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Abandon de la révision constitutionnelle : Sarkozy dénonce un «immobilisme»
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Abandon de la révision constitutionnelle : Sarkozy dénonce un «immobilisme»
Ce mercredi midi, François Hollande a annoncé à la fin du conseil des ministres qu'il renonçait à la révision constitutionnelle.
Après quatre mois de débats agités, le président de la République ne réunira donc pas le Congrès pour notamment inscrire dans la Constitution la disposition controversée de déchéance de nationalité.
La réforme était dans l'impasse depuis que le Sénat avait voté un texte différent de celui de l'Assemblée. Les sénateurs ont réservé l'extension de la déchéance de nationalité aux seuls binationaux, arguant ne pas vouloir créer d'apatrides, là où l'Assemblée l'avait théoriquement étendue à tous les Français afin de ne pas créer de discriminations. Le texte de l'Assemblée avait recueilli le vote de plus de 3/5e des députés, celui du Sénat, à majorité de droite, a été adopté à la majorité simple. Or, la révision de la Constitution n'était possible au Congrès qu'avec une majorité des 3/5e.
Hollande «a créé les conditions de l'échec»
Accusée par François Hollande d'être à la cause de l'abandon de la réforme constitutionnelle, l'opposition rejette la faute sur le président de la République. Pour le président des Républicains Nicolas Sarkozy, François Hollande «a créé lui-même les conditions de l'échec». «A force de promettre tout et le contraire de tout, la réalité, c'est qu'il condamne le pays au blocage et à l'immobilisme», a-t-il ajouté.
Même son de cloche du côté de Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat, qui a estimé sur France Info que «c'est la gauche qui a torpillé la réforme». Son homologue à l'Assemblée nationale, Christian Jacob, a également mis en cause Manuel Valls, puisque «le Premier ministre a été incapable d'assurer (à François Hollande) une majorité».
Ancien président de l'Assemblée nationale, le député (LR) Bernard Accoyer, dénonce lui aussi un échec de François Hollande. «Il annonce solennellement une mesure importante le 16 novembre, la déchéance de nationalité pour les binationaux, il est incapable d'avoir une majorité pour le suivre et il abandonne toute réforme alors que le Sénat a juste reproduit ses déclarations. Je trouve un petit peu fort qu'il ose dire que ce serait l'opposition qui s'y serait opposée».
Pour François Zocchetto, chef de file des sénateurs UDI-UC, estime que «ce sont ses propres troupes qui lui ont manqué avec la division de la gauche à l'Assemblée nationale. (...) Notre objectif à présent, c'est de prendre des mesures concrètes pour assurer la sécurité des Français, et c'est le sens du projet de loi actuellement examiné au Sénat».
Marine Le Pen ne se montre évidemment pas beaucoup plus tendre avec le président de la République. «De cet échec, il est avec son gouvernement le seul responsable», juge-t-elle dans un communiqué. Pour la présidente du Front national, c'est la preuve que François Hollande aurait dû passer par la voie référendaire plutôt que par celle du Congrès de Versailles : «Quand on veut unifier la Nation autour d'un projet politique fort, quel qu'il soit, c'est au peuple qu'il faut s'adresser directement, et ce afin d'éviter les marchandages politiciens et les impasses institutionnelles.»
Cambadélis présente ses «excuses» aux Français
Comme le locataire de l'Elysée, Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du PS, a accusé la droite, coupable à ses yeux d'avoir réécrit le projet de révision au Sénat. «Nous présentons nos excuses aux Français, nous n'avons pas réussi à convaincre la droite, a-t-il expliqué sur LCP. La droite sénatoriale a rendu impossible l'accord des deux assemblées.» «La représentation nationale n'a pas réussi à faire la paix, même pour combattre le terrorisme», a regretté Cambadélis.
Claude Bartolone, président PS de l'Assemblée nationale prend acte de la décision: «Dépassant leurs seules appartenances politiques, les députés ont su trouver, au terme d'un débat grave, une majorité renforcée, supérieure aux trois cinquièmes, sur un projet de loi constitutionnelle. Je salue leur sens de la responsabilité. Aujourd'hui, au regard de l'incapacité des sénateurs à se rassembler sur une majorité des trois cinquièmes, indispensable pour toute révision de la Constitution, le président de la République a pris la décision de ne pas convoquer le Parlement en Congrès».
Quant au chef de file des sénateurs PS, Didier Guillaume, il juge que «ce refus est regrettable alors que notre pays a besoin de rassemblement (...) Une réforme constitutionnelle est un compromis, c'est un rassemblement transpartisan des parlementaires. Les Français souhaitent cette réforme. La majorité sénatoriale est revenue sur la proposition de compromis des députés en privilégiant ses débats internes par rapport à l'intérêt national».
Même son de cloche chez Bruno Le Roux, chef de file des députés PS: «Je le regrette, parce que cette révision constitutionnelle était nécessaire, notamment par nécessité de constitutionnaliser les mesures sur l'état d'urgence pour les sécuriser. Pour une raison de principe, l'opposition a décidé qu'il n'y aurait aucune révision constitutionnelle dans cette législature et n'a pas su prendre en compte le moment que vit notre pays dans la lutte contre le terrorisme. Je le regrette profondément».
A la gauche du PS, des voix comme celles de la sénatrice Marie-Noëlle Lienemann, se sont, elles, félicitées de cet abandon.
Après quatre mois de débats agités, le président de la République ne réunira donc pas le Congrès pour notamment inscrire dans la Constitution la disposition controversée de déchéance de nationalité.
La réforme était dans l'impasse depuis que le Sénat avait voté un texte différent de celui de l'Assemblée. Les sénateurs ont réservé l'extension de la déchéance de nationalité aux seuls binationaux, arguant ne pas vouloir créer d'apatrides, là où l'Assemblée l'avait théoriquement étendue à tous les Français afin de ne pas créer de discriminations. Le texte de l'Assemblée avait recueilli le vote de plus de 3/5e des députés, celui du Sénat, à majorité de droite, a été adopté à la majorité simple. Or, la révision de la Constitution n'était possible au Congrès qu'avec une majorité des 3/5e.
Hollande «a créé les conditions de l'échec»
Accusée par François Hollande d'être à la cause de l'abandon de la réforme constitutionnelle, l'opposition rejette la faute sur le président de la République. Pour le président des Républicains Nicolas Sarkozy, François Hollande «a créé lui-même les conditions de l'échec». «A force de promettre tout et le contraire de tout, la réalité, c'est qu'il condamne le pays au blocage et à l'immobilisme», a-t-il ajouté.
Même son de cloche du côté de Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat, qui a estimé sur France Info que «c'est la gauche qui a torpillé la réforme». Son homologue à l'Assemblée nationale, Christian Jacob, a également mis en cause Manuel Valls, puisque «le Premier ministre a été incapable d'assurer (à François Hollande) une majorité».
Ancien président de l'Assemblée nationale, le député (LR) Bernard Accoyer, dénonce lui aussi un échec de François Hollande. «Il annonce solennellement une mesure importante le 16 novembre, la déchéance de nationalité pour les binationaux, il est incapable d'avoir une majorité pour le suivre et il abandonne toute réforme alors que le Sénat a juste reproduit ses déclarations. Je trouve un petit peu fort qu'il ose dire que ce serait l'opposition qui s'y serait opposée».
Pour François Zocchetto, chef de file des sénateurs UDI-UC, estime que «ce sont ses propres troupes qui lui ont manqué avec la division de la gauche à l'Assemblée nationale. (...) Notre objectif à présent, c'est de prendre des mesures concrètes pour assurer la sécurité des Français, et c'est le sens du projet de loi actuellement examiné au Sénat».
Marine Le Pen ne se montre évidemment pas beaucoup plus tendre avec le président de la République. «De cet échec, il est avec son gouvernement le seul responsable», juge-t-elle dans un communiqué. Pour la présidente du Front national, c'est la preuve que François Hollande aurait dû passer par la voie référendaire plutôt que par celle du Congrès de Versailles : «Quand on veut unifier la Nation autour d'un projet politique fort, quel qu'il soit, c'est au peuple qu'il faut s'adresser directement, et ce afin d'éviter les marchandages politiciens et les impasses institutionnelles.»
Cambadélis présente ses «excuses» aux Français
Comme le locataire de l'Elysée, Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du PS, a accusé la droite, coupable à ses yeux d'avoir réécrit le projet de révision au Sénat. «Nous présentons nos excuses aux Français, nous n'avons pas réussi à convaincre la droite, a-t-il expliqué sur LCP. La droite sénatoriale a rendu impossible l'accord des deux assemblées.» «La représentation nationale n'a pas réussi à faire la paix, même pour combattre le terrorisme», a regretté Cambadélis.
Claude Bartolone, président PS de l'Assemblée nationale prend acte de la décision: «Dépassant leurs seules appartenances politiques, les députés ont su trouver, au terme d'un débat grave, une majorité renforcée, supérieure aux trois cinquièmes, sur un projet de loi constitutionnelle. Je salue leur sens de la responsabilité. Aujourd'hui, au regard de l'incapacité des sénateurs à se rassembler sur une majorité des trois cinquièmes, indispensable pour toute révision de la Constitution, le président de la République a pris la décision de ne pas convoquer le Parlement en Congrès».
Quant au chef de file des sénateurs PS, Didier Guillaume, il juge que «ce refus est regrettable alors que notre pays a besoin de rassemblement (...) Une réforme constitutionnelle est un compromis, c'est un rassemblement transpartisan des parlementaires. Les Français souhaitent cette réforme. La majorité sénatoriale est revenue sur la proposition de compromis des députés en privilégiant ses débats internes par rapport à l'intérêt national».
Même son de cloche chez Bruno Le Roux, chef de file des députés PS: «Je le regrette, parce que cette révision constitutionnelle était nécessaire, notamment par nécessité de constitutionnaliser les mesures sur l'état d'urgence pour les sécuriser. Pour une raison de principe, l'opposition a décidé qu'il n'y aurait aucune révision constitutionnelle dans cette législature et n'a pas su prendre en compte le moment que vit notre pays dans la lutte contre le terrorisme. Je le regrette profondément».
A la gauche du PS, des voix comme celles de la sénatrice Marie-Noëlle Lienemann, se sont, elles, félicitées de cet abandon.
Re: Abandon de la révision constitutionnelle : Sarkozy dénonce un «immobilisme»
Zavez qu'à faire un référendum au lieu de vouloir niquer les français à la façon Napoléon III.
Mckay- Tribun
- Citoyen
Messages : 5619
Date d'inscription : 20/05/2014
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