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Alain Bernard: "Quand nous sommes arrivés sur place, il n’y avait plus rien à faire"

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Alain Bernard: "Quand nous sommes arrivés sur place, il n’y avait plus rien à faire"  Empty Alain Bernard: "Quand nous sommes arrivés sur place, il n’y avait plus rien à faire"

Message par FAB42 Mer 11 Mar - 20:00

Alain Bernard: "Quand nous sommes arrivés sur place, il n’y avait plus rien à faire"  282ba961a3a89c30aeaee1a5ce9b0
(Alain Bernard - © AFP)
EXCLU RMC SPORT. Joint par RMC SPORT, Alain Bernard a livré en exclusivité son premier témoignage au lendemain du crash d’hélicoptères en Argentine qui a fait 10 victimes, parmi lesquelles trois champions français (Muffat, Arthaud, Vastine) qui prenaient part, au même titre que l’ancien nageur, au tournage du jeu télévisé Dropped.
Alain, la première question qu’on a envie de vous poser, c’est tout simplement de savoir comment allez-vous ?

C’est un sentiment très particulier, une atmosphère quasi indescriptible qui règne ici en Argentine au sein du clan français. Oui, un sentiment d’incompréhension, d’injustice et de fatalité auquel on ne s’attendait pas. Bien sûr, on n’est jamais préparé à affronter ce type d’évènement tragique. Néanmoins, on est toujours là, on est sains et saufs, même si l’on est extrêmement touchés au plus profond de nous parce qu’on a perdu des amis, des proches, des gens qu’on connaissait moins mais qu’on appréciait entièrement de par leur dévouement, leur professionnalisme, leur joie de vivre. C’est ça qui va rester marqué dans cette aventure : on a développé et tissé des liens avec des personnes qui ne sont plus là aujourd’hui. C’est une grande claque qui nous rappelle à l’ordre. On n’est pas grand-chose dans ce monde. Tout peut s’arrêter en quelques secondes.

A qui vont vos premières pensées ?

Tout d’abord aux proches et aux familles des victimes. Il n’y a pas que trois grands champions qui nous ont quittés, il y a toute une équipe de tournage, des journalistes, des caméramen, des pilotes également. C’est quelque chose qui se passe extrêmement vite et c’est quelque chose de très violent qui nous est tous tombé dessus.

Nourrissez-vous quelque part une forme de culpabilité, vous qui n’étiez pas présent dans l’hélicoptère ?

On ne sait pas si on doit culpabiliser ou pas. Il n’y a pas de raison. On peut tourner les choses dans tous les sens que l’on veut, si l’équipe des Rouges dans laquelle nous étions avec Philippe (Candeloro), Anne-Flore (Marxer) et Jeannie (Longo) étions montés dans ce premier hélicoptère, est-ce que les circonstances se seraient passées comme ça ? On ne le saura jamais. C’est le genre de chose que l’on essaye de comprendre. Nous tous, sportifs de haut niveau que nous sommes ou monsieur et madame tout le monde, avons besoin d’être rassurés, d’avoir des repères, de comprendre les choses de la vie. Malheureusement, ça, c’est quelque chose que l’on ne comprendra pas. Il y a une enquête qui est en cours et j’espère que cette enquête va apporter des éléments de réponse aux familles des victimes.

Les questions doivent se télescoper dans votre esprit…

Est-ce que c’est une erreur mécanique ? Est-ce que c’est une erreur humaine ? Est-ce qu’il y a d’autres paramètres auxquels on ne pense pas qui ont fait que les hélicoptères se soient retrouvés au sol ? Quand bien même, on ne le saura jamais.

On vous image totalement abattu ?

Aujourd’hui, on est là, on est marqué, on est choqué, on est profondément attristé et je pense que toute notre peine n’a rien d’équivalent par rapport à la peine des familles et des proches des victimes. Donc rien que pour ça, on se doit de penser vraiment à eux.

Est-il vrai que vous deviez être dans l’hélicoptère ?

Non, je démens le fait que j’aurais dû monter dans l’hélicoptère. On fonctionne par équipes. C’est un jeu, une compétition. Il y a deux équipes qui sont établies : l’équipe des Rouges et l’équipe des Bleus. Chacune reste ensemble, avec ses propres cameramen, ses journalistes attitrés. Il a été décidé que ce soit l’équipe bleue qui parte en premier, sur le point où on devait être « droppé », lâché en hélicoptère au milieu de nulle part, les yeux bandés pour conserver toute l’équité du jeu. Pour rappeler les règles, on doit se retrouver dans un environnement que l’on ne connait pas, sans carte, sans boussole, en étant désorientés. C’était donc une fois une équipe, une fois l’autre qui part en premier. Là, c’était l’équipe dont faisait partie Camille, Florence et Alexis qui est partie en premier. Je tiens donc vraiment à démentir cette information.

Qu’avez-vous vu exactement ?

Il faut savoir qu’on a attendu longtemps le top départ de l’hôtel pour se rendre sur le lieu de départ de l’hélicoptère. On a été retardé parce que les conditions météo n’étaient pas favorables. Dans une telle aventure, c’est extrêmement rassurant. Je fais de l’aéronautique, je suis pilote privé, j’ai été formé à la prévention des risques qui peuvent perturber la sécurité du vol. Là, on avait affaire à des pilotes professionnels, aguerris qui ne voulaient nous faire prendre aucun risque. Que ce soit pour nous, les candidats, ou l’équipe de tournage. Ces personnes connaissent extrêmement bien leur environnement, leurs machines, leurs capacités de vol. Et la production était très attentionnée à la sécurité.

Que s’est-il passé une fois que le top départ a été donné ?

On a encore dû patienter une heure ou deux parce que les conditions n’étaient toujours pas optimales. Une fois que les conditions l’ont été, les deux hélicoptères sont arrivés, on a commencé à faire les premières images qui mettaient en scène l’avancée des candidats vers les hélicoptères. L’équipe des Bleus est partie en premier. On les a même vus au loin se chamailler en montant dans l’hélicoptère. Il y a vraiment une bonne ambiance. Même pendant l’attente, on a passé un moment extraordinaire ensemble. On se racontait des blagues, on parlait de tout et de rien. On a passé de très bons moments ensemble, cameramen, sportifs, journalistes, guides. Tout le monde était heureux de faire partie de cette aventure.

Du coup, qu’avez-vous vu précisément ?

Comme je suis un passionné d’aéronautique, je suivais l’évolution des hélicoptères. J’étais curieux de voir comment ça pouvait se mettre en place. J’ai l’hélico avec le cameraman décoller, faire un 360 au-dessus de l’autre. Ils volaient assez bas mais à une hauteur tout à fait respectable. Puis faire un deuxième tour. Au moment où le deuxième hélicoptère est parti, ils ont commencé à voler en formation. Plutôt lentement. Ils ont fait un grand demi-tour sur la gauche en s’éloignant. Ils sont passés derrière de grands arbres. Au moment où les hélicoptères s’éloignent, à ce moment-là, je regagne le camion dans lequel se trouvaient Philippe, Anne-Flore et Jeannie pour récupérer mes affaires. On a alors entendu un « flack » énorme, le bruit d’hélices qui percutent quelque chose. Avec Anne-Flore, on tourne la tête, on voit de la fumée qui s’échappe au loin. Cinq à dix secondes après, on n’entend pas non plus le deuxième hélicoptère. Là, pour moi, ça ne faisait aucun doute, il s’était passé quelque chose de dramatique.

Vous n’avez rien pu faire pour leur venir en aide ?

Quand nous sommes arrivés sur place, il n’y avait plus rien à faire. Tout était en flammes. Les deux hélicoptères étaient très proches, à une quinzaine de mètres l’un de l’autre. C’était impossible de s’en approcher. Il y avait un afflux de la population locale sur les lieux. C’est un peu l’attraction de la ville. Le crash a été fatal. Dans ce malheur, c’est la seule chose un peu réconfortante : se dire qu’ils n’ont pas eu le temps de se rendre compte de ça et qu’ils sont partis rapidement.

Quand Camille Muffat, Florence Arthaud et Alexis Vastine ont embarqué, avaient-ils bien les yeux bandés ?

C’était le principe de l’émission : se retrouver dans un endroit où on ne peut pas se repérer. A partir de ce moment-là, ils avaient un bandeau sur les yeux. Au moment de l’accident, ils avaient donc forcément les yeux bandés. Ils n’ont quasiment pas eu le temps de réaliser qu’il se passait quelque chose de pas normal, que l’accident s’était déjà produit.


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