Nicolas Sarkozy entendu par la police en audition libre dans le cadre de l'affaire Bygmalion

Nicolas Sarkozy entendu par la police en audition libre dans le cadre de l'affaire Bygmalion
Libération 7 septembre 2015 à 13:33

Bygmalion.
Nicolas Sarkozy a été entendu vendredi dernier, sous le régime de l'audition libre, dans l'enquête Bygmalion sur le financement de sa campagne de 2012, a donc révélé Le Monde, ce que confirme à son tour l'AFP.

Pour rappel, les enquêteurs soupçonnent un système de fausses factures pour dissimuler un dépassement du plafond légal des dépenses de campagne.

But de la fraude : la prise en charge par l'UMP d'environ 18,5 millions d'euros de dépenses de campagne pour éviter qu'elles n'explosent le plafond autorisé de 22,5 millions d'euros et ne soient rejetées par le Conseil constitutionnel, ce qui avait quand même été le cas.

(Photo AFP : Nicolas Sarkozy en meeting le 19 juillet)

CHRONOLOGIE
27 février 2014. Le Point accuse Copé d’avoir utilisé l’argent du parti pour sponsoriser Bygmalion, agence fondée par deux de ses amis. Selon l’hebdomadaire, «lors des meetings, les frais de traiteur, de retransmission vidéo et d’éclairage atteignaient parfois le double des tarifs habituels». Jean-François Copé conteste avec véhémence ces accusations.

3 mars. Copé annonce la mise sous scellés des comptes de l’UMP, et ne les ouvrira que si d’autres partis le font. Il dénonce certains médias aux «méthodes dignes de l’Inquisition» et son «lynchage public». Il exige la transparence financière de tous les partis et de la presse.

5 mars. Le parquet de Paris ouvre une enquête préliminaire pour faux, abus de confiance et de biens sociaux.
14 mai. Libération révèle que la plupart des événements facturés par la société n’ont laissé de trace ni dans les médias ni dans la mémoire des responsables UMP censés les avoir organisés. Selon nos informations, entre janvier et juin 2012, le parti aurait pourtant facturé 55 de ces événements, et versé près de 20 millions d’euros à une filiale de Bygmalion, Event & Cie. «Les partis peuvent administrer leurs finances comme bon leur semble, réagit alors Jérôme Lavrilleux, directeur de cabinet de Copé. Si l’on veut payer 4 à 5 fois le prix, rien ne nous en empêche.»

22 mai. Changeant de discours, Jean-François Copé reconnaît des «interrogations» et remercie la presse de lui avoir ouvert les yeux. Plusieurs cadres de l’UMP n’en réclament pas moins son départ de la présidence du parti, comme les députés Lionel Tardy et Bernard Debré.

26 mai. Au lendemain des européennes, l’avocat de Bygmalion reconnaît l’existence d’un système de «fausses factures». Des prestations liées aux meetings de campagne de Nicolas Sarkozy auraient été «indûment» imputées aux conventions de l’UMP, afin de masquer un considérable dépassement du plafond de dépenses. «L’affaire Bygmalion», c’est «plutôt l’affaire des comptes de campagne du candidat Sarkozy», juge l’avocat. Dans la soirée, Jérôme Lavrilleux, en larmes, reconnaît à son tour «des factures présentées à l’UMP qui correspondaient à des dépenses faites pour la campagne». Selon lui, «il y a eu un dérapage».

Des perquisitions ont lieu à l’UMP, Bygmalion et Génération France, association de Copé.

27 mai. Lors d’un bureau politique agité à l’UMP, Jean-François Copé annonce sa démission de la présidence du parti à partir du 15 juin.

17 juin. Placé en garde à vue pendant onze heures par les enquêteurs de l’Office de lutte contre la grande délinquance financière, Jérôme Lavrilleux réitère ses aveux et répéte sa version des faits. Oui, toutes les fausses factures révélées par Libération, émises par la société Bygmalion et réglées par l’UMP, ont bien servi, selon lui, à masquer les coûts réels de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2012.

Toujours selon Lavrilleux, la magouille a été élaborée après le second tour dans le bureau d’Eric Cesari. Surnommé l’œil de Moscou pour sa proximité avec Nicolas Sarkozy, Cesari, dont le nom figure sur certaines fausses factures, est également le directeur général de l’UMP. Fabienne Liadzé, la directrice financière du parti, est présente à cette réunion. Tout comme Guillaume Lambert, le directeur de campagne (aujourd’hui préfet de Lozère), et Franck Attal, chargé au sein de la filiale de Bygmalion, Event & Cie, d’organiser les meetings de campagne. Ces nouvelles confessions de l’ex-bras droit de Copé exonèrent une nouvelle fois Jean-François Copé.

juin. Deux députés UMP, Pierre Morel-A-l’Huissier et Etienne Blanc, déposent une plainte contre X «au nom des militants» et espèrent ainsi avoir accès au dossier.

22 juin. Libération a pu consulter la comptabilité des 44 meetings du candidat Sarkozy en 2012. Le détail des factures montre qu’il ne lésinait pas sur la dépense, déboursant plus de 21 millions d’euros. Les chiffres avancés par Event & Cie, filiale de Bygmalion, pour expliquer le coût délirant de la campagne correspondent à des prestations réelles même si elles ont été payées à prix d’or.

27 juin. Le parquet de Paris ouvre une information judiciaire contre X pour «faux, usage de faux», «abus de confiance» et «tentative d’escroquerie». Trois juges d’instruction indépendants du pôle financier, Serge Tournaire, Roger Le Loire et Renaud Van Ruymbeke, sont maintenant en charge de l’enquête, menée par l’Office anticorruption de la police judiciaire (Oclciff). Ils cherchent à déterminer qui était informé au sein de l’UMP, et notamment si Sarkozy et Copé pouvaient vraiment ignorer l’existence de ce système.

29 août. Jérôme Lavrilleux menace de parler s’il est exclu de l’UMP. «Si on m’exclut de ce parti auquel j’appartiens depuis vingt-cinq ans, alors je reprendrai ma liberté de parole», avertit-il. Il sera suspendu le 23 septembre.
21 septembre. Nicolas Sarkozy, qui fait son retour en politique, affirme qu’il a «appris le nom de Bygmalion longtemps après la campagne présidentielle» de 2012.

1er octobre. Deux jours après avoir été placés en garde à vue, trois ex-cadres de Bygmalion, les fondateurs, Guy Alvès et Bastien Millot, ainsi que l’ex-patron d’Event & Cie, Franck Attal, sont mis en examen. Devant le juge, Guy Alvès confirme sa participation à une vaste fraude permettant de maquiller le compte de campagne de Sarkozy. Alvès et Attal avaient déjà reconnu, au cours de l’enquête préliminaire, la mise en place d’un système de double facturation.

Le même jour, François Fillon, ex-Premier ministre et actuel adversaire de Nicolas Sarkozy, assure avoir entendu parler de Bygmalion avant la présidentielle de 2012.

4 octobre. Trois ex-cadres de l’UMP, Eric Cesari, surnommé «l’œil de Sarko» au sein du parti, l’ex-directrice financière Fabienne Liadze et son ancien directeur de la communication, Pierre Chassat, sont mis en examen à leur tour pour «faux et usage de faux» et «abus de confiance», à l'issue de leur garde à vue.

http://www.liberation.fr/societe/2014/10/02/l-affaire-bygmalion-en-quelques-dates_1113149

Réflexion personnelle :
Les français seraient –ils assez cons pour remettre ce personnage à la t^éte de l’Etat ? Non très honnêtement je ne le pense pas il n’est pas digne d’occuper une telle fonction et j’ajoute que nous savons déjà de quoi il est capable pour l’avoir vu au taf pendant près de 10 ans !

Nicozy Sarcolas est le top du top en matière d'animal politique, y'a pas mieux !

Mckay a écrit:Nicozy Sarcolas est le top du top en matière d'animal politique, y'a pas mieux !

Si seulement il était "français"...

Ces gens sont a la politique ce que les gosses de maternelle sont à l'art ... franchement c'est d'un niveau ...

Mckay a écrit:Nicozy Sarcolas est le top du top en matière d'animal politique, y'a pas mieux !

Animal ? Sans aucun doute et bourré de tics nerveux !

Mais bougrement efficace. C'est un des personnages politiques qui m'épate le plus. Non pas que j'adhère à toutes ses conneries, mais quand même, c'est un putain de stratège.
Quand à ses tics, je m'en branle. La valeur d'un homme ne se mesure pas à ses pathologies.
A ce compte là, les mytho chroniques seraient de grosses merdes de sous hommes...

Mckay a écrit:Mais bougrement efficace. C'est un des personnages politiques qui m'épate le plus. Non pas que j'adhère à toutes ses conneries, mais quand même, c'est un putain de stratège.
Quand à ses tics, je m'en branle. La valeur d'un homme ne se mesure pas à ses pathologies.
A ce compte là, les mytho chroniques seraient de grosses merdes de sous hommes...

En effet très efficace ... en paroles ! Pour ce qui concerne ces actes ça laisse à désirer malgré tout ! Voir son bilan sur 10 ans de pouvoir .....

un putain de stratège

nom de dieu, on est descendu à un niveau ou il suffit de n'être pas totalement trisomique pour être qualifié de "stratege".
Même les semi-autistes y passent ...

Surtout dans un systeme de caste ou les choses sont decidées 3 generations à l'avance, on voit pas bien ou sont les enjeux. Encore au temps des poudrés y avait la courtisanerie et autres fanfreluches mais là ....

Sarkozy trisomique ou semi-autiste ? Fallait la trouver celle-ci !

Nom de dieu, je pensais plutot à Poutine, je l'aurais precisé si je pensais ça de sarko, non lui il est juste minable.

Louis Quemener a écrit:Nom de dieu, je pensais plutot à Poutine, je l'aurais precisé si je pensais ça de sarko, non lui il est juste minable.

Minable ... tu as dit le mot juste

de beauregard a écrit:

Louis Quemener a écrit:Nom de dieu, je pensais plutot à Poutine, je l'aurais precisé si je pensais ça de sarko, non lui il est juste minable.

Minable ... tu as dit le mot juste

C'est tellement facile d'asséner d'une manière péremptoire des qualificatifs sans étayer. Et oui, en faisant cela, on se met dans la poche les rieurs à la petite semaine, on se place en David contre le grand Goliath. Mais à part l'insulte, il n'y a rien ! Rien du tout ! Sarkozy à réussi à être au sommet de l'état pendant que de petits détracteurs médiocres, sans aucun argument lui collent quelque étiquette en espérant faire rire des "encore plus idiot qu'eux-mêmes".
Mon pauvre Quenemer, t'es con à faire pleurer tellement ça ne veut rien dire des attaques débiles.

C'est pas nouveau ça ! C'est plus facile de balancer des insultes que d'avoir un discours constructif. On appelle ça la tyrannie de la démocratie.
Le gars lambda qui vient du peuple peut balancer n'importe quelle connerie sur une personnalité, il aura toujours les voix du bien pensant, quelque soit le contenu des insultes qu'il écrit. D'ailleurs, t'as pas eut de réponse à ta réflexion ce qui la valide d'autant plus.
Pourquoi tu ne reprends pas le débat sur le sujet qu'on a eut le mois dernier ?

Sinon, c'est quoi la différence entre sarkozy, hollande, valls ou copé ? J'en vois pas moi

Didier l'embrouille a écrit:Sinon, c'est quoi la différence entre sarkozy, hollande, valls ou copé ? J'en vois pas moi

Que tu n'en vois pas est normal, il n'y en a pas !

Toutefois Mckay je vois que tu défends Sarkozy avec des arguments assez pauvres. Tu l'aimes bien car c'est un "animal politique". Mais qu'est ce qu'il y'a à côté ? Un corrompu qui fait toujours le petit innocent (comme la plupart des politiciens actuels d'ailleurs), un mec qui a été 5 ans à la tête de l'Etat sans apporter grand chose au pays (bon je suppose qu'il a du faire deux ou trois trucs bien, mais ça s'arrête là) à part une dette publique encore plus lourde et une opération en Lybie catastrophique. On élit pas un président parce que c'est un mec qui se la pète en public. D'autant plus que personnellement, je ne lui trouve aucun charisme, je le trouve assez ridicule, un peu comme un mauvais clown (et un mauvais menteur).
Moi ce gars là, je ne veux plus qu'il soit président. Pareil pour Hollande.

Je défends Sarko pour avoir donné un coup de pied au cul à la France. Il a bousculé les protocoles et les codes, il m'a donné une envie de me battre finalement et ça a porté ses fruits en son temps.
Je n'ai jamais dit qu'il était plus honnêtes que les autres, je n'ai jamais dit qu'il se comportait en gentleman, mais au moins, il su donner le goût du travail et une volonté de faire des choses.
Après, on peut discuter des manières employées. Mais je sais que pour relancer les machines en panne, parfois on utilise des manières qui vont contre la droiture et les codes admis. Et alors ? Qui ne le ferait pas pour sauvé une entreprise en déroute ? Et c'est valable dans tous les domaines. Ca va de Prince et Nogaret prêts à créer des multiples comptes pour donner le change d'une activité sur leur forum au sauvetage des banques avec l'argent public pour éviter une panique générale.
La rue dénonce facilement les agissements des chefs d'état sans bien comprendre les enjeux que pourrait donner les mouvements de masse. J'ai des milliers d'exemples à donner pour montrer que nos visions personnelles de notre position sont erronées quand on prend en compte une population de 70 millions d'habitants. Alors on juge, on mesure avec notre étalon propre, et on est finalement juge et partie du problème car on ne prend en compte que sa propre problématique.
Un exemple tout simple: Une banque fait faillite, deux solution: On laisse les gens se précipiter pour retirer leur liquidité et finalement, il n'y en a plus assez pour répondre à tout le monde, ou alors on recapitalise la banque pour redonner confiance aux déposants ?
Pour recapitaliser, on utilise l'argent publique, et forcément, ceux qui ne sont pas clients de cette banque râlent car ils ne veulent pas que l'on recapitalise avec l'argent des impôts qu'ils ont donné sans se poser la question de la perte de confiance des déposants de cette banque et sans se dire que cela peut se répercuter sur les autres banques.
Idem quand un orage éclate. Les box prennent la foudre, et même si il est prévu des box de rechange dans les magasins, il n'y en a pas assez pour couvrir les besoins d'échanges à un instant T. le client qui doit attendre le réassortiment de box gueule après l'opérateur car il ne voit pas les milliers de box qui ont été échangées avant lui et ne prend en compte que son problème qui devient le plus gros problème du monde à ses yeux.
Et c'est le même principe qui provoque l'assentiment d'un chef d'état. On ne regarde que son propre problème sans se préoccuper des problèmes à grande échelle.
Du coup, Sarkozy est un mauvais qui ne fait qu'arranger ses potes, qui ment, qui truande, etc ...
C'est la mauvaise connaissance des problèmes de management des français qui font d'eux des perpétuels râleurs et insatisfaits.

Il n'a donné aucun coup de pied au cul à la France. Il a juste donné envie aux gens de voter pour Hollande en 2012.

Et bien pardon, mais autour de moi, j'ai bien vu le boost qu'il a initié. Les chefs d'entreprises, les mangers, les entrepreneurs de tous bords, tout le monde avait envie de prendre des risques et de se bouger. C'est le ressenti que j'ai eu.
Et on ne peut pas dire: "il donné envie de voter Hollande" ca ne veut rien dire et c'est basé sur rien. C'est juste le bruit de la rue qui ça, et certains s'amuse à le répéter sans avoir la moindre idée de ce qu'ils disent.
Sarko a fait le job en renflouant les banques et en posant un cadre dans le fonctionnement de celles-ci.

Napoléon III a écrit:Toutefois Mckay je vois que tu défends Sarkozy avec des arguments assez pauvres. Tu l'aimes bien car c'est un "animal politique". Mais qu'est ce qu'il y'a à côté ? Un corrompu qui fait toujours le petit innocent (comme la plupart des politiciens actuels d'ailleurs), un mec qui a été 5 ans à la tête de l'Etat sans apporter grand chose au pays (bon je suppose qu'il a du faire deux ou trois trucs bien, mais ça s'arrête là) à part une dette publique encore plus lourde et une opération en Lybie catastrophique. On élit pas un président parce que c'est un mec qui se la pète en public. D'autant plus que personnellement, je ne lui trouve aucun charisme, je le trouve assez ridicule, un peu comme un mauvais clown (et un mauvais menteur).
Moi ce gars là, je ne veux plus qu'il soit président. Pareil pour Hollande.

Excellente analyse et je te rejoins totalement sur ta conclusion. Il existe dans ce pays des hommes politiques de valeur ( à gauche comme à droite ), portons les au pouvoir s'ils le demandent.

Mckay a écrit:Et bien pardon, mais autour de moi, j'ai bien vu le boost qu'il a initié. Les chefs d'entreprises, les mangers, les entrepreneurs de tous bords, tout le monde avait envie de prendre des risques et de se bouger. C'est le ressenti que j'ai eu.
Et on ne peut pas dire: "il donné envie de voter Hollande" ca ne veut rien dire et c'est basé sur rien. C'est juste le bruit de la rue qui ça, et certains s'amuse à le répéter sans avoir la moindre idée de ce qu'ils disent.
Sarko a fait le job en renflouant les banques et en posant un cadre dans le fonctionnement de celles-ci.

Hollande a été porté au pouvoir non pas par ses idées mais dégoût et refus de vois Sarkozy à nouveau au Pouvoir, connaissant son bilan en 10 ans cela paraissait inévitable.

Quelques actions faites par Sarkozy à la volée, il a annuler la taxe professionnelle, pareil pour les droits de succession. Il a mis en place le service minimum des transports en commun même en temps de grève et il a fait la réforme des retraites. J'en oublie d'autres, mais déjà là, c'est pas mal.
Ah oui, y'a aussi le Grenelle de l'environnement et le RSA. Vous ça ne vous parle pas, mais je trouve ça tout simplement génial.


Un petit lien qui vous donne une idée de la manière dont est perçu son action: ICI

Le désastreux bilan économique de Nicolas Sarkozy
par Salim Lamrani
jeudi 8 août 2013

Nicolas Sarkozy, président de la République française de 2007 et 2012, a toujours fustigé la gauche pour ses dépenses publiques et s’était plaint de trouver un Etat « en faillite »

Il avait alors promis être le garant du sérieux budgétaire. Pourtant, son bilan économique est désastreux.

La présidence de Nicolas Sarkozy a marqué les esprits par son caractère outrancier, sa collusion avec les puissances d’argent et la stigmatisation de certaines catégories de la population tels que les fonctionnaires, les syndicalistes, les catégories issues de l’immigration et les Roms.

Les propos xénophobes de Sarkozy avaient d’ailleurs été condamnés par le Parlement européen en septembre 2010.

Le nom de l’ex-président est toujours d’actualité, mais cette fois-ci du côté judiciaire. Sarkozy, dont les comptes de campagne ont été rejetés par le Conseil d’Etat pour avoir violé la loi, entrainant une perte de 11 millions d’euros pour l’UMP.

Son parti politique, est impliqué dans plusieurs scandales financiers dont celui le liant à l’héritière Bettencourt, deuxième fortune française. Il semble que le chantre de la « République exemplaire » se soit limité à la rhétorique.

Il est un sujet plus méconnu :
Le bilan économique du quinquennat de Nicolas Sarkozy.
Ce dernier est révélateur de l’échec absolu des politiques néolibérales et de l’abîme qui sépare le catéchisme dogmatique de la réalité des statistiques.
Pourtant, suite à son élection, Sarkozy avait promis de redresser les finances publiques. Il n’en a rien été.

Selon l’Agence France Trésor, de 2007 à 2012, la dette publique de l’Etat est passée de 921 milliards d’euros à 1 386 milliards d’euros, soit une explosion de 50,4% en l’espace de cinq ans équivalent à 465 milliards.

Quant à la dette globale publique de la France, c’est-à-dire la dette de l’Etat, des organismes sociaux et des collectivités territoriales, selon l’Institut national de la statistique et de l’étude économique (INSEE), elle est passée de 1 221,1 milliards d’euros à 1 818,1 milliards d’euros, soit une hausse de 48,9%, d’un montant de 597 milliards.

Pour ce qui est de la croissance économique, selon Eurostat, elle est passée de 2,3% en 2007 à 0% en 2012, plongeant la France dans la récession.

Quant à la balance commerciale, toujours selon Eurostat, elle a explosé de moins 52 milliards en 2007 à moins 81,5 milliards en 2012, soit une détérioration de 56,7%, représentant la somme de 29,5 milliards d’euros.

Au niveau du chômage, le bilan de Nicolas Sarkozy est également très négatif avec une hausse sensible du nombre de demandeurs d’emploi. Selon l’INSEE, le taux est passé de 8,4% en 2007 à 10,2% en 2012, soit une augmentation de 1,8% équivalant à une perte de 436 700 emplois.

Le gouvernement de Nicolas Sarkozy s’est également caractérisé par les cadeaux fiscaux faits aux grandes fortunes et aux grosses entreprises du CAC 40, dont les impôts ont été diminués, contribuant ainsi à une grave diminution des recettes tributaires et à un sérieux appauvrissement de l’Etat, qui s’est retrouvé limité dans ses fonctions régaliennes.

Par exemple, les plus hauts revenus ont vu leur taux d’imposition passer de 49% à 41% et les sociétés de 50% à 34,6%. Ainsi, entre 2007 et 2012, les recettes fiscales ont baissé de 196 milliards d’euros.

Avec une telle somme, Sarkozy aurait pu construire 2 millions de logements sociaux, ou créer 6 millions d’emplois dans la fonction publique (éducation, santé, culture, loisir) avec un salaire mensuel net de 1 500€.

Par ailleurs, en 2004, Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Economie, a décidé de vendre 600 tonnes d’or de la Banque de France sur une période de 5 ans, pour la somme de 9 milliards d’euros.

Cette opération s’est révélée catastrophique. En effet, l’once d’or était à l’époque à son cours le plus bas : 409,72 dollars. Il est passé en l’espace de 5 ans à plus de 1 384 dollars. Si Sarkozy avait vendu l’or à la fin de son mandat, la France aurait empoché plus de 18 milliards de dollars.

La présidence de Nicolas Sarkozy est le symbole de l’échec des politiques néolibérales qui sont politiquement dangereuses, économiquement inefficaces et socialement désastreuses.

L’argent public a été dilapidé et l’Etat-providence démantelé, occasionnant une crise économique sans précédent et une grande fracture sociale, dans le seul but de protéger les intérêts des puissances d’argent.

Bah, Hollande a fait pire que Sarkozy. Avec Sarko, on savait qu'on allait prendre cher. La droite nous prend à sec.
Avec Hollande et la pseudo-gauche qui défend les classes moyennes, on nous passe bien la vaseline avant.

Mais faut pas s'en faire, le PS va prendre une claque monumentale dans 1 an et demi. On a pas fait aussi mauvais que Flamby.

Didier l'embrouille a écrit:Bah, Hollande a fait pire que Sarkozy. Avec Sarko, on savait qu'on allait prendre cher. La droite nous prend à sec.
Avec Hollande et la pseudo-gauche qui défend les classes moyennes, on nous passe bien la vaseline avant.

Mais faut pas s'en faire, le PS va prendre une claque monumentale dans 1 an et demi. On a pas fait aussi mauvais que Flamby.

Sur le mandat de Hollande je suis totalement d'accord, mais il n'a pas été pire au point de vue résultats que son prédécesseur