En France, pour 100 euros nets, il faut 235 euros de salaire «super brut» !

La France est championne d'Europe des charges sociales (patronales et salariales). Il n'y a qu'en Belgique qu'il faut débourser encore plus pour que les salariés moyens disposent de 100 euros de pouvoir d'achat. Tour d'Europe de la pression fiscale et sociale sur les salariés.

Les Français n'auront jamais été «libérés fiscalement» aussi tard. C'est seulement à partir de ce mercredi, le 29 juillet, que les contribuables peuvent se considérer «libres» de travailler pour leur propre pouvoir d'achat et non plus pour les dépenses de l'État. Calculer le jour de libération fiscale revient en fait à identifier la pression fiscale et sociale supportée par le salarié français moyen. L'Institut économique Molinari (un think tank libéral franco-belge) effectue tous les ans depuis 2010 une étude comparative de cette pression dans l'Union européenne que Le Figaro a dévoilé en exclusivité ce lundi.

• Ce que l'employeur paie pour que le salarié dispose de 100 euros de pouvoir d'achat

Le salarié français est a priori l'un des mieux payé d'Europe (4e): le salaire «complet» moyen atteint presque 56.000 euros. Mais il est particulièrement fiscalisé (plus de 32.000 euros de charges sociales, impôt sur le revenu et TVA). Au final, il ne reste à l'employé français moyen que près de 24.000 euros, pour ses propres dépenses. Ce qui fait chuter la France au 11e rang en termes de pouvoir d'achat réel, selon l'Institut Molinari.

Ainsi en France, pour qu'un salarié moyen dispose de 100 euros nets de pouvoir d'achat, l'employeur aura versé 235 euros en 2015. Soit deux euros de plus que l'année dernière et cinq de plus qu'en 2010. Sur cette somme, 79 euros sont des charges patronales, 39 euros des charges salariales, 10 euros des impôts sur le revenu et 7 euros de la TVA.

http://www.lefigaro.fr/economie/le-scan-eco/dessous-chiffres/2015/07/29/29006-20150729ARTFIG00006-en-france-pour-100-euros-nets-il-faut-235-euros-de-salaire-super-brut.php

La distribution de nos euros, des euros de nos parents, de la TVA à l’impôt sur le revenu. Ils rigolent, ceux qui ne vivent que de ces mânes de la république.

on peut rajouter les divers impots sur les sociétés et tout les revenus du capital, pour un € dans la poche du travailleur, il y en a 2 qui sont dispersés entre l'etat, le capital, et l'armée des parasites.
Sans compter qu'il y a salaires et salaires, nous disposons en france d'une masse enormes de salariés techniquement improductifs, comprenez par là que leur absence ne generait en rien, surtout chez les patrons, fonction publique, cadres, associatifs, services publics privatisés, etc.

Les charges patronales sont les plus hautes d’Europe, il faut pas 'étonner que les salaires soient merdiques.

charges salariales s'il vous plait.
Nos patrons ne sont pas pauvres.

Non ils sont très riches, le menuisier à côté de chez moi à un appartement qui donne sur Central Park NY....

C'est vrai qu'il represente la majorité de la production industrielle et donc de l'emploi, et que ses employés sont des cadres...

Vous finirez par comprendre que je suis beaucoup axé sur la production/productivité, le reste n'a pas beaucoup d'importance sur le plan economique réel.

Le "petit patron" c'est vraiment un truc ignoble maintenu artificiellement par le capitalisme pour obliger de fait beaucoup de proletaires de fait à etre entierement solidaire du patronat alors qu'ils ne representent quedal. Une degeulasserie pour eux, pour les usagers, pour la conscience de classe ... d'ailleurs ils l'entretiennent en créant des categories de plus en plus precaires comme le "micro-entrepreneur" qui est carrement un chomeur de fait...

J'avais etudié pas mal de chiffres sur le "petit patronat", c'est très tranchés, il y a carrement des pauvres et des riches là dedans en realité.

Tu devrais parler des salaires des cadres et pas seulement des "patrons", tu vas passer pour un bolchevique (que tu es peut-être ?).

Cherchez pas, il a un côté rougebrun, mais çà dépend de son humeur....

Contre la reaction et le front rouge. Le bolchevisme n'a pas le monopole du socialisme, et la reaction n'a pas d'excuse.

"rouge-brun" c'est pour les nazbols (qui ne sont en fait ni nationaux ni bolcheviques mais des liberaux-libertaire plus ou moins patriotes et folkloriques), je suis NS donc "brun" tout court.

Louis Quemener a écrit: la reaction n'a pas d'excuse.

Bah si le sauvetage possible des comptes bancaires...