ses électeurs dont moi ne lui ont pas pardonné à l'époque , ça et en plus sa rénovation débile qui a fini de l'achever .
liliane.- Messages : 1534
Date d'inscription : 05/08/2014
Localisation : comté de FOIX
Re: La confiance, mais quelle confiance ?
Si quelques frondeurs avaient eu des couilles, Manuel Valls n'aurait pas eu la majorité hier soir. Encore des mecs qui jouent les gros bras et qui se couchent.
Ils n'ont pas votés contre Manuel Valls tout simplement pour garder leur place. Si une dissolution de l'A.N avait eu lieu, ils auraient été les premiers à en souffrir. Ils préféraient donc éviter tout risque que cette étape n'arrive.
louis-henri- Citoyen
Messages : 84
Date d'inscription : 31/05/2014
Re: La confiance, mais quelle confiance ?
liliane. a écrit:Je voyais pas ça comme ça et pourtant je l'ai vécu , moi je dirai le PC a tout fait pour partager le pouvoir avec les socialistes au nom d'un programme commun ,il a baissé son froc il a aidé au contraire les socialistes à prendre le pouvoir avec ses voix parce que sans les voix du PC de l'époque le PS n'aurait pas pu gagner ,et quand le PS est arrivé au pouvoir, il n'avait plus besoin du PC et l'a donc bien b......é .
Pas du tout : le PC ne voulait pas prendre le pouvoir parce qu'il en aurait pâti.
Son discours n'était adapté qu'à la prospérité d'avant 74.
Mitterrand, lui, voulait le pouvoir et se fichait éperdument du programme commun.
Et la base du PC voulait renverser Giscard et a donc voté utile dès le premier tour en 81.
Comme le PC dès lors n'a plus fait peur aux modérés, Mitterrand a récupéré des voix du centre (sans compter celles du RPR qui espérait profiter d'une cure d'opposition pour écraser définitivement l'UDF d'un président battu).
Sentenza- Troll
- Messages : 1033
Date d'inscription : 17/05/2014
Re: La confiance, mais quelle confiance ?
Nous parlons bien de la première élection de Mitterrand et pas de la deuxième .Christophine de Montéton a écrit:liliane. a écrit:Je voyais pas ça comme ça et pourtant je l'ai vécu , moi je dirai le PC a tout fait pour partager le pouvoir avec les socialistes au nom d'un programme commun ,il a baissé son froc il a aidé au contraire les socialistes à prendre le pouvoir avec ses voix parce que sans les voix du PC de l'époque le PS n'aurait pas pu gagner ,et quand le PS est arrivé au pouvoir, il n'avait plus besoin du PC et l'a donc bien b......é .
Pas du tout : le PC ne voulait pas prendre le pouvoir parce qu'il en aurait pâti.
Son discours n'était adapté qu'à la prospérité d'avant 74.
Mitterrand, lui, voulait le pouvoir et se fichait éperdument du programme commun.
Et la base du PC voulait renverser Giscard et a donc voté utile dès le premier tour en 81.
Comme le PC dès lors n'a plus fait peur aux modérés, Mitterrand a récupéré des voix du centre (sans compter celles du RPR qui espérait profiter d'une cure d'opposition pour écraser définitivement l'UDF d'un président battu).
Les electeurs communistes n'ont pas voté utile ils ont voté Mitterrand pensant que des communistes seraient au gouvernement et que ce fameux programme commun serait appliqué point à la ligne .
Le PC ne pouvait prendre le pouvoir tout seul mais il pensait qu'allié aux socialistes il pourrait faire passer une partie de son programme mais il s'est fait berner effectivement par les socialistes qui eux n'en avaient rien à faire du Programme commun ça c'est exact . Le PC a toujours fait peur aux modérés comme aux autres, les electeurs croyaient que Mitterrand allait tout nationaliser , mais quand le chef de file vous conseille de voter pour un tel en général on suit .
le RPR voulait écraser L'UDF c'est bien ce que j'ai dis donc Chirac(RPR)contre Giscard( UDF)il a préféré appeler à voter pour Mitterrand en pensant que le prochain coup ce serait la voie toute tracée pour lui après un passage socialiste mais mauvais calcul puisque Mitterrand a été réelu.
Nous avons à faire à des gens dont la stratégie se joue souvent dans l'ombre et dont le seul but c'est le pouvoir personnel il ne faut jamais oublier ça
liliane.- Messages : 1534
Date d'inscription : 05/08/2014
Localisation : comté de FOIX
Re: La confiance, mais quelle confiance ?
Les pro des la Politique sortent tous de l'ENA et sont "formatés " par cette école fondée par De Gaulle ! Ils ne pensent pas à gérer le pays mais à gérer leur carrière !
Oksana- Messages : 2667
Date d'inscription : 13/06/2014
Age : 609
Localisation : Marc Dorcel
Re: La confiance, mais quelle confiance ?
Il n'a jamais voulu prendre le pouvoir, car il n'a jamais posé la question de la prise de pouvoir avant et après 1945. Sinon, un truc intéressant sur 1981 :Christophine de Montéton a écrit:Pas du tout : le PC ne voulait pas prendre le pouvoir parce qu'il en aurait pâti.
En gros ça explique comment est-ce que le PCF et les gauchistes ont servi de caution moral pour Mitterand qui a flingué le socialisme. Très instructif.
Camarade Dzerjinski-
Messages : 1928
Date d'inscription : 18/05/2014
Age : 33
Localisation : Loubianka
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